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Nos communiqués de presse

Un réacteur nucléaire promis par Sarkozy au dictateur Kadhafi : NON, ce n’est PAS pour dessaler l’eau de mer !

Communiqué du 10 décembre 2007



 Le dessalement de l’eau de mer n’est qu’un subterfuge pour tenter de justifier le nucléaire

- Seules des dictatures (Chine , Lybie) achètent
encore des réacteurs nucléaire français

Sous prétexte "d’aider la Libye à réintégrer le concert des nations" et de "dessaler l’eau de mer", le Président français va livrer un réacteur nucléaire au dictateur libyen Kadhafi. Dans cette affaire, M Sarkozy a commis des fautes majeures et a menti à plusieurs reprises :


Le dessalement de l’eau de mer est un faux prétexte

Paris prétend que le réacteur nucléaire promis à la Libye servira à dessaler l’eau de mer. C’est un subterfuge : pour cela, il est bien plus efficace, bien moins cher et bien plus écologique d’utiliser l’énergie solaire, pour laquelle la Libye a des atouts exceptionnels… à condition d’investir dans ce secteur et non dans l’atome. M Kadhafi n’à que faire de dessaler l’eau, son objectif est d’obtenir à des technologies nucléaires, dans le but d’accéder tôt ou tard à l’arme atomique ou de fournir des matières nucléaires à des groupes terroristes


La Libye ne doit pas investir dans le nucléaire mais dans le solaire

La Libye est très largement auto-suffisante en énergie puisqu’elle regorge de pétrole. Et si elle souhaite se diversifier, elle doit logiquement privilégier l’énergie solaire : l’ensoleillement du pays tout au long de l’année est remarquable. L’énergie solaire est renouvelable, ne produit pas de déchets radioactifs, et ne mène pas à l’arme atomique (mais c’est certainement cela que M Kadhafi lui reproche !)


Nucléaire civil et militaire sont indissociables

Nucléaire civil et militaire sont intimement liés. Ce n’est pas pour rien si les grandes puissances ne croient pas l’Iran qui, pourtant, annonce avoir un programme nucléaire purement civil. Livrer du nucléaire "civil" à la Libye reviendrait à aider ce pays à accéder, tôt ou tard, à l’arme atomique, ou à aider des groupes terroristes.


Livrer un réacteur nucléaire à un dictateur est irresponsable

M Kadhafi a certes fini par libérer ses otages bulgares, mais il n’en reste pas moins un dangereux dictateur. Ses sautes d’humeur et ses revirements stratégiques ont été si brutaux depuis près de 40 ans qu’il est rigoureusement impensable de lui faire confiance. Hélas, M Sarkozy ne semble pas avoir pris conscience de ces données pourtant évidentes.



Nicolas Sarkozy a menti mardi 24 juillet

Lors de sa conférence de presse le 24 juillet à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a été interrogé par un journaliste qui s’est fait l’écho des accusations portées par le Réseau "Sortir du nucléaire", lequel annonçait que les infirmières bulgares allaient servir de "monnaie d’échange" pour un véritable "troc nucléaire". M Sarkozy prétendu que "cela n’a rien à voir". En réalité, il est clair que cet accord nucléaire était prêt depuis longtemps et qu’il n’a pas été rédigé en quelques minutes sous la tente du dictateur libyen. D’ailleurs, ce "troc nucléaire" a été confirmé le 6 décembre devant la Commission parlementaire d’enquête par M. Pierini, ancien chef de la délégation de la Commission européenne en Libye.



Le Réseau "Sortir du nucléaire" :

- demande l’annulation de l’accord nucléaire signé le 25 juillet dernier à Tripoli par MM Sarkozy et Kadhafi. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle d’ailleurs qu’il a posé par courrier neuf questions précises sur cet accord à M Sarkozy, lequel n’y a pas répondu.

- rappelle qu’il a aussi demandé à être entendu par la Commission parlementaire d’enquête sur la libération des otages bulgares, et il maintient sa demande.

