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Le Réseau "Sortir du nucléaire" déconseille très vivement de souscrire à l’emprunt EDF

Communiqué du 16 juin 2009



 EDF est lourdement endettée après des investissements insensés en Grande-Bretagne et aux USA
- EDF demande l’argent des Français pour construire des réacteurs nucléaires… en Grande-Bretagne
- Le parc nucléaire français et le chantier du réacteur EPR plombent aussi les finances d’EDF



EDF lance mercredi 17 juin un "grand emprunt obligataire", appuyé par une forte campagne de communication. Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les citoyens sur le fait qu’il s’agit d’un investissement à risque et, de fait, déconseille très vivement d’y souscrire. Cette opération est une tentative de renflouement d’EDF, qui est menacée d’un crash industriel et financier comparable ou même pire que celui d’Airbus en 2006. En effet, EDF est très lourdement endettée pour diverses raisons :

EDF a racheté British energy fin 2008 au prix fort, environ 15 milliards d’euros. Depuis, la valeur de l’entreprise britannique s’est effondrée avec la crise financière mondiale. De plus, cet investissement insensé a été fait le but de construire des réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne : pour mener à bien ce projet, EDF doit à nouveau dépenser de lourdes sommes et, pas plus tard qu’hier, a demandé des aides publiques au gouvernement britannique. Or, ce dernier a très clairement affirmé qu’il n’y aurait pas d’aides publiques pour les projets nucléaires.

Par ailleurs, toujours fin 2008, EDF a racheté (pour 5 milliards d’euros) 50% des activités nucléaires de l’électricien américain Constellation, dans le but de construire des réacteurs EPR. Or, l’EPR n’est pas certifié aux USA et ne le sera certainement jamais car il n’est pas conçu pour résister au crash d’un avion de ligne. (*). Il s’agit donc d’un investissement insensé qui va se révéler parfaitement inutile. Qui plus est, le 23 avril 2009, l’électricien américain Ameren a annulé le projet de construction d’un réacteur EPR dans le Missouri : en l’absence de fortes aides publiques, l’électricité nucléaire est tout simplement trop chère à produire. Il ne s’agit certainement que de la première annulation d’une longue série.

D’autres part, EDF est aussi en grande difficulté concernant le nucléaire français :

- le taux de disponibilité du parc nucléaire est tombé en 2008 en dessous de 80% (cela signifie que chaque réacteur est arrêté en moyenne un jour sur cinq !) ce qui coûte de lourdes sommes à EDF dont les réacteurs sont en mauvais état et se dégradent rapidement.
- le chantier du réacteur EPR, dirigé par EDF à Flamanville (Manche) accumule les déconvenues, malfaçons, retards, surcoûts. Il semble inévitable que ce chantier soit à l’arrivée aussi catastrophique que celui d’Areva en Finlande, qui compte déjà 38 mois de retard et 2,5 milliards d’euros de surcoût. La facture finale sera de toute évidence très lourde pour EDF

EDF est donc très sévèrement endettée et son avenir peut se révéler très sombre. En 2008, son action à la bourse de Paris est passée de 80 à 40 euros. Lorsque la vérité sur l’état de ses finances apparaîtra, le destin d’EDF ressemblera peut être à celui d’Airbus voire même à celui d’Eurotunnel. Le Réseau "Sortir du nucléaire" déconseille donc vivement aux citoyens d’investir dans l’emprunt EDF : pour ne pas financer l’industrie nucléaire... mais aussi pour ne pas risquer de perdre leurs économies.


(*) https://www.nrc.gov/reactors/new-reactors/design-cert/epr/review-schedule.html

 EDF est lourdement endettée après des investissements insensés en Grande-Bretagne et aux USA
- EDF demande l’argent des Français pour construire des réacteurs nucléaires… en Grande-Bretagne
- Le parc nucléaire français et le chantier du réacteur EPR plombent aussi les finances d’EDF



EDF lance mercredi 17 juin un "grand emprunt obligataire", appuyé par une forte campagne de communication. Le Réseau "Sortir du nucléaire" alerte les citoyens sur le fait qu’il s’agit d’un investissement à risque et, de fait, déconseille très vivement d’y souscrire. Cette opération est une tentative de renflouement d’EDF, qui est menacée d’un crash industriel et financier comparable ou même pire que celui d’Airbus en 2006. En effet, EDF est très lourdement endettée pour diverses raisons :

EDF a racheté British energy fin 2008 au prix fort, environ 15 milliards d’euros. Depuis, la valeur de l’entreprise britannique s’est effondrée avec la crise financière mondiale. De plus, cet investissement insensé a été fait le but de construire des réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne : pour mener à bien ce projet, EDF doit à nouveau dépenser de lourdes sommes et, pas plus tard qu’hier, a demandé des aides publiques au gouvernement britannique. Or, ce dernier a très clairement affirmé qu’il n’y aurait pas d’aides publiques pour les projets nucléaires.

Par ailleurs, toujours fin 2008, EDF a racheté (pour 5 milliards d’euros) 50% des activités nucléaires de l’électricien américain Constellation, dans le but de construire des réacteurs EPR. Or, l’EPR n’est pas certifié aux USA et ne le sera certainement jamais car il n’est pas conçu pour résister au crash d’un avion de ligne. (*). Il s’agit donc d’un investissement insensé qui va se révéler parfaitement inutile. Qui plus est, le 23 avril 2009, l’électricien américain Ameren a annulé le projet de construction d’un réacteur EPR dans le Missouri : en l’absence de fortes aides publiques, l’électricité nucléaire est tout simplement trop chère à produire. Il ne s’agit certainement que de la première annulation d’une longue série.

D’autres part, EDF est aussi en grande difficulté concernant le nucléaire français :

- le taux de disponibilité du parc nucléaire est tombé en 2008 en dessous de 80% (cela signifie que chaque réacteur est arrêté en moyenne un jour sur cinq !) ce qui coûte de lourdes sommes à EDF dont les réacteurs sont en mauvais état et se dégradent rapidement.
- le chantier du réacteur EPR, dirigé par EDF à Flamanville (Manche) accumule les déconvenues, malfaçons, retards, surcoûts. Il semble inévitable que ce chantier soit à l’arrivée aussi catastrophique que celui d’Areva en Finlande, qui compte déjà 38 mois de retard et 2,5 milliards d’euros de surcoût. La facture finale sera de toute évidence très lourde pour EDF

EDF est donc très sévèrement endettée et son avenir peut se révéler très sombre. En 2008, son action à la bourse de Paris est passée de 80 à 40 euros. Lorsque la vérité sur l’état de ses finances apparaîtra, le destin d’EDF ressemblera peut être à celui d’Airbus voire même à celui d’Eurotunnel. Le Réseau "Sortir du nucléaire" déconseille donc vivement aux citoyens d’investir dans l’emprunt EDF : pour ne pas financer l’industrie nucléaire... mais aussi pour ne pas risquer de perdre leurs économies.


(*) https://www.nrc.gov/reactors/new-reactors/design-cert/epr/review-schedule.html


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