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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


70 ans Hiroshima-Nagasaki : comptes-rendus des actions




Comptes-rendus, photos, vidéos et coupures de presse relatant les divers événements et mobilisations à l’occasion des 70 ans des bombardements d’Hiroshima-Nagasaki.



6 août à Paris : cérémonie de commémoration des 70 ans des bombardements de Hiroshima

Reportage France 3 sur la cérémonie et l’action au Ministère des finances :

Émission alterJT en direct de la cérémonie de commémoration de la place de la République

Seconde partie de l’alterJT

Une émission présentée par Yahia Bounouar, enregistrée place de la République à Paris, lors des commémorations des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki. Avec en invité :

  • Dominique Lalanne, ancien directeur de recherche en physique nucléaire au CNRS.
  • Patrick Bouveret de l’Observatoire des Armements
  • Françoise Ducloux de l’association des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire
  • Emmanuel Hugonnard, jeûneur
  • Rémi Fillau des désobéissants
  • Serge Perrin du Mouvement pour une Alternative non-violente et Komandant Simi OL pour finir en musique

Reportage AFP :

6 août à Paris : action au Ministère des finances

"Nous réclamons l’abolition !" 9 personnes arm-lockées ensemble devant l’entrée principale.

Revue de presse :


France tv info - Hiroshima, 70 ans après : à Paris, des jeûneurs veulent "libérer la France des armes nucléaires"
L’Express - Hiroshima : 70 ans après, des militants jeûnent pour réclamer le désarmement nucléaire
La Vie - 70 ans après Hiroshima, ils se mobilisent contre le nucléaire


7 août à Paris : action dirigée contre une banque complice du financement de la bombe atomique


Du 6 au 9 août à Gramat (46) Projection du film Le Voyage de Peter Watkins

Reportage France 3 sur les commémorations des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki à Gramat dans le Lot. Ces moments de recueil ont été accompagnés de la projection du film Le Voyage de Peter Watkins, d’une durée de 14h30.

Les Journées de Gramat, qui se sont terminées dimanche soir après un marathon de 4 jours, ont été un grand succès grâce à la qualité des animations proposées et des débats qui s’y sont tenus.. Une cinquantaine de personnes ont assisté à la projection de la première partie du film Le Voyage, et c’est une moyenne d’une quarantaine de personnes qui a assisté à la suite de la projection les jours suivants.

Les débats fructueux et dynamiques ouverts après chaque module ont permis d’aborder une réflexion fructueuse, tant sur le film, sur la forme cinématographique très originale adoptée par Peter Watkins, sur le rôle des médias et de la communication, que sur la lutte antinucléaire. De nombreux témoignages ont enrichi les discussions, en particulier sur l’armement nucléaire avec des témoins des essais nucléaires français dans le Pacifique.

Militantes et festives, ces Journées ont été un grand moment de convivialité et d’échange, avec un plateau d’une dizaine de groupes et musiciens, une conférence sur Citoyens du Monde et un ciné-concert sur la guerre civile espagnole.

Malgré la discrétion habile des médias et des relais d’information locaux, qui ont tenu à ne pas trop mettre en avant cette problématique sensible dans leurs supports respectifs, FR3 a pour sa part fait le choix de consacrer la "Une" à l’événement. Ainsi Le Voyage à Gramat et les commémorations des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki ont fait samedi l’ouverture et le gros titre de l’édition Midi-Pyrénées du 19/20 du journal télévisé, avec un reportage très percutant, ce qui est plutôt rare et à souligner.

Événement proposé par le Collectif « Route sans frontières » et Sortir du nucléaire Lot

Revue de presse :

La Dépêche du Midi - Le nucléaire, quel impact ?

