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Nos communiqués de presse

Plus de 70 ronds-points investis pour dénoncer une politique énergétique qui ne tourne pas rond !

15 novembre : Des actions « Occupe ton rond-point » partout en France contre le rafistolage des centrales vieillissantes

Communiqué du 13 novembre 2014



Le 15 novembre, dans le cadre de la campagne « Nucléaire : stop au rafistolage ! » initiée par le Réseau “Sortir du nucléaire“, plus de 70 actions auront lieu partout en France pour alerter sur les risques liés aux projets de prolongation des centrales nucléaires vieillissantes et exiger l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, à commencer par la centrale de Fessenheim.



Alors que la moitié des réacteurs nucléaires français ont dépassé les 30 ans, durée pour laquelle ils ont été conçus, EDF fait pression pour prolonger leur fonctionnement jusqu’à 50, voire 60 ans ! Face à ces projets délirants, le gouvernement n’oppose aucune résistance : la « loi de transition énergétique pour une croissance verte », qui doit bientôt être examinée par le Sénat, ne prévoit ainsi ni limitation de durée de fonctionnement des centrales, ni calendrier de fermeture.

Pourtant, le vieillissement des centrales et ses conséquences sont déjà à l’œuvre. Fissures dans les cuves de réacteurs, usure des câbles électriques, corrosion des tuyauteries : les « incidents » se multiplient, et, sans même parler du risque accru d’accident, ils entraînent d’ores et déjà de dangereuses pollutions. Depuis quelques années, au moins 4 centrales ont déversé du tritium (un radio-élément très nocif) dans l’environnement du fait de canalisations en mauvais état, la dernière en date étant celle de Gravelines, contre laquelle le Réseau “Sortir du nucléaire“ vient de porter plainte [1]. Faudra-t-il attendre un accident pour réagir ?

Alors que plusieurs équipements (cuve du réacteur, enceinte en béton), qui atteignent leurs limites, ne pourront pas être remplacés et que leur usure plaide pour un arrêt immédiat des réacteurs en fin de vie, EDF compte pratiquer l’acharnement thérapeutique ! L’entreprise, qui ne parvient même pas à maîtriser ses travaux de maintenance, prévoit de dilapider des centaines de milliards d’euros dans des projets de rafistolage aussi coûteux qu’inutiles, qui ne manqueront pas de renchérir le coût de l’électricité. Les travaux réalisés à Fessenheim, qui ne permettent même pas de réduire le risque d’accident, constituent l’exemple flagrant de ce gaspillage, qui retarde d’autant plus une indispensable transition énergétique basée sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie.

Pour refuser le rafistolage des vieilles centrales et exiger l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, les groupes et militants du Réseau “Sortir du nucléaire“ se mobiliseront partout en France le 15 novembre. Pour dénoncer une politique énergétique qui ne tourne pas rond, ils occuperont plus de 70 ronds-points, notamment à proximité des sites nucléaires vieillissants comme la centrale de Fessenheim ou celle du Bugey. De fausses publicités pour des « kits de rafistolage pour vieilles centrales » seront massivement distribuées.

Retrouvez la liste des actions :

https://www.sortirdunucleaire.org/15novembre2014

Plus d’informations sur la campagne « Stop Rafistolage » : https://www.sortirdunucleaire.org/stop-rafistolage

Contacts :

Marc Saint Aroman - 05 61 35 11 06

Mélisande Seyzériat, coordinatrice groupes et actions - 07 60 15 01 23

Annexe : quelques exemples d’incidents et de problèmes liés au vieillissement des installations nucléaires

NB : le vieillissement n’est parfois pas le seul facteur en cause, des défauts de maintenance venant aggraver les problèmes.

-* tuyauteries en mauvais état fuites de tritium à Gravelines, mais aussi à Bugey, à Tricastin, Golfech, Penly... Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé plainte concernant ces pollutions.

-* cuves fragilisées Les cuves des réacteurs ne peuvent être remplacées. Or sous l’effet du bombardement des neutrons, elles deviennent plus fragiles ; des précautions de plus en plus importantes doivent être adoptées en termes de conduite des réacteurs. L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire lui-même met en garde contre des risques de rupture de plus en plus élevés au fil du temps.

Ce risque est d’autant plus important que des fissures ont déjà été détectées sur plusieurs réacteurs français, notamment Tricastin et https://www.cli-gravelines.fr/Services-en-ligne/Actualites/Defaut-sur-la-penetration-en-fond-de-cuve-du-reacteur-n-1Gravelines.

-* Perte d’étanchéité de l’enceinte de confinement L’enceinte de béton ne peut pas être changée. Si des pertes d’étanchéité sur ces bétons vieux d’une trentaine d’année apparaissent, c’est la dernière barrière empêchant la dispersion des radioéléments dans l’environnement en cas d’incident sérieux qui est menacée.

