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Simulation d’attentat nucléaire à Paris : une mystification

Communiqué du 10 octobre 2004



La France, responsable de prolifération nucléaire, aggrave les risques radiologiques

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce une véritable mystification à propos de la simulation d’attentat nucléaire organisée ce jour à Paris.
Certes, il vaut mieux tenter de se préparer pour le cas où le pire se produirait. Pour autant, les autorités utilisent cette occasion pour abuser la population sur les conséquences d’un accident nucléaire. En particulier, les tentes estampillées "décontamination" relèvent de la désinformation : la moindre particule radioactive inhalée se fixe dans les poumons et entraine irrémédiablement un cancer. Toute "décontamination" s’avère impossible.
De toute évidence, le discours officiel tenu lors de cette simulation vise autant à protéger l’existence de l’industrie nucléaire qu’à préparer l’opinion à un attentat.
Il est d’ailleurs à noter que, en organisant des transports nucléaires internationaux et en tentant d’exporter des centrales nucléaires en Chine ou ailleurs, la France contribue à la prolifération nucléaire et à l’augmentation du risque d’attentat radiologique.
Qu’il s’agisse d’accident nucléaire ou d’attentat, rien ne se passera comme prévu. La consigne première donnée par l’Autorité de sûreté nucléaire, "En cas d’alerte, il faut vous mettre à l’abri." (cf www.asn.gouv.fr/temp/faq/poubelleChap4.html ) montre l’impuissance des pouvoirs publics et le ridicule des "mesures" proposées.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’une catastrophe nucléaire, c’est une région contaminée et évacuée pour des siècles, des milliers de personnes gravement irradiées, des malformations génétiques pour les générations futures. Les simulations d’accidents nucléaires, de même que les distributions de pastilles d’iode, sont destinées à faire accepter à la population l’éventualité pourtant intolérable d’une catastrophe nucléaire.

La France, responsable de prolifération nucléaire, aggrave les risques radiologiques

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce une véritable mystification à propos de la simulation d’attentat nucléaire organisée ce jour à Paris.
Certes, il vaut mieux tenter de se préparer pour le cas où le pire se produirait. Pour autant, les autorités utilisent cette occasion pour abuser la population sur les conséquences d’un accident nucléaire. En particulier, les tentes estampillées "décontamination" relèvent de la désinformation : la moindre particule radioactive inhalée se fixe dans les poumons et entraine irrémédiablement un cancer. Toute "décontamination" s’avère impossible.
De toute évidence, le discours officiel tenu lors de cette simulation vise autant à protéger l’existence de l’industrie nucléaire qu’à préparer l’opinion à un attentat.
Il est d’ailleurs à noter que, en organisant des transports nucléaires internationaux et en tentant d’exporter des centrales nucléaires en Chine ou ailleurs, la France contribue à la prolifération nucléaire et à l’augmentation du risque d’attentat radiologique.
Qu’il s’agisse d’accident nucléaire ou d’attentat, rien ne se passera comme prévu. La consigne première donnée par l’Autorité de sûreté nucléaire, "En cas d’alerte, il faut vous mettre à l’abri." (cf www.asn.gouv.fr/temp/faq/poubelleChap4.html ) montre l’impuissance des pouvoirs publics et le ridicule des "mesures" proposées.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’une catastrophe nucléaire, c’est une région contaminée et évacuée pour des siècles, des milliers de personnes gravement irradiées, des malformations génétiques pour les générations futures. Les simulations d’accidents nucléaires, de même que les distributions de pastilles d’iode, sont destinées à faire accepter à la population l’éventualité pourtant intolérable d’une catastrophe nucléaire.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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