La Dépêche du Midi - Des citoyens du monde


Action antinucléaire à Valduc - Reportage France 3 Bourgogne

Une trentaine de personnes se sont mobilisées samedi 8 août devant le site atomique de Valduc. C’est sur ce site de Côte-d’Or que sont produites les bombes nucléaires françaises. Ces militants réclament la fin de l’ère nucléaire militaire et davantage de prévention sanitaire sur la zone. Reportage sur place avec Justine Sagot et Jean Louis Saintain.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/cote-d-or/un-collectif-anti-nucleaire-manifeste-devant-le-site-de-valduc-784067.html


Commémorations d’Hiroshima et Nagasaki à Saintes (17)


6 août :

Une cinquantaine de personnes ont pris part à cette émouvante cérémonie. Après un rappel des circonstances du bombardement d’Hiroshima par Jean-Marie Matagne, président d’ACDN, Mme Marie-Line Cheminade, 1ère adjointe au Maire de Saintes, qui représente la Ville, expose le sens de sa présence, la commune de Saintes ayant rejoint le Réseau des "Maires pour la Paix".

La Flamme du Désarmement Nucléaire est allumée, puis un bouquet de fleurs blanches est déposé, à l’instar de celles que les Japonais déposent dans le fleuve Otha pour évoquer l’âme de leurs morts.

L’assistance observe une minute de silence en mémoire des victimes d’Hiroshima, tandis que les Anciens Combattants mettent leurs drapeaux en berne. Puis chaque participant allume une bougie qu’il vient déposer au monument aux morts, près de la Flamme principale.

9 août :

Ce matin du 9 août 2015, la pluie tombe drue sur Saintes, décourageant un certain nombre de personnes de prendre part à la cérémonie commémorative du bombardement de Nagasaki, il y a 70 ans. Une bonne trentaine de courageux sont néanmoins présents, dont de nouvelles personnes qui viennent ajouter leur flamme à celles allumées le 6 août.

Peu avant 11 heures, la pluie cesse, permettant à la cérémonie de commencer, par une minute de silence. Symboliquement, celle-ci a lieu entre 11h 01 et 11h 02, le temps que « Fat Man », la bombe au plutonium, explose sur Nagasaki.

Après cet hommage silencieux et grave aux victimes, les circonstances qui s’enchaînèrent pour aboutir à cette explosion sont exposées par le président d’ACDN.

Les élus présents interviennent comme ils l’avaient fait le 6 août. L’assistance entend ensuite des poèmes de Carole Le Kouddar, lus par celle-ci.

Enfin, un jeune participant vient éteindre la Flamme du Désarmement Nucléaire, suivi par les autres participants qui éteignent les bougies individuelles. Jusqu’à la prochaine occasion de rallumer la Flamme, qui se présentera le 23 octobre 2015, à l’ouverture des Rencontres pour un Monde Vivable Dénucléarisé.


Compte-rendu du jeûne du 6 août 2015 au Barp (33)

Nous avons monté la tente des jeûneurs avec lits et chaises et mis en place notre banderole. En jeûneurs qui se respectent, nous avions amené seulement de quoi nous hydrater (eau et tisane). Nous étions 2 jeûneurs en début de journée et nous avons été rejoint et nous sommes vite retrouvés à 6 jeûneurs en fin de matinée.

Nous avons distribué de l’information sur le Mégajoule, au marché de Salles ainsi que sur le site où nous jeûnions. Des personnes qui ne pouvaient se déplacer nous ont soutenu voire jeûné à distance.

À 12h30, nous avons fait une minute de silence devant le torii en mémoire de tous ceux qui sont tombés sous le feu nucléaire et ceux qui ont souffert, à Hiroshima et Nagasaki mais aussi lors des essais nucléaires de toutes les nations qui ont acquis la puissance nucléaire. Puis est venu le moment des prises de paroles pour rappeler ce que sont les armes nucléaires, la folie de leur prolifération et de leur inutilité pour les peuples de la terre.

