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Scandaleux : deux ans après la catastrophe de Fukushima, Areva veut à nouveau envoyer son poison au Japon !

Communiqué du 4 avril 2013



Après avoir contaminé le Japon en lui vendant le combustible MOX qui a fondu dans le réacteur n°3 de Fukushima Daiichi, Areva s’apprête sans aucun scrupule à envoyer de nouveau la même substance mortifère vers les centrales japonaises. En solidarité avec le peuple japonais, le Réseau « Sortir du nucléaire » demande l’annulation de ce convoi absurde et dangereux et appelle à la mobilisation. 




Areva le pollueur récidive sans scrupules

Il y a deux ans, trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi ont subi une explosion nucléaire et leurs cœurs sont entrés en fusion, dispersant dans l’eau et dans l’air des radioéléments qui ont contaminé des régions entières pour des siècles. En particulier, le réacteur n°3 contenait depuis quelques mois du MOX, un dangereux combustible à base de plutonium qui sortait tout droit des usines françaises d’Areva.

Le cynisme n’a pas de limites pour Areva. Après avoir contribué à la contamination massive, puis s’être fait pompier-pyromane en décrochant le marché de la dépollution des eaux radioactives de Fukushima [1], elle se prépare maintenant à envoyer de nouveau du MOX au Japon !

Un transport imminent et honteux

En janvier 2011, une cargaison de MOX fabriquée à l’usine MELOX (Marcoule) avait été livrée à l’usine Areva de La Hague pour un envoi vers les réacteurs de Fukushima Daiichi 3, Hamaoka 4 et Takahama 3. Prévu pour avril 2011, le convoi avait été annulé du fait de l’accident nucléaire. Or selon des informations de Greenpeace confirmées par Areva, le MOX devrait bientôt reprendre la route du Japon après deux ans d’entreposage à La Hague. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer avec quasi-certitude que le convoi devrait quitter le port de Cherbourg dans la semaine du 14 au 19 avril.

Le MOX est destiné au réacteur 3 de la centrale de Takahama, que Kansai Electric Power (KEPCO) souhaite remettre en marche dès juillet 2013. Mais l’autorité de sûreté japonaise a exigé la réalisation de travaux obligatoires avant toute autorisation de redémarrage. Or KEPCO a annoncé que ceux-ci ne s’achèveraient pas avant mars 2015. Dans un pays meurtri par l’accident, alors que les associations japonaises se battent contre le redémarrage des réacteurs, cet envoi honteux et absurde de MOX n’a donc aucun sens. Mais Areva s’en moque, ne tenant compte que de ses intérêts étroits : respecter ses engagements commerciaux et se débarrasser coûte que coûte d’un combustible qui s’use si l’on ne s’en sert pas [2]

Le MOX : un combustible dangereux et une supercherie qui entretient le mythe du recyclage des déchets radioactifs

Après utilisation dans les réacteurs, le combustible nucléaire usé est « retraité », une opération qui consiste uniquement à en séparer les différents éléments radioactifs. Seul le Plutonium 239, qui ne représente qu’une infime partie de ceux-ci, est effectivement réutilisé, entre autres pour la fabrication de bombes… et du MOX, combustible extrêmement dangereux et toxique [3].

Loin du mythe du recyclage et d’une gestion maîtrisée, le retraitement est un leurre. L’industrie nucléaire est en réalité incapable de gérer ses déchets ainsi que l’ensemble des matières radioactives qui s’accumulent depuis des décennies. Il en va de même d’un bout à l’autre de la chaîne du combustible, dont chaque étape (extraction, enrichissement, utilisation dans les réacteurs, retraitement…) engendre des pollutions radioactives, nécessite des transports dangereux, expose les populations à des risques inacceptables et produit des déchets qui resteront radioactifs et nocifs pendant des milliers d’années.

Inacceptables en France, ces risques ne doivent surtout pas être imposés aux autres pays par le lobby nucléaire français, et encore moins dans un pays subissant une telle catastrophe ! Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige l’annulation de ce convoi honteux et appelle, en solidarité avec peuple japonais, à la mobilisation contre ce nouveau transport.