- appelle les citoyens à la vigilance et à signifier publiquement qu’ils ne se sentent pas engagés par M Sarkozy lorsqu’il passe des accords nucléaires avec des pays non démocratiques ou même des dictatures (Chine, Libye, Maroc, Algérie, etc)

 Le dessalement de l’eau de mer n’est qu’un subterfuge pour tenter de justifier le nucléaire

- Seules des dictatures (Chine , Lybie) achètent
encore des réacteurs nucléaire français

Sous prétexte "d’aider la Libye à réintégrer le concert des nations" et de "dessaler l’eau de mer", le Président français va livrer un réacteur nucléaire au dictateur libyen Kadhafi. Dans cette affaire, M Sarkozy a commis des fautes majeures et a menti à plusieurs reprises :


Le dessalement de l’eau de mer est un faux prétexte

Paris prétend que le réacteur nucléaire promis à la Libye servira à dessaler l’eau de mer. C’est un subterfuge : pour cela, il est bien plus efficace, bien moins cher et bien plus écologique d’utiliser l’énergie solaire, pour laquelle la Libye a des atouts exceptionnels… à condition d’investir dans ce secteur et non dans l’atome. M Kadhafi n’à que faire de dessaler l’eau, son objectif est d’obtenir à des technologies nucléaires, dans le but d’accéder tôt ou tard à l’arme atomique ou de fournir des matières nucléaires à des groupes terroristes


La Libye ne doit pas investir dans le nucléaire mais dans le solaire

La Libye est très largement auto-suffisante en énergie puisqu’elle regorge de pétrole. Et si elle souhaite se diversifier, elle doit logiquement privilégier l’énergie solaire : l’ensoleillement du pays tout au long de l’année est remarquable. L’énergie solaire est renouvelable, ne produit pas de déchets radioactifs, et ne mène pas à l’arme atomique (mais c’est certainement cela que M Kadhafi lui reproche !)


Nucléaire civil et militaire sont indissociables

Nucléaire civil et militaire sont intimement liés. Ce n’est pas pour rien si les grandes puissances ne croient pas l’Iran qui, pourtant, annonce avoir un programme nucléaire purement civil. Livrer du nucléaire "civil" à la Libye reviendrait à aider ce pays à accéder, tôt ou tard, à l’arme atomique, ou à aider des groupes terroristes.


Livrer un réacteur nucléaire à un dictateur est irresponsable

M Kadhafi a certes fini par libérer ses otages bulgares, mais il n’en reste pas moins un dangereux dictateur. Ses sautes d’humeur et ses revirements stratégiques ont été si brutaux depuis près de 40 ans qu’il est rigoureusement impensable de lui faire confiance. Hélas, M Sarkozy ne semble pas avoir pris conscience de ces données pourtant évidentes.



Nicolas Sarkozy a menti mardi 24 juillet

Lors de sa conférence de presse le 24 juillet à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a été interrogé par un journaliste qui s’est fait l’écho des accusations portées par le Réseau "Sortir du nucléaire", lequel annonçait que les infirmières bulgares allaient servir de "monnaie d’échange" pour un véritable "troc nucléaire". M Sarkozy prétendu que "cela n’a rien à voir". En réalité, il est clair que cet accord nucléaire était prêt depuis longtemps et qu’il n’a pas été rédigé en quelques minutes sous la tente du dictateur libyen. D’ailleurs, ce "troc nucléaire" a été confirmé le 6 décembre devant la Commission parlementaire d’enquête par M. Pierini, ancien chef de la délégation de la Commission européenne en Libye.



Le Réseau "Sortir du nucléaire" :

- demande l’annulation de l’accord nucléaire signé le 25 juillet dernier à Tripoli par MM Sarkozy et Kadhafi. Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle d’ailleurs qu’il a posé par courrier neuf questions précises sur cet accord à M Sarkozy, lequel n’y a pas répondu.

- rappelle qu’il a aussi demandé à être entendu par la Commission parlementaire d’enquête sur la libération des otages bulgares, et il maintient sa demande.

- appelle les citoyens à la vigilance et à signifier publiquement qu’ils ne se sentent pas engagés par M Sarkozy lorsqu’il passe des accords nucléaires avec des pays non démocratiques ou même des dictatures (Chine, Libye, Maroc, Algérie, etc)


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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