Prise de parole de Claude Viguié, déléguée de la LIFPL : Elle nous a fait part du soutien de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (nous avons constaté à cette occasion la parité des jeûneuses et des jeûneurs de notre groupe)

Prise de parole de Dominique Baude : « Aujourd’hui cela fait 70 ans qu’il s’est produit un crime contre l’Humanité à Hiroshima. La première bombe atomique à été larguée à 8h15 pour détruire la ville, elle a fait 140.000 morts immédiats et a laissé des séquelles dont les Hibakusha, les survivants du bombardement, qui voient encore les effets sur leur santé et celles de leurs descendants. 3 jours après, le 9 août 1945 à 11h02, une 2ème bombe atomique détruit Nagasaki et fait plus de 40.000 morts immédiats avec ensuite les mêmes effets qu’à Hiroshima sur les survivants. Nous sommes réunis ici autour de ce Torii pour dénoncer ce crime, exprimer notre soutien à nos amis japonais et crier notre appel à la paix, ce mot qui est écrit sur le Torii.

Ici est l’entrée du Laser Mégajoule. Ici la France fait des essais nucléaires en laboratoire pour mettre au point de nouvelles bombes nucléaires. Ici la France exprime sa volonté de pérenniser ses armes nucléaires. Ici la France finance de petites explosions nucléaires, qualifiées de façon mensongère de « simulation ». Nous sommes quelques personnes qui jeûnons avec votre soutien, c’est à dire que nous faisons une grève de la faim, pour exprimer notre total désaccord avec cet objectif nucléaire et militaire du laser Mégajoule. Le jeûne est pour nous l’expression forte d’une opposition, ce moyen a été celui de Gandhi et de nombreuses personnes non-violentes pour des causes d’une gravité exceptionnelle.

Nous ne sommes pas seuls. Aujourd’hui cet anniversaire est commémoré dans de nombreux endroits au monde, en particulier à Hiroshima. Nous sommes de nombreux groupes de jeûneurs à attirer l’attention sur la nécessité d’interdire les armes nucléaires : à Paris, et aussi près de Dijon à Valduc devant le centre de modernisation des bombes nucléaires françaises et anglaises, mais aussi en Allemagne devant la base de Büchel qui héberge 20 bombes nucléaires américaines, aussi devant le Parlement britannique à Londres où les jeûneurs vont camper sur le trottoir et enfin, aussi, devant le laser NIF (National Ignition Facility), en Californie à Livermore, le laser qui a la même vocation que le laser Mégajoule. Il s’agit d’un jeûne international pour demander l’interdiction des armes nucléaires conformément à la volonté exprimée récemment par la majorité des pays dans de nombreuses conférences internationales. Il y a actuellement dans le monde 16.000 bombes nucléaires en service dont plus de 2000 en état d’alerte, prêtes à partir en quelques minutes. Un état d’insécurité identique aux pires moments de la guerre froide. L’humanité est en danger, notre jeûne veut attirer l’attention de l’opinion publique pour que la France exprime clairement sa volonté d ’éliminer les armes nucléaires en soutenant le projet de traité d’élimination et en engageant l’élimination de ses armes. Contrairement à la doctrine officielle, les armes nucléaires n’assurent pas notre sécurité, nous demandons leur élimination.

Nous invitons les habitants de la région à continuer dès aujourd’hui à se joindre à nous, à venir exprimer leur opposition aux armes nucléaires, à venir exiger l’interdiction des armes nucléaires, des armes de destruction massive dont l’utilisation serait un crime contre l’humanité. Comme le disait Théodore Monod : « la préparation d’un crime est un crime ». Ici au Mégajoule cette phrase à une résonance particulière. Nous demandons d’arrêter la préparation d’un crime ! »

Revue de presse :

Sud Ouest - Un jeûne contre les armes nucléaires

Rue89 - Un jeûne pour mettre les armes nucléaires à la diète


Compte-rendu du jeûne-action international à Londres

En 2013 et 2014, un tout petit groupe avait fait le jeûne-action dans le village de Burghfield où se trouve un des sites de Atomic Weapons Establishment (l’équivalent britannique du CEA de Valduc en Bourgogne).

Cette année, pour les 70 ans de commémoration, il avait été décidé de le faire à Londres pour avoir davantage de participante-es et pour une plus grande visibilité.

L’autre enjeu était de réussir une action de désobéissance non-violente en occupant jour et nuit le parc contigu au Ministère de la Défense.

Nous étions 5 Français-es et 1 Allemand à venir soutenir nos ami-es britanniques. Notre résistance à l ’arme nucléaire ne connait pas de frontières !

