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Déchets radioactifs : le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien aux jeunes emprisonnés

Communiqué du 31 juillet 2006



Vendredi 28 juillet, en marge du festival "Décibels contre la poubelle" organisé contre les projets d’enfouissement des déchets radioactifs, un groupe de jeunes a manifesté sa colère devant le site nucléaire de Bure (Meuse).

Des incidents ont éclaté avec la police et quatre jeunes ont été interpellés. Ils passeront en "comparution immédiate" mardi 1er août et risquent de lourdes peines de prison.

S’il n’est pas organisateur de cette manifestation spontanée, et s’il n’appelle jamais à des actions violentes, le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte par contre son soutien moral à ces jeunes meusiens qui sont légitimement révoltés : la région de Bure est occupée depuis plusieurs années par l’industrie nucléaire qui se prépare à y enfouir les déchets les plus radioactifs.

De l’aveu même de ses promoteurs, l’enfouissement des déchets nucléaires ne vise qu’à retarder le retour de la radioactivité à la surface. C’est donc un cadeau empoisonné pour les générations futures et un véritable crime contre l’avenir.

Les multinationales du nucléaire (EDF, Areva, CEA), les gouvernements et les diverses majorités qui se sont succédés ces dernières années portent l’entière responsabilité de la situation inextricable qui prévaut actuellement :

- d’immenses quantités de déchets radioactifs pour lesquels aucune solution n’existe

- l’enfouissement, décidé par les plus lâches des politiciens pour tenter de se débarrasser de LEURS déchets radioactifs.


Qui plus est, ces projets sont portés par une véritable "corruption légale" : d’immenses sommes d’argent public déversées dans la région pour acheter les consciences.

Malgré ces méthodes dignes des républiques bananières, l’immense majorité de la population est opposée à l’enfouissement des déchets radioactifs et réclame la parole : aux alentours de Bure, une pétition regroupe plus de 60 000 signatures pour exiger un référendum sur ce sujet. Les autorités la lui refusent obstinément. Ce formidable déni de démocratie ne peut que révolter et créer les conditions d’un durcissement de l’opposition à ce funeste projet, notamment au sein de la jeunesse.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la première chose à faire est d’arrêter de produire ces déchets mortels et donc d’arrêter au plus vite les centrales nucléaires. A fortiori, il est urgent d’annuler les projets de construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

Vendredi 28 juillet, en marge du festival "Décibels contre la poubelle" organisé contre les projets d’enfouissement des déchets radioactifs, un groupe de jeunes a manifesté sa colère devant le site nucléaire de Bure (Meuse).

Des incidents ont éclaté avec la police et quatre jeunes ont été interpellés. Ils passeront en "comparution immédiate" mardi 1er août et risquent de lourdes peines de prison.

S’il n’est pas organisateur de cette manifestation spontanée, et s’il n’appelle jamais à des actions violentes, le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte par contre son soutien moral à ces jeunes meusiens qui sont légitimement révoltés : la région de Bure est occupée depuis plusieurs années par l’industrie nucléaire qui se prépare à y enfouir les déchets les plus radioactifs.

De l’aveu même de ses promoteurs, l’enfouissement des déchets nucléaires ne vise qu’à retarder le retour de la radioactivité à la surface. C’est donc un cadeau empoisonné pour les générations futures et un véritable crime contre l’avenir.

Les multinationales du nucléaire (