Ce visage rond incarne tous les espoirs d’un Parti social-démocrate (SPD) en pleine déroute. Sigmar Gabriel, élu vendredi 13 novembre à la tête du plus vieux parti allemand, ne se leurre pas sur la difficulté de la mission qui lui échoit. "Même quelqu’un comme moi a un peu le trac face à ce qui nous attend", s’est risqué l’ex-ministre de l’environnement du précédent gouvernement de grande coalition, un fin sourire aux lèvres.
Réunis en congrès, à Dresde, les militants l’ont ouvertement (...)