Nucléaire – Grande-Bretagne - Blair pour le nucléaire… contre l’opinion publique
Communiqué du 11 juillet 2006
Comme pour le guerre en Irak, la décision de Blair est illégitime
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se joint à la majorité de l’opinion publique britannique qui condamne les projets de relance du nucléaire annoncés ce jour par le premier ministre britannique Tony Blair.
Comme pour la décision d’engager la Grande-Bretagne dans la guerre en Irak, c’est contre la grande majorité de l’opinion publique que M. Blair décide, à lui seul, de relancer l’industrie nucléaire en Grande-Bretagne.
Pourtant, le nucléaire britannique est responsable de nombreux problèmes graves :
- accident nucléaire de Winscale en 1957
- contamination de la mer d’Irlande par l’usine de retraitement de Sellafield
- accident grave à l’usine Thorp en 2005
- coût faramineux du démantèlement des installations actuelles : 100 milliards d’euros
- etc
Une nouvelle fois, force est de constater que le nucléaire est soutenu par les va-t-en guerre (Bush, Blair), les ennemis de droits de l’homme (Poutine, Hu Jintao), et un beau-parleur (Chirac), qui vont se retrouver au G8 de St Petersbourg, dans le plus grand mépris de la population mondiale.
De plus, l’Eurobaromètre (sondage de la Commission européenne) du 25 janvier 2006 a montré que seuls 12% des européens veulent encore des investissements dans le nucléaire.
Enfin, contrairement à ce qui est affirmé par Blair, le nucléaire a une place marginale (6%) dans l’énergie mondiale et, qui plus est, une part en déclin : 5% en 2030 (Chiffres officiels de l’Agence internationale de l’énergie.)
Même si les annonces de construction de réacteurs se réalisent, le nucléaire restera en 2030 à moins de 5% de l’énergie de la Russie et des USA, et à moins de 1% de l’énergie de l’Inde et de la Chine.
Qui peut encore prétendre empêcher le réchauffement climatique avec une énergie dont la place est inversement proportionnelle au risque qu’elle impose ?
Réseau "Sortir du nucléaire"
Alain Rivat : 06.67.67.27.74
Stéphane Lhomme : 06.64.100.333
Comme pour le guerre en Irak, la décision de Blair est illégitime
Le Réseau "Sortir du nucléaire" se joint à la majorité de l’opinion publique britannique qui condamne les projets de relance du nucléaire annoncés ce jour par le premier ministre britannique Tony Blair.
Comme pour la décision d’engager la Grande-Bretagne dans la guerre en Irak, c’est contre la grande majorité de l’opinion publique que M. Blair décide, à lui seul, de relancer l’industrie nucléaire en Grande-Bretagne.
Pourtant, le nucléaire britannique est responsable de nombreux problèmes graves :
- accident nucléaire de Winscale en 1957
- contamination de la mer d’Irlande par l’usine de retraitement de Sellafield
- accident grave à l’usine Thorp en 2005
- coût faramineux du démantèlement des installations actuelles : 100 milliards d’euros
- etc
Une nouvelle fois, force est de constater que le nucléaire est soutenu par les va-t-en guerre (Bush, Blair), les ennemis de droits de l’homme (Poutine, Hu Jintao), et un beau-parleur (Chirac), qui vont se retrouver au G8 de St Petersbourg, dans le plus grand mépris de la population mondiale.
De plus, l’Eurobaromètre (sondage de la Commission européenne) du 25 janvier 2006 a montré que seuls 12% des européens veulent encore des investissements dans le nucléaire.
Enfin, contrairement à ce qui est affirmé par Blair, le nucléaire a une place marginale (6%) dans l’énergie mondiale et, qui plus est, une part en déclin : 5% en 2030 (Chiffres officiels de l’Agence internationale de l’énergie.)
Même si les annonces de construction de réacteurs se réalisent, le nucléaire restera en 2030 à moins de 5% de l’énergie de la Russie et des USA, et à moins de 1% de l’énergie de l’Inde et de la Chine.
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