Contacts presse :

Marc Saint Aroman - 05 61 35 11 06

Laura Hameaux - 06 85 23 05 11

Chargée de communication Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23


Notes

[2Le combustible MOX doit être utilisé rapidement après avoir été produit : cinq mois de vieillissement entraînent déjà une perte de 3% de sa durée d’utilisation : https://www.wise-paris.org/francais/rapports/transportpu/030219TransPuRapport_Annexes.pdf.

[3Selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, inhaler une dizaine de microgrammes de plutonium déclenche un cancer mortel. L’utilisation de MOX dans les centrales accroît les risques, dans la mesure où ce combustible est particulièrement « réactif ». Par ailleurs, une fois utilisé, le combustible MOX est quatre à cinq fois plus chaud et radioactif que les combustibles classiques et doit refroidir 100 ans de plus. Enfin, rappelons que 5 kilos de plutonium peuvent suffire à fabriquer une bombe.

Areva le pollueur récidive sans scrupules

Il y a deux ans, trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi ont subi une explosion nucléaire et leurs cœurs sont entrés en fusion, dispersant dans l’eau et dans l’air des radioéléments qui ont contaminé des régions entières pour des siècles. En particulier, le réacteur n°3 contenait depuis quelques mois du MOX, un dangereux combustible à base de plutonium qui sortait tout droit des usines françaises d’Areva.

Le cynisme n’a pas de limites pour Areva. Après avoir contribué à la contamination massive, puis s’être fait pompier-pyromane en décrochant le marché de la dépollution des eaux radioactives de Fukushima [1], elle se prépare maintenant à envoyer de nouveau du MOX au Japon !

Un transport imminent et honteux

En janvier 2011, une cargaison de MOX fabriquée à l’usine MELOX (Marcoule) avait été livrée à l’usine Areva de La Hague pour un envoi vers les réacteurs de Fukushima Daiichi 3, Hamaoka 4 et Takahama 3. Prévu pour avril 2011, le convoi avait été annulé du fait de l’accident nucléaire. Or selon des informations de Greenpeace confirmées par Areva, le MOX devrait bientôt reprendre la route du Japon après deux ans d’entreposage à La Hague. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer avec quasi-certitude que le convoi devrait quitter le port de Cherbourg dans la semaine du 14 au 19 avril.

Le MOX est destiné au réacteur 3 de la centrale de Takahama, que Kansai Electric Power (KEPCO) souhaite remettre en marche dès juillet 2013. Mais l’autorité de sûreté japonaise a exigé la réalisation de travaux obligatoires avant toute autorisation de redémarrage. Or KEPCO a annoncé que ceux-ci ne s’achèveraient pas avant mars 2015. Dans un pays meurtri par l’accident, alors que les associations japonaises se battent contre le redémarrage des réacteurs, cet envoi honteux et absurde de MOX n’a donc aucun sens. Mais Areva s’en moque, ne tenant compte que de ses intérêts étroits : respecter ses engagements commerciaux et se débarrasser coûte que coûte d’un combustible qui s’use si l’on ne s’en sert pas [2]

Le MOX : un combustible dangereux et une supercherie qui entretient le mythe du recyclage des déchets radioactifs

Après utilisation dans les réacteurs, le combustible nucléaire usé est « retraité », une opération qui consiste uniquement à en séparer les différents éléments radioactifs. Seul le Plutonium 239, qui ne représente qu’une infime partie de ceux-ci, est effectivement réutilisé, entre autres pour la fabrication de bombes… et du MOX, combustible extrêmement dangereux et toxique [3].

Loin du mythe du recyclage et d’une gestion maîtrisée, le retraitement est un leurre. L’industrie nucléaire est en réalité incapable de gérer ses déchets ainsi que l’ensemble des matières radioactives qui s’accumulent depuis des décennies. Il en va de même d’un bout à l’autre de la chaîne du combustible, dont chaque étape (extraction, enrichissement, utilisation dans les réacteurs, retraitement…) engendre des pollutions radioactives, nécessite des transports dangereux, expose les populations à des risques inacceptables et produit des déchets qui resteront radioactifs et nocifs pendant des milliers d’années.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Fukushima  Uranium et mines  Transports radioactifs