Pierre Le Hir
Dans le catalogue des promesses que la gauche n’aura pas tenues, l’atome occupera sans doute une place de choix. Le candidat Hollande avait pris deux engagements, maintes fois réitérés après son élection : fermer la doyenne des centrales françaises, Fessenheim (Haut-Rhin), avant la fin du quinquennat et réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % à l’horizon 2025. Si aucun de ces deux objectifs n’est formellement abandonné, ils font, à (...)