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L’Inde invitée principale du 14 juillet : la prolifération nucléaire à l’honneur

Communiqué du 14 juillet 2009



Alors que le Premier ministre indien est l’invité d’honneur de la France en ce 14 juillet, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette invitation et les récents accords nucléaires passés par la France avec l’Inde qui, faut-il le rappeler, n’a pas signé le Traité de non-prolifération (TNP).

De fait, comme tout pays non-signataire du TNP, l’Inde devrait être exclue par la communauté internationale de toute transaction dans le domaine du nucléaire civil et militaire. Or, juste avant son départ, et avec l’appui des autorités françaises, l’administration Bush a manœuvré pour que l’Inde obtienne des dérogations auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et du Groupe des fournisseurs nucléaires (ou Nuclear Suppliers Group, soit NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d’équipements nucléaires.

En avalisant le 1er août 2008 l’accord les dérogations en faveur de l’Inde, l’AIEA a bafoué les règles de non prolifération au nom desquelles elle a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 2005, prix qui aurait dû lui être immédiatement retiré par l’Académie Nobel qui s’était déjà passablement discréditée en accordant son prix à l’AIEA dont une des missions est de développer l’industrie nucléaire sur la planète… aggravant de fait les risques de prolifération.

Lors d’une première session du NSG les 21 et 22 août 2008, l’Irlande, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, l’Autriche et la Suisse ont courageusement résisté. Mais les administrations Bush et Sarkozy ont reconvoqué tout monde début septembre… et arraché les ralliements un à un, menaçant les 6 gêneurs de rétorsions économiques et politiques.

Les accords passés prévoient de façon incroyable que l’AIEA inspectera en Inde… seulement les installations nucléaires qui ne servent pas à l’élaboration d’armes atomiques. Cet injustifiable contournement des règles de non prolifération donne de parfaits prétextes à tout pays qui, comme l’Iran ou la Corée du Nord, entend se doter de l’arme atomique. Comment justifier que ce qui est accordé aux uns soit refusé aux autres ?

En remerciement des la collaboration des autorités françaises aux manœuvre de l’administration Bush, l’Inde pourrait commander des réacteurs nucléaires à Areva : il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser. M Sarkozy n’a de fait aucune crédibilité quand il parle de lutte contre la prolifération nucléaire et quand il met en accusation l’Iran.

Une fois de plus, il est démontré que le nucléaire ne nuit pas seulement à l’environnement et aux êtres vivants, il contamine aussi gravement la démocratie.

Alors que le Premier ministre indien est l’invité d’honneur de la France en ce 14 juillet, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette invitation et les récents accords nucléaires passés par la France avec l’Inde qui, faut-il le rappeler, n’a pas signé le Traité de non-prolifération (TNP).

De fait, comme tout pays non-signataire du TNP, l’Inde devrait être exclue par la communauté internationale de toute transaction dans le domaine du nucléaire civil et militaire. Or, juste avant son départ, et avec l’appui des autorités françaises, l’administration Bush a manœuvré pour que l’Inde obtienne des dérogations auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et du Groupe des fournisseurs nucléaires (ou Nuclear Suppliers Group, soit NSG), qui rassemble les 45 pays fournisseurs d’équipements nucléaires.

En avalisant le 1er août 2008 l’accord les dérogations en faveur de l’Inde, l’AIEA a bafoué les règles de non prolifération au nom desquelles elle a obtenu le Prix Nobel de la Paix en 2005, prix qui aurait dû lui être immédiatement retiré par l’Académie Nobel qui s’était déjà passablement discréditée en accordant son prix à l’AIEA dont une des missions est de développer l’industrie nucléaire sur la planète… aggravant de fait les risques de prolifération.

Lors d’une première session du NSG les 21 et 22 août 2008, l’Irlande, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, l’Autriche et la Suisse ont courageusement résisté. Mais les administrations Bush et Sarkozy ont reconvoqué tout monde début septembre… et arraché les ralliements un à un, menaçant les 6 gêneurs de rétorsions économiques et politiques.

Les accords passés prévoient de façon incroyable que l’AIEA inspectera en Inde… seulement les installations nucléaires qui ne servent pas à l’élaboration d’armes atomiques. Cet injustifiable contournement des règles de non prolifération donne de parfaits prétextes à tout pays qui, comme l’Iran ou la Corée du Nord, entend se doter de l’arme atomique. Comment justifier que ce qui est accordé aux uns soit refusé aux autres ?

En remerciement des la collaboration des autorités françaises aux manœuvre de l’administration Bush, l’Inde pourrait commander des réacteurs nucléaires à Areva : il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser. M Sarkozy n’a de fait aucune crédibilité quand il parle de lutte contre la prolifération nucléaire et quand il met en accusation l’Iran.

Une fois de plus, il est démontré que le nucléaire ne nuit pas seulement à l’environnement et aux êtres vivants, il contamine aussi gravement la démocratie.


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