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Le nucléaire est un danger pour l’eau

L’eau est un bien commun essentiel pour le vivant, que l’industrie nucléaire s’accapare et pollue.


Texte de la pétition




Pétition adressée à M. Bernard Doroszczuk, Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, à Mme Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique, à M. Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires



Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : l’eau, bien commun et ressource vitale, impactée par le réchauffement climatique, se fait de plus en plus rare. Le bon sens voudrait que l’on privilégie sa protection et son économie en adaptant nos besoins. Mais comme souvent avec le nucléaire, la raison s’efface devant le profit et les visions à court terme.

En France métropolitaine, alors que l’étude de référence Explore 2070, prévoit une baisse moyenne annuelle du débit des cours d’eau comprise entre 10% et 40% [1], 400 millions de m3 d’eau prélevée dans des fleuves s’évaporent par an pour refroidir les réacteurs nucléaires fonctionnant en circuit fermé. À cela s’ajoutent d’autres usages : utilisation d’eau pour le réseau incendie, stockage de sûreté... C’est beaucoup trop !

Pour pallier le manque à venir, EDF est déjà autorisée à ponctionner les nappes phréatiques déjà dégradées par l’absence de précipitations. La centrale nucléaire de Dampierre (Loiret) peut pomper jusqu’à 3 600 m3 d’eau par jour dans une nappe jusqu’alors réservée à la consommation humaine. Le 1er avril 2023, le niveau de 75% d’entre elles se situait sous la normale saisonnière [2] Les 26 réacteurs fonctionnant en circuit ouvert prélèvent pour leur refroidissement entre 23 et 49 milliard de m3 d’eau par an [3]. Et si cette eau est presque intégralement rejetée dans les cours d’eau ou la mer où elle est prélevée, elle l’est à une température supérieure, réchauffant ainsi des milieux déjà durement impactés par les multiples vagues de chaleur. L’été dernier, plutôt que de mettre à l’arrêt les centrales réchauffant trop les cours d’eau comme habituellement en période de canicule, EDF a été autorisée à rejeter une eau encore plus chaude dans les milieux aquatiques, sans aucun respect pour la santé et la survie des espèces endémiques. Au Blayais, la centrale a ainsi pu poursuivre ses rejets dans l’estuaire de la Gironde “tant que la différence entre la température des eaux prélevées et celle des eaux rejetées ne dépassait pas 11 °C en valeur moyenne journalière.” [4] !

Loin de prendre les décisions qui s’imposent, le gouvernement accentue la pression sur le nucléaire pour produire toujours plus. Faudra-t-il bientôt choisir entre la préservation de la biodiversité aquatique et la production d’électricité ?

Avant qu’il ne soit trop tard, opposons-nous aux dérogations dont bénéficie l’industrie nucléaire !

Texte de la pétition :

Monsieur le Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, Madame la Ministre de la Transition énergétique, Monsieur le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires,

L’été 2022 a été marqué par une forte sécheresse et la répétition de vagues de chaleur intenses. Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : durant ces périodes, la ressource en eau et les milieux aquatiques sont très durement impactés. Et plutôt que de les protéger, vous avez fait primer les profits ! D’ordinaire, lorsque surviennent de fortes chaleurs, certains réacteurs sont arrêtés pour préserver des cours d’eau déjà surchauffés. Pourquoi cela n’a-t-il pas été le cas l’été dernier ? Pire, pourquoi avez-vous accepté d’accentuer le phénomène en demandant et adoptant des arrêtés autorisant EDF à déroger aux normes limitant l’échauffement des cours d’eau ? Pendant plusieurs semaines, vous avez autorisé les centrales du Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Golfech (Tarn-et-Garonne), Saint-Alban (Isère) et du Tricastin (Drôme) à rejeter une eau réchauffée dans des cours d’eau que vous saviez déjà souffrants. N’avez-vous aucune considération pour les écosystèmes aquatiques ? Pour la survie de ces espaces naturels, menacés par la prolifération d’espèces invasives et d’organismes pathogènes causée par ces pollutions thermiques ?

Conséquences directes de la catastrophe climatique, les sécheresses et vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier. Laisserez-vous ces dérogations, catastrophiques pour l’eau et les espèces, devenir la norme ? Il est de votre devoir d’agir aujourd’hui pour protéger la ressource en eau, vitale.

