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Sortir du nucléaire n°50



Eté 2011

Actions et vie des groupes

Changeons de mythe, sortons du nucléaire

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°50 - Eté 2011


Article publié le : 1er août 2011


Encore à venir à l’heure où nous écrivons, deux Journées d’études et de propositions se sont tenues les 18-19 juin à Toulouse. Organisées à l’initiative de militants de la région avec le soutien du Réseau "Sortir du nucléaire", elles s’articulent autour d’une mise en question de l’idée de Progrès et d’un procès citoyen du nucléaire.



Depuis le 11 mars 2011, les gouvernements et les médias parlent de la menace nucléaire comme jamais auparavant. Il y avait un après Hiroshima et Nagasaki, il y a eu un après Tchernobyl. Nous vivons l’après Fukushima. Et après ?


[...]

Préférons-nous changer de cap aujourd’hui, quand il en est encore temps ou dans vingt ans quand tout sera fini et qu’au Japon, en France, aux USA, en Chine ou ailleurs une catastrophe innommable aura fait reculer l’horreur non plus d’un cran mais de tous les crans… et qu’on ne parlera peut-être plus de sortir du nucléaire parce qu’il n’y aura plus personne pour en parler…

Nous dramatisons ? Il dramatisait l’expert japonais qui en 2004 avait tiré la sonnette d’alarme en disant que le Japon était au bord d’une catastrophe nucléaire majeure et qui a été remercié, c’est-à-dire licencié comme "mauvais" expert…

Les bons experts ce sont ceux qui disent "il n’y a pas de danger… exportons l’énergie nucléaire toujours plus propre, toujours plus pure, toujours plus économique…". Elle est tellement propre, tellement pure, tellement économique, qu’un jour elle aura nettoyé définitivement toute la planète !
Rendez-vous dans la revue d’automne pour des échos du procès citoyen du nucléaire ! D’ici là, plus d’info sur le site des Journées d’études : https://journeesdetudes.org/

Signalons une autre initiative citoyenne, la pétition pour un tribunal Russell contre les crimes du nucléaire civil : www.tribunalrusselnucleaire.org

18 juin 2011 - L’appel à la résistance

Les gouvernements qui depuis de nombreuses années se succèdent à la tête de notre pays ont développé l’énergie nucléaire.

Alléguant la nécessité de consommer toujours plus et le prétexte de la crise de l’énergie, ils ont construit un nombre de centrales considérable qui font de notre pays le pays le plus densément nucléarisé avec le Japon. La catastrophe de Tchernobyl en 1986 les a vu déployer une campagne de mensonges sans précédent, s’appuyant même sur l’Organisation mondiale de la Santé pour falsifier leurs chiffres et maquiller leurs crimes. La catastrophe de Fukushima menace d’être encore pire…

Le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ?

Croyez-nous, nous vous parlons en connaissance de cause et nous vous disons que rien n’est perdu ni pour la France ni pour la planète. Les mêmes moyens qui nous ont conduits à la catastrophe écologique peuvent nous conduire à en sortir !

Car nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls. Nous avons la population du monde entier derrière nous !

Les Français peuvent faire bloc avec les Japonais. Nous pouvons faire bloc avec nos amis allemands et italiens qui se sont déjà prononcés pour la sortie du nucléaire. Nous pouvons entraîner dans notre mouvement l’Angleterre et les États-Unis où, pour la première fois, un président s’est prononcé pour le désarmement nucléaire ! Ce combat n’est pas limité au territoire malheureux de nos amis ukrainiens, biélorusses, et japonais. Ce combat est un combat mondial.

Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nécessaires
pour sortir un jour du nucléaire. Et ce jour ce peut être demain, les scénarios existent, nous pouvons les diffuser, les appliquer, les imposer par la voie démocratique à nos gouvernements.

Le destin du monde est là. Nous, militants anti-nucléaires rassemblés à Toulouse, nous invitons tous les citoyens français, nous invitons les citoyens européens, nous invitons les citoyens du monde, en solidarité avec le peuple martyr japonais à se mettre en rapport avec nous.

