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Niger : la France doit condamner le référendum illégal prévu mardi 4 août et Areva doit quitter le pays

Communiqué du 3 août 2009



Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le silence complice des autorités françaises face au véritable coup d’Etat organisé au Niger par le Président Mamadou Tandja qui, contrairement à ce qui est prévu par la Constitution, entend briguer un troisième mandat. Pour arriver à ses fins, M Tanja n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.

Il se trouve que, au Niger, Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une mine géante à Imouraren. C’est parce que la supposée "indépendance énergétique de la France" n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en particulier d’Afrique, que M Sarkozy et les autorités françaises cautionnent les atteintes aux droits de l’Homme.

De telle atteintes ont lieu dans les pays où Areva exploite des mines d’uranium : au Niger, bien sûr, mais aussi au Congo où le militant associatif Golden Misabiko est emprisonné depuis le 24 juillet pour avoir publié un rapport pointant l’exploitation illégale d’une mine d’uranium... par Areva. Là aussi, les autorités françaises brillent par leur silence.

Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy avait pourtant promis que la politique française serait "exemplaire" concernant les Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.

Il est nécessaire de mettre en lumière le rôle central d’Areva dans ces affaires antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises doivent se reprendre, exiger l’annulation du référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger, et contraindre Areva à quitter le Niger. Ce sera d’ailleurs l’occasion de mettre un terme aux graves atteintes à l’environnement et à la santé publique qui sont occasionnées par les opérations d’extraction de l’uranium.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le silence complice des autorités françaises face au véritable coup d’Etat organisé au Niger par le Président Mamadou Tandja qui, contrairement à ce qui est prévu par la Constitution, entend briguer un troisième mandat. Pour arriver à ses fins, M Tanja n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.

Il se trouve que, au Niger, Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une mine géante à Imouraren. C’est parce que la supposée "indépendance énergétique de la France" n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en particulier d’Afrique, que M Sarkozy et les autorités françaises cautionnent les atteintes aux droits de l’Homme.

De telle atteintes ont lieu dans les pays où Areva exploite des mines d’uranium : au Niger, bien sûr, mais aussi au Congo où le militant associatif Golden Misabiko est emprisonné depuis le 24 juillet pour avoir publié un rapport pointant l’exploitation illégale d’une mine d’uranium... par Areva. Là aussi, les autorités françaises brillent par leur silence.

Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy avait pourtant promis que la politique française serait "exemplaire" concernant les Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.

Il est nécessaire de mettre en lumière le rôle central d’Areva dans ces affaires antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises doivent se reprendre, exiger l’annulation du référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger, et contraindre Areva à quitter le Niger. Ce sera d’ailleurs l’occasion de mettre un terme aux graves atteintes à l’environnement et à la santé publique qui sont occasionnées par les opérations d’extraction de l’uranium.


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 Uranium et mines