Pour des cours d’eau sains et un avenir viable, je vous demande de cesser de délivrer des dérogations aux limites des rejets thermiques des centrales nucléaires, et de mettre à l’arrêt les réacteurs situés sur des fleuves au débit trop faible.

Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : l’eau, bien commun et ressource vitale, impactée par le réchauffement climatique, se fait de plus en plus rare. Le bon sens voudrait que l’on privilégie sa protection et son économie en adaptant nos besoins. Mais comme souvent avec le nucléaire, la raison s’efface devant le profit et les visions à court terme.

En France métropolitaine, alors que l’étude de référence Explore 2070, prévoit une baisse moyenne annuelle du débit des cours d’eau comprise entre 10% et 40% [1], 400 millions de m3 d’eau prélevée dans des fleuves s’évaporent par an pour refroidir les réacteurs nucléaires fonctionnant en circuit fermé. À cela s’ajoutent d’autres usages : utilisation d’eau pour le réseau incendie, stockage de sûreté... C’est beaucoup trop !

Pour pallier le manque à venir, EDF est déjà autorisée à ponctionner les nappes phréatiques déjà dégradées par l’absence de précipitations. La centrale nucléaire de Dampierre (Loiret) peut pomper jusqu’à 3 600 m3 d’eau par jour dans une nappe jusqu’alors réservée à la consommation humaine. Le 1er avril 2023, le niveau de 75% d’entre elles se situait sous la normale saisonnière [2] Les 26 réacteurs fonctionnant en circuit ouvert prélèvent pour leur refroidissement entre 23 et 49 milliard de m3 d’eau par an [3]. Et si cette eau est presque intégralement rejetée dans les cours d’eau ou la mer où elle est prélevée, elle l’est à une température supérieure, réchauffant ainsi des milieux déjà durement impactés par les multiples vagues de chaleur. L’été dernier, plutôt que de mettre à l’arrêt les centrales réchauffant trop les cours d’eau comme habituellement en période de canicule, EDF a été autorisée à rejeter une eau encore plus chaude dans les milieux aquatiques, sans aucun respect pour la santé et la survie des espèces endémiques. Au Blayais, la centrale a ainsi pu poursuivre ses rejets dans l’estuaire de la Gironde “tant que la différence entre la température des eaux prélevées et celle des eaux rejetées ne dépassait pas 11 °C en valeur moyenne journalière.” [4] !

Loin de prendre les décisions qui s’imposent, le gouvernement accentue la pression sur le nucléaire pour produire toujours plus. Faudra-t-il bientôt choisir entre la préservation de la biodiversité aquatique et la production d’électricité ?

Avant qu’il ne soit trop tard, opposons-nous aux dérogations dont bénéficie l’industrie nucléaire !

Texte de la pétition :

Monsieur le Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, Madame la Ministre de la Transition énergétique, Monsieur le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires,

L’été 2022 a été marqué par une forte sécheresse et la répétition de vagues de chaleur intenses. Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : durant ces périodes, la ressource en eau et les milieux aquatiques sont très durement impactés. Et plutôt que de les protéger, vous avez fait primer les profits ! D’ordinaire, lorsque surviennent de fortes chaleurs, certains réacteurs sont arrêtés pour préserver des cours d’eau déjà surchauffés. Pourquoi cela n’a-t-il pas été le cas l’été dernier ? Pire, pourquoi avez-vous accepté d’accentuer le phénomène en demandant et adoptant des arrêtés autorisant EDF à déroger aux normes limitant l’échauffement des cours d’eau ? Pendant plusieurs semaines, vous avez autorisé les centrales du Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Golfech (Tarn-et-Garonne), Saint-Alban (Isère) et du Tricastin (Drôme) à rejeter une eau réchauffée dans des cours d’eau que vous saviez déjà souffrants. N’avez-vous aucune considération pour les écosystèmes aquatiques ? Pour la survie de ces espaces naturels, menacés par la prolifération d’espèces invasives et d’organismes pathogènes causée par ces pollutions thermiques ?

Conséquences directes de la catastrophe climatique, les sécheresses et vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier. Laisserez-vous ces dérogations, catastrophiques pour l’eau et les espèces, devenir la norme ? Il est de votre devoir d’agir aujourd’hui pour protéger la ressource en eau, vitale.

Pour des cours d’eau sains et un avenir viable, je vous demande de cesser de délivrer des dérogations aux limites des rejets thermiques des centrales nucléaires, et de mettre à l’arrêt les réacteurs situés sur des fleuves au débit trop faible.



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