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Prolifération : le Réseau "Sortir du nucléaire" demande aux autorités françaises de rejeter jeudi 21 août l’accord nucléaire Inde/USA (lors de la réunion du Groupe des fournisseurs nucléaires)

Communiqué du 18 août 2008



Le Réseau "Sortir du nucléaire" écrit à MM Sarkozy et Fillon pour les mettre devant leurs responsabilités


Le Réseau "Sortir du nucléaire" a écrit lundi 18 août 2008 à MM Sarkozy (Président de la République) et Fillon (Premier ministre) pour les mettre devant leurs responsabilités avant la réunion cruciale du Groupe des fournisseurs nucléaires (ou Nuclear Suppliers Group, soit NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d’équipements nucléaires et qui se réunira le 21 août.

Lors de cette réunion, le NSG va se prononcer sur l’accord nucléaire, dit "Accord 123", signé en juillet 2007 par l’Inde et les USA et qui prévoit en particulier la vente à l’Inde de technologies et de matières nucléaires, et ce en contradiction totale avec les règles internationales de non prolifération.

Il est d’ailleurs tout à fait édifiant de rappeler que c’est après le premier essai atomique réalisé par l’Inde en 1974 que le Groupe des fournisseurs nucléaires s’est créé afin d’isoler les Etats non signataires du Traité de non prolifération (TNP), à commencer bien sûr… par l’Inde.

Il est avéré que c’est pour de simples raisons mercantiles que les USA s’apprêtent à valider l’ "Accord 123", lequel ne se justifie pourtant pas plus en 2008 qu’en 1974. Cet accord prévoit d’ailleurs que l’AIEA n’inspectera en Inde… que les installations nucléaires qui ne servent pas à l’élaboration d’armes atomiques. C’est exactement comme si des gendarmes s’engageaient, auprès de voleurs, à ne pas patrouiller pendant les heures prévues pour réaliser des cambriolages.

En bafouant à ce point les règles de non prolifération, les USA, l’AIEA et les pays du NSG qui soutiendront l’ "Accord 123" donnent de parfaits prétextes à tout pays qui tente, ouvertement ou secrètement, d’accéder à l’arme atomique.

De fait, lors de la réunion du Groupe des fournisseurs nucléaires le 21 août, la France doit s’opposer à la validation de l’ "Accord 123". Et ce d’autant que c’est sous prétexte de lutter contre la prolifération que MM Sarkozy et Fillon dénoncent le programme nucléaire iranien. Il n’est pas acceptable de tenir un double langage et d’accorder aux uns ce qui est refusé aux autres.



NB : le Réseau "Sortir du nucléaire" écrit aussi ce jour à la Fondation Nobel pour lui demander de retirer le Prix Nobel de la Paix attribué en 2005 à l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) et à son Directeur général Mohamed El Baradei "pour leurs efforts visant à empêcher que l’énergie nucléaire ne soit utilisée à des fins militaires" : cette belle déclaration a ouvertement été bafouée le 1er août dernier par l’AIEA qui, en contradiction avec sa mission contre la prolifération nucléaire, a avalisé l’ "Accord 123"

Le Réseau "Sortir du nucléaire" écrit à MM Sarkozy et Fillon pour les mettre devant leurs responsabilités


Le Réseau "Sortir du nucléaire" a écrit lundi 18 août 2008 à MM Sarkozy (Président de la République) et Fillon (Premier ministre) pour les mettre devant leurs responsabilités avant la réunion cruciale du Groupe des fournisseurs nucléaires (ou Nuclear Suppliers Group, soit NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d’équipements nucléaires et qui se réunira le 21 août.

Lors de cette réunion, le NSG va se prononcer sur l’accord nucléaire, dit "Accord 123", signé en juillet 2007 par l’Inde et les USA et qui prévoit en particulier la vente à l’Inde de technologies et de matières nucléaires, et ce en contradiction totale avec les règles internationales de non prolifération.

Il est d’ailleurs tout à fait édifiant de rappeler que c’est après le premier essai atomique réalisé par l’Inde en 1974 que le Groupe des fournisseurs nucléaires s’est créé afin d’isoler les Etats non signataires du Traité de non prolifération (TNP), à commencer bien sûr… par l’Inde.

Il est avéré que c’est pour de simples raisons mercantiles que les USA s’apprêtent à valider l’ "Accord 123", lequel ne se justifie pourtant pas plus en 2008 qu’en 1974. Cet accord prévoit d’ailleurs que l’AIEA n’inspectera en Inde… que les installations nucléaires qui ne servent pas à l’élaboration d’armes atomiques. C’est exactement comme si des gendarmes s’engageaient, auprès de voleurs, à ne pas patrouiller pendant les heures prévues pour réaliser des cambriolages.

En bafouant à ce point les règles de non prolifération, les USA, l’AIEA et les pays du NSG qui soutiendront l’ "Accord 123" donnent de parfaits prétextes à tout pays qui tente, ouvertement ou secrètement, d’accéder à l’arme atomique.

De fait, lors de la réunion du Groupe des fournisseurs nucléaires le 21 août, la France doit s’opposer à la validation de l’ "Accord 123". Et ce d’autant que c’est sous prétexte de lutter contre la prolifération que MM Sarkozy et Fillon dénoncent le programme nucléaire iranien. Il n’est pas acceptable de tenir un double langage et d’accorder aux uns ce qui est refusé aux autres.



NB : le Réseau "Sortir du nucléaire" écrit aussi ce jour à la Fondation Nobel pour lui demander de retirer le Prix Nobel de la Paix attribué en 2005 à l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) et à son Directeur général Mohamed El Baradei "pour leurs efforts visant à empêcher que l’énergie nucléaire ne soit utilisée à des fins militaires" : cette belle déclaration a ouvertement été bafouée le 1er août dernier par l’AIEA qui, en contradiction avec sa mission contre la prolifération nucléaire, a avalisé l’ "Accord 123"


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