Quoi qu’il arrive la flamme du combat contre le nucléaire ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ! Demain comme aujourd’hui, nous nous exprimerons devant le peuple du monde…

Depuis le 11 mars 2011, les gouvernements et les médias parlent de la menace nucléaire comme jamais auparavant. Il y avait un après Hiroshima et Nagasaki, il y a eu un après Tchernobyl. Nous vivons l’après Fukushima. Et après ?


[...]

Préférons-nous changer de cap aujourd’hui, quand il en est encore temps ou dans vingt ans quand tout sera fini et qu’au Japon, en France, aux USA, en Chine ou ailleurs une catastrophe innommable aura fait reculer l’horreur non plus d’un cran mais de tous les crans… et qu’on ne parlera peut-être plus de sortir du nucléaire parce qu’il n’y aura plus personne pour en parler…

Nous dramatisons ? Il dramatisait l’expert japonais qui en 2004 avait tiré la sonnette d’alarme en disant que le Japon était au bord d’une catastrophe nucléaire majeure et qui a été remercié, c’est-à-dire licencié comme "mauvais" expert…

Les bons experts ce sont ceux qui disent "il n’y a pas de danger… exportons l’énergie nucléaire toujours plus propre, toujours plus pure, toujours plus économique…". Elle est tellement propre, tellement pure, tellement économique, qu’un jour elle aura nettoyé définitivement toute la planète !
Rendez-vous dans la revue d’automne pour des échos du procès citoyen du nucléaire ! D’ici là, plus d’info sur le site des Journées d’études : https://journeesdetudes.org/

Signalons une autre initiative citoyenne, la pétition pour un tribunal Russell contre les crimes du nucléaire civil : www.tribunalrusselnucleaire.org

18 juin 2011 - L’appel à la résistance

Les gouvernements qui depuis de nombreuses années se succèdent à la tête de notre pays ont développé l’énergie nucléaire.

Alléguant la nécessité de consommer toujours plus et le prétexte de la crise de l’énergie, ils ont construit un nombre de centrales considérable qui font de notre pays le pays le plus densément nucléarisé avec le Japon. La catastrophe de Tchernobyl en 1986 les a vu déployer une campagne de mensonges sans précédent, s’appuyant même sur l’Organisation mondiale de la Santé pour falsifier leurs chiffres et maquiller leurs crimes. La catastrophe de Fukushima menace d’être encore pire…

Le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ?

Croyez-nous, nous vous parlons en connaissance de cause et nous vous disons que rien n’est perdu ni pour la France ni pour la planète. Les mêmes moyens qui nous ont conduits à la catastrophe écologique peuvent nous conduire à en sortir !

Car nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls. Nous avons la population du monde entier derrière nous !

Les Français peuvent faire bloc avec les Japonais. Nous pouvons faire bloc avec nos amis allemands et italiens qui se sont déjà prononcés pour la sortie du nucléaire. Nous pouvons entraîner dans notre mouvement l’Angleterre et les États-Unis où, pour la première fois, un président s’est prononcé pour le désarmement nucléaire ! Ce combat n’est pas limité au territoire malheureux de nos amis ukrainiens, biélorusses, et japonais. Ce combat est un combat mondial.

Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nécessaires
pour sortir un jour du nucléaire. Et ce jour ce peut être demain, les scénarios existent, nous pouvons les diffuser, les appliquer, les imposer par la voie démocratique à nos gouvernements.

Le destin du monde est là. Nous, militants anti-nucléaires rassemblés à Toulouse, nous invitons tous les citoyens français, nous invitons les citoyens européens, nous invitons les citoyens du monde, en solidarité avec le peuple martyr japonais à se mettre en rapport avec nous.

Quoi qu’il arrive la flamme du combat contre le nucléaire ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ! Demain comme aujourd’hui, nous nous exprimerons devant le peuple du monde…



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