Télécharger le compte-rendu :

Compte-rendu jeûne-action international à Londres

6 août à Paris : cérémonie de commémoration des 70 ans des bombardements de Hiroshima

Reportage France 3 sur la cérémonie et l’action au Ministère des finances :

Émission alterJT en direct de la cérémonie de commémoration de la place de la République

Seconde partie de l’alterJT

Une émission présentée par Yahia Bounouar, enregistrée place de la République à Paris, lors des commémorations des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki. Avec en invité :

  • Dominique Lalanne, ancien directeur de recherche en physique nucléaire au CNRS.
  • Patrick Bouveret de l’Observatoire des Armements
  • Françoise Ducloux de l’association des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire
  • Emmanuel Hugonnard, jeûneur
  • Rémi Fillau des désobéissants
  • Serge Perrin du Mouvement pour une Alternative non-violente et Komandant Simi OL pour finir en musique

Reportage AFP :

6 août à Paris : action au Ministère des finances

"Nous réclamons l’abolition !" 9 personnes arm-lockées ensemble devant l’entrée principale.

Revue de presse :


France tv info - Hiroshima, 70 ans après : à Paris, des jeûneurs veulent "libérer la France des armes nucléaires"
L’Express - Hiroshima : 70 ans après, des militants jeûnent pour réclamer le désarmement nucléaire
La Vie - 70 ans après Hiroshima, ils se mobilisent contre le nucléaire


7 août à Paris : action dirigée contre une banque complice du financement de la bombe atomique


Du 6 au 9 août à Gramat (46) Projection du film Le Voyage de Peter Watkins

Reportage France 3 sur les commémorations des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki à Gramat dans le Lot. Ces moments de recueil ont été accompagnés de la projection du film Le Voyage de Peter Watkins, d’une durée de 14h30.

Les Journées de Gramat, qui se sont terminées dimanche soir après un marathon de 4 jours, ont été un grand succès grâce à la qualité des animations proposées et des débats qui s’y sont tenus.. Une cinquantaine de personnes ont assisté à la projection de la première partie du film Le Voyage, et c’est une moyenne d’une quarantaine de personnes qui a assisté à la suite de la projection les jours suivants.

Les débats fructueux et dynamiques ouverts après chaque module ont permis d’aborder une réflexion fructueuse, tant sur le film, sur la forme cinématographique très originale adoptée par Peter Watkins, sur le rôle des médias et de la communication, que sur la lutte antinucléaire. De nombreux témoignages ont enrichi les discussions, en particulier sur l’armement nucléaire avec des témoins des essais nucléaires français dans le Pacifique.

Militantes et festives, ces Journées ont été un grand moment de convivialité et d’échange, avec un plateau d’une dizaine de groupes et musiciens, une conférence sur Citoyens du Monde et un ciné-concert sur la guerre civile espagnole.

Malgré la discrétion habile des médias et des relais d’information locaux, qui ont tenu à ne pas trop mettre en avant cette problématique sensible dans leurs supports respectifs, FR3 a pour sa part fait le choix de consacrer la "Une" à l’événement. Ainsi Le Voyage à Gramat et les commémorations des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki ont fait samedi l’ouverture et le gros titre de l’édition Midi-Pyrénées du 19/20 du journal télévisé, avec un reportage très percutant, ce qui est plutôt rare et à souligner.

Événement proposé par le Collectif « Route sans frontières » et Sortir du nucléaire Lot

Revue de presse :

La Dépêche du Midi - Le nucléaire, quel impact ?

