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L’EPR : un désastre financier et industriel majeur

Communiqué du 30 juillet 2010



EDF confirme aujourd’hui un retard de 2 ans dans la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. A supposer que l’industriel parvienne à achever ce chantier chaotique, l’entrée en service commercial de ce réacteur ne se ferait pas avant 2014.

Ce retard s’accompagne d’un surcoût d’au moins 2 milliards d’euros. L’EPR français coûtera donc au bas mot 5 milliards, au lieu des 3,3 milliards annoncés initialement. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que l’EPR en construction en Finlande accuse plus de 44 mois de retard pour un surcoût de 3 milliards, soit un doublement du coût prévu au départ [1].

Au total, ce sont donc déjà 5 milliards d’euros de surcoût qui seront à la charge des contribuables français. A l’heure où l’Etat prétend vouloir réduire le déficit budgétaire de la France, il est urgent de mettre fin à ce gaspillage des fonds publics en abandonnant immédiatement le projet EPR.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" constate que le rapport Roussely épingle sérieusement la compétence d’Areva : "la complexité de l’EPR […] est certainement un handicap pour sa réalisation et donc ses coûts" [2]. Il y a 2 jours à peine, l’autorité de sûreté nucléaire états-unienne a elle aussi mis en cause la conception de l’EPR. Elle critique la trop grande complexité du système et le manque de redondance de certains dispositifs de sécurité [3].

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", Areva a si mal conçu son réacteur qu’elle est incapable de le construire, et l’EPR est, d’ores et déjà, un désastre industriel et financier majeur. La déroute de l’EPR confirme l’impasse économique et énergétique que représente la filière nucléaire.

Il est démontré qu’à investissement égal, les économies d’énergie et les énergies renouvelables génèrent 15 fois plus d’emplois et 2 fois plus d’électricité que l’EPR [4]. En accaparant les investissements publics, le nucléaire empêche la mise en place d’une politique énergétique respectueuse de l’environnement et de l’emploi. La classe politique française doit renoncer au plus vite à cette technologie dangereuse, inefficace et trop coûteuse.

Contact presse : François Mativet, 06 03 92 20 13

Notes :

[1] Reuters, 7 juin 2010 ; "Start-up of Finnish EPR pushed back to 2013", World Nuclear News, 8 juin 2010

[2] Synthèse du rapport Roussely sur l’avenir de la filière française du nucléaire civil

[3] Journal de l’environnement, "Le contrôle-commande de l’EPR soucie encore Areva"

[4] Les 7 vents du Cotentin, "Un courant alternatif pour le Grand-Ouest. Quelles alternatives à l’EPR ?", 2006

EDF confirme aujourd’hui un retard de 2 ans dans la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. A supposer que l’industriel parvienne à achever ce chantier chaotique, l’entrée en service commercial de ce réacteur ne se ferait pas avant 2014.

Ce retard s’accompagne d’un surcoût d’au moins 2 milliards d’euros. L’EPR français coûtera donc au bas mot 5 milliards, au lieu des 3,3 milliards annoncés initialement. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que l’EPR en construction en Finlande accuse plus de 44 mois de retard pour un surcoût de 3 milliards, soit un doublement du coût prévu au départ [1].

Au total, ce sont donc déjà 5 milliards d’euros de surcoût qui seront à la charge des contribuables français. A l’heure où l’Etat prétend vouloir réduire le déficit budgétaire de la France, il est urgent de mettre fin à ce gaspillage des fonds publics en abandonnant immédiatement le projet EPR.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" constate que le rapport Roussely épingle sérieusement la compétence d’Areva : "la complexité de l’EPR […] est certainement un handicap pour sa réalisation et donc ses coûts" [2]. Il y a 2 jours à peine, l’autorité de sûreté nucléaire états-unienne a elle aussi mis en cause la conception de l’EPR. Elle critique la trop grande complexité du système et le manque de redondance de certains dispositifs de sécurité [3].

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", Areva a si mal conçu son réacteur qu’elle est incapable de le construire, et l’EPR est, d’ores et déjà, un désastre industriel et financier majeur. La déroute de l’EPR confirme l’impasse économique et énergétique que représente la filière nucléaire.

Il est démontré qu’à investissement égal, les économies d’énergie et les énergies renouvelables génèrent 15 fois plus d’emplois et 2 fois plus d’électricité que l’EPR [4]. En accaparant les investissements publics, le nucléaire empêche la mise en place d’une politique énergétique respectueuse de l’environnement et de l’emploi. La classe politique française doit renoncer au plus vite à cette technologie dangereuse, inefficace et trop coûteuse.

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Notes :

[1] Reuters, 7 juin 2010 ; "Start-up of Finnish EPR pushed back to 2013", World Nuclear News, 8 juin 2010

[2] Synthèse du rapport Roussely sur l’avenir de la filière française du nucléaire civil

[3] Journal de l’environnement, "Le contrôle-commande de l’EPR soucie encore Areva"

[4] Les 7 vents du Cotentin, "Un courant alternatif pour le Grand-Ouest. Quelles alternatives à l’EPR ?", 2006


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