-* Fragilisation d’éléments du circuit primaire : De nombreux éléments liés au circuit primaire, dans lequel circule l’eau en contact avec le combustible nucléaire, montrent des signes de fatigue : robinets, vannes qui dysfonctionnent (comme au Bugey, ce problème ayant d’ailleurs fait l’objet d’une plainte du Réseau "Sortir du nucléaire")…

-* Fatigue des installations électriques : Ces dernières années, des incidents nombreux et parfois spectaculaires impliquant des équipements électriques sont survenus sur les sites nucléaires : incendie d’un transformateur à Cattenom, sur un alternateur à Bugey, grand flash électrique au Tricastin

Pour en savoir plus : https://www.sortirdunucleaire.org/Parc-nucleaire-francais-l-insecurite-augmente

Alors que la moitié des réacteurs nucléaires français ont dépassé les 30 ans, durée pour laquelle ils ont été conçus, EDF fait pression pour prolonger leur fonctionnement jusqu’à 50, voire 60 ans ! Face à ces projets délirants, le gouvernement n’oppose aucune résistance : la « loi de transition énergétique pour une croissance verte », qui doit bientôt être examinée par le Sénat, ne prévoit ainsi ni limitation de durée de fonctionnement des centrales, ni calendrier de fermeture.

Pourtant, le vieillissement des centrales et ses conséquences sont déjà à l’œuvre. Fissures dans les cuves de réacteurs, usure des câbles électriques, corrosion des tuyauteries : les « incidents » se multiplient, et, sans même parler du risque accru d’accident, ils entraînent d’ores et déjà de dangereuses pollutions. Depuis quelques années, au moins 4 centrales ont déversé du tritium (un radio-élément très nocif) dans l’environnement du fait de canalisations en mauvais état, la dernière en date étant celle de Gravelines, contre laquelle le Réseau “Sortir du nucléaire“ vient de porter plainte [1]. Faudra-t-il attendre un accident pour réagir ?

Alors que plusieurs équipements (cuve du réacteur, enceinte en béton), qui atteignent leurs limites, ne pourront pas être remplacés et que leur usure plaide pour un arrêt immédiat des réacteurs en fin de vie, EDF compte pratiquer l’acharnement thérapeutique ! L’entreprise, qui ne parvient même pas à maîtriser ses travaux de maintenance, prévoit de dilapider des centaines de milliards d’euros dans des projets de rafistolage aussi coûteux qu’inutiles, qui ne manqueront pas de renchérir le coût de l’électricité. Les travaux réalisés à Fessenheim, qui ne permettent même pas de réduire le risque d’accident, constituent l’exemple flagrant de ce gaspillage, qui retarde d’autant plus une indispensable transition énergétique basée sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie.

Pour refuser le rafistolage des vieilles centrales et exiger l’arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, les groupes et militants du Réseau “Sortir du nucléaire“ se mobiliseront partout en France le 15 novembre. Pour dénoncer une politique énergétique qui ne tourne pas rond, ils occuperont plus de 70 ronds-points, notamment à proximité des sites nucléaires vieillissants comme la centrale de Fessenheim ou celle du Bugey. De fausses publicités pour des « kits de rafistolage pour vieilles centrales » seront massivement distribuées.

Retrouvez la liste des actions :

https://www.sortirdunucleaire.org/15novembre2014

Plus d’informations sur la campagne « Stop Rafistolage » : https://www.sortirdunucleaire.org/stop-rafistolage

Contacts :

Marc Saint Aroman - 05 61 35 11 06

Mélisande Seyzériat, coordinatrice groupes et actions - 07 60 15 01 23

Annexe : quelques exemples d’incidents et de problèmes liés au vieillissement des installations nucléaires

NB : le vieillissement n’est parfois pas le seul facteur en cause, des défauts de maintenance venant aggraver les problèmes.

-* tuyauteries en mauvais état fuites de tritium à Gravelines, mais aussi à Bugey, à Tricastin, Golfech, Penly... Le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé plainte concernant ces pollutions.

-* cuves fragilisées Les cuves des réacteurs ne peuvent être remplacées. Or sous l’effet du bombardement des neutrons, elles deviennent plus fragiles ; des précautions de plus en plus importantes doivent être adoptées en termes de conduite des réacteurs. L’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire lui-même met en garde contre des risques de rupture de plus en plus élevés au fil du temps.

Ce risque est d’autant plus important que des fissures ont déjà été détectées sur plusieurs réacteurs français, notamment Tricastin et https://www.cli-gravelines.fr/Services-en-ligne/Actualites/Defaut-sur-la-penetration-en-fond-de-cuve-du-reacteur-n-1Gravelines.

-* Perte d’étanchéité de l’enceinte de confinement L’enceinte de béton ne peut pas être changée. Si des pertes d’étanchéité sur ces bétons vieux d’une trentaine d’année apparaissent, c’est la dernière barrière empêchant la dispersion des radioéléments dans l’environnement en cas d’incident sérieux qui est menacée.

-* Fragilisation d’éléments du circuit primaire : De nombreux éléments liés au circuit primaire, dans lequel circule l’eau en contact avec le combustible nucléaire, montrent des signes de fatigue : robinets, vannes qui dysfonctionnent (comme au Bugey, ce problème ayant d’ailleurs fait l’objet d’une plainte du Réseau "Sortir du nucléaire")…

-* Fatigue des installations électriques : Ces dernières années, des incidents nombreux et parfois spectaculaires impliquant des équipements électriques sont survenus sur les sites nucléaires : incendie d’un transformateur à Cattenom, sur un alternateur à Bugey, grand flash électrique au Tricastin

Pour en savoir plus : https://www.sortirdunucleaire.org/Parc-nucleaire-francais-l-insecurite-augmente


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 Incidents / Accidents  Politique énergétique