La Dépêche du Midi - Des citoyens du monde


Action antinucléaire à Valduc - Reportage France 3 Bourgogne

Une trentaine de personnes se sont mobilisées samedi 8 août devant le site atomique de Valduc. C’est sur ce site de Côte-d’Or que sont produites les bombes nucléaires françaises. Ces militants réclament la fin de l’ère nucléaire militaire et davantage de prévention sanitaire sur la zone. Reportage sur place avec Justine Sagot et Jean Louis Saintain.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/cote-d-or/un-collectif-anti-nucleaire-manifeste-devant-le-site-de-valduc-784067.html


Commémorations d’Hiroshima et Nagasaki à Saintes (17)


6 août :

Une cinquantaine de personnes ont pris part à cette émouvante cérémonie. Après un rappel des circonstances du bombardement d’Hiroshima par Jean-Marie Matagne, président d’ACDN, Mme Marie-Line Cheminade, 1ère adjointe au Maire de Saintes, qui représente la Ville, expose le sens de sa présence, la commune de Saintes ayant rejoint le Réseau des "Maires pour la Paix".

La Flamme du Désarmement Nucléaire est allumée, puis un bouquet de fleurs blanches est déposé, à l’instar de celles que les Japonais déposent dans le fleuve Otha pour évoquer l’âme de leurs morts.

L’assistance observe une minute de silence en mémoire des victimes d’Hiroshima, tandis que les Anciens Combattants mettent leurs drapeaux en berne. Puis chaque participant allume une bougie qu’il vient déposer au monument aux morts, près de la Flamme principale.

9 août :

Ce matin du 9 août 2015, la pluie tombe drue sur Saintes, décourageant un certain nombre de personnes de prendre part à la cérémonie commémorative du bombardement de Nagasaki, il y a 70 ans. Une bonne trentaine de courageux sont néanmoins présents, dont de nouvelles personnes qui viennent ajouter leur flamme à celles allumées le 6 août.

Peu avant 11 heures, la pluie cesse, permettant à la cérémonie de commencer, par une minute de silence. Symboliquement, celle-ci a lieu entre 11h 01 et 11h 02, le temps que « Fat Man », la bombe au plutonium, explose sur Nagasaki.

Après cet hommage silencieux et grave aux victimes, les circonstances qui s’enchaînèrent pour aboutir à cette explosion sont exposées par le président d’ACDN.

Les élus présents interviennent comme ils l’avaient fait le 6 août. L’assistance entend ensuite des poèmes de Carole Le Kouddar, lus par celle-ci.

Enfin, un jeune participant vient éteindre la Flamme du Désarmement Nucléaire, suivi par les autres participants qui éteignent les bougies individuelles. Jusqu’à la prochaine occasion de rallumer la Flamme, qui se présentera le 23 octobre 2015, à l’ouverture des Rencontres pour un Monde Vivable Dénucléarisé.


Compte-rendu du jeûne du 6 août 2015 au Barp (33)

Nous avons monté la tente des jeûneurs avec lits et chaises et mis en place notre banderole. En jeûneurs qui se respectent, nous avions amené seulement de quoi nous hydrater (eau et tisane). Nous étions 2 jeûneurs en début de journée et nous avons été rejoint et nous sommes vite retrouvés à 6 jeûneurs en fin de matinée.

Nous avons distribué de l’information sur le Mégajoule, au marché de Salles ainsi que sur le site où nous jeûnions. Des personnes qui ne pouvaient se déplacer nous ont soutenu voire jeûné à distance.

À 12h30, nous avons fait une minute de silence devant le torii en mémoire de tous ceux qui sont tombés sous le feu nucléaire et ceux qui ont souffert, à Hiroshima et Nagasaki mais aussi lors des essais nucléaires de toutes les nations qui ont acquis la puissance nucléaire. Puis est venu le moment des prises de paroles pour rappeler ce que sont les armes nucléaires, la folie de leur prolifération et de leur inutilité pour les peuples de la terre.

Prise de parole de Claude Viguié, déléguée de la LIFPL : Elle nous a fait part du soutien de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (nous avons constaté à cette occasion la parité des jeûneuses et des jeûneurs de notre groupe)

Prise de parole de Dominique Baude : « Aujourd’hui cela fait 70 ans qu’il s’est produit un crime contre l’Humanité à Hiroshima. La première bombe atomique à été larguée à 8h15 pour détruire la ville, elle a fait 140.000 morts immédiats et a laissé des séquelles dont les Hibakusha, les survivants du bombardement, qui voient encore les effets sur leur santé et celles de leurs descendants. 3 jours après, le 9 août 1945 à 11h02, une 2ème bombe atomique détruit Nagasaki et fait plus de 40.000 morts immédiats avec ensuite les mêmes effets qu’à Hiroshima sur les survivants. Nous sommes réunis ici autour de ce Torii pour dénoncer ce crime, exprimer notre soutien à nos amis japonais et crier notre appel à la paix, ce mot qui est écrit sur le Torii.

