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la France vend-elle à la Chine deux réacteurs EPR pour le prix d’un seul ?

Communiqué du 30 juillet 2007



Les citoyens français vont-ils payer la différence ?
La signature du contrat ne doit-elle pas être annulée ?

Alors que la ministre de l’Economie Christine Lagarde doit se rendre demain mardi à Pékin pour signer le contrat de vente par la France à la Chine de deux réacteurs nucléaires EPR, le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que cette transaction est certainement loin d’être la "bonne affaire pour la France" qui été annoncée ces derniers jours.

Selon nos informations, le prix de vente de deux EPR à la Chine pourrait être de cinq milliards de dollars, c’est-à-dire 3,6 milliards d’euros. Or c’est pratiquement le prix d’un seul EPR (*), par exemple celui qu’EDF veut construire à Flamanville dans la Manche (projet que le Réseau "Sortir du nucléaire" entend bien faire annuler).

Si cette information était confirmée, il apparaîtrait que la France vendrait ces deux EPR au prix d’un seul, c’est à dire largement à pertes. Il est donc nécessaire que les autorités françaises, de Mme Largarde (Ministre de l’économie) à M Sarkozy, disent la vérité aux Français... qui risquent bien de payer la différence (sous la forme d’aides publiques, certainement dissimulées, à l’exportation). Le cas échéant, la signature du contrat doit être annulée de toute urgence.

Par ailleurs, même si les Chinois payaient vraiment le prix de deux réacteurs, il ne serait pas possible de conclure à une bonne affaire réalisée par la France.

En effet, il faut rappeler les graves déconvenues d’Areva concernant le seul EPR qu’elle ait réussi à vendre à ce jour : le chantier en cours de l’EPR finlandais accuse au moins deux ans de retard et les pertes d’Areva pourraient se monter à 1 milliard d’euros. Pour un réacteur vendu à 3 milliards d’euros, il est clair que le bénéfice de la vente a disparu et, au contraire, ce sont les Français qui risquent fort de payer la note (**).

Quelles seront les déconvenues d’Areva si elle est réellement amenée à construire deux EPR en Chine ?


(*) Cf https://www.edf.fr/html/epr/projet.html

(**) La Coface est une institution française qui garantit, avec l’argent public, les contrats industriels à l’exportation dans les pays instables. Il est d’ailleurs incompréhensible qu’Areva ait bénéficié d’une garantie Coface pour une exportation en Finlande ! (Cf https://www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf )

Les citoyens français vont-ils payer la différence ?
La signature du contrat ne doit-elle pas être annulée ?

Alors que la ministre de l’Economie Christine Lagarde doit se rendre demain mardi à Pékin pour signer le contrat de vente par la France à la Chine de deux réacteurs nucléaires EPR, le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que cette transaction est certainement loin d’être la "bonne affaire pour la France" qui été annoncée ces derniers jours.

Selon nos informations, le prix de vente de deux EPR à la Chine pourrait être de cinq milliards de dollars, c’est-à-dire 3,6 milliards d’euros. Or c’est pratiquement le prix d’un seul EPR (*), par exemple celui qu’EDF veut construire à Flamanville dans la Manche (projet que le Réseau "Sortir du nucléaire" entend bien faire annuler).

Si cette information était confirmée, il apparaîtrait que la France vendrait ces deux EPR au prix d’un seul, c’est à dire largement à pertes. Il est donc nécessaire que les autorités françaises, de Mme Largarde (Ministre de l’économie) à M Sarkozy, disent la vérité aux Français... qui risquent bien de payer la différence (sous la forme d’aides publiques, certainement dissimulées, à l’exportation). Le cas échéant, la signature du contrat doit être annulée de toute urgence.

Par ailleurs, même si les Chinois payaient vraiment le prix de deux réacteurs, il ne serait pas possible de conclure à une bonne affaire réalisée par la France.

En effet, il faut rappeler les graves déconvenues d’Areva concernant le seul EPR qu’elle ait réussi à vendre à ce jour : le chantier en cours de l’EPR finlandais accuse au moins deux ans de retard et les pertes d’Areva pourraient se monter à 1 milliard d’euros. Pour un réacteur vendu à 3 milliards d’euros, il est clair que le bénéfice de la vente a disparu et, au contraire, ce sont les Français qui risquent fort de payer la note (**).

Quelles seront les déconvenues d’Areva si elle est réellement amenée à construire deux EPR en Chine ?


(*) Cf https://www.edf.fr/html/epr/projet.html

(**) La Coface est une institution française qui garantit, avec l’argent public, les contrats industriels à l’exportation dans les pays instables. Il est d’ailleurs incompréhensible qu’Areva ait bénéficié d’une garantie Coface pour une exportation en Finlande ! (Cf https://www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf )


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