Ici est l’entrée du Laser Mégajoule. Ici la France fait des essais nucléaires en laboratoire pour mettre au point de nouvelles bombes nucléaires. Ici la France exprime sa volonté de pérenniser ses armes nucléaires. Ici la France finance de petites explosions nucléaires, qualifiées de façon mensongère de « simulation ». Nous sommes quelques personnes qui jeûnons avec votre soutien, c’est à dire que nous faisons une grève de la faim, pour exprimer notre total désaccord avec cet objectif nucléaire et militaire du laser Mégajoule. Le jeûne est pour nous l’expression forte d’une opposition, ce moyen a été celui de Gandhi et de nombreuses personnes non-violentes pour des causes d’une gravité exceptionnelle.

Nous ne sommes pas seuls. Aujourd’hui cet anniversaire est commémoré dans de nombreux endroits au monde, en particulier à Hiroshima. Nous sommes de nombreux groupes de jeûneurs à attirer l’attention sur la nécessité d’interdire les armes nucléaires : à Paris, et aussi près de Dijon à Valduc devant le centre de modernisation des bombes nucléaires françaises et anglaises, mais aussi en Allemagne devant la base de Büchel qui héberge 20 bombes nucléaires américaines, aussi devant le Parlement britannique à Londres où les jeûneurs vont camper sur le trottoir et enfin, aussi, devant le laser NIF (National Ignition Facility), en Californie à Livermore, le laser qui a la même vocation que le laser Mégajoule. Il s’agit d’un jeûne international pour demander l’interdiction des armes nucléaires conformément à la volonté exprimée récemment par la majorité des pays dans de nombreuses conférences internationales. Il y a actuellement dans le monde 16.000 bombes nucléaires en service dont plus de 2000 en état d’alerte, prêtes à partir en quelques minutes. Un état d’insécurité identique aux pires moments de la guerre froide. L’humanité est en danger, notre jeûne veut attirer l’attention de l’opinion publique pour que la France exprime clairement sa volonté d ’éliminer les armes nucléaires en soutenant le projet de traité d’élimination et en engageant l’élimination de ses armes. Contrairement à la doctrine officielle, les armes nucléaires n’assurent pas notre sécurité, nous demandons leur élimination.

Nous invitons les habitants de la région à continuer dès aujourd’hui à se joindre à nous, à venir exprimer leur opposition aux armes nucléaires, à venir exiger l’interdiction des armes nucléaires, des armes de destruction massive dont l’utilisation serait un crime contre l’humanité. Comme le disait Théodore Monod : « la préparation d’un crime est un crime ». Ici au Mégajoule cette phrase à une résonance particulière. Nous demandons d’arrêter la préparation d’un crime ! »

Revue de presse :

Sud Ouest - Un jeûne contre les armes nucléaires

Rue89 - Un jeûne pour mettre les armes nucléaires à la diète


Compte-rendu du jeûne-action international à Londres

En 2013 et 2014, un tout petit groupe avait fait le jeûne-action dans le village de Burghfield où se trouve un des sites de Atomic Weapons Establishment (l’équivalent britannique du CEA de Valduc en Bourgogne).

Cette année, pour les 70 ans de commémoration, il avait été décidé de le faire à Londres pour avoir davantage de participante-es et pour une plus grande visibilité.

L’autre enjeu était de réussir une action de désobéissance non-violente en occupant jour et nuit le parc contigu au Ministère de la Défense.

Nous étions 5 Français-es et 1 Allemand à venir soutenir nos ami-es britanniques. Notre résistance à l ’arme nucléaire ne connait pas de frontières !

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Compte-rendu jeûne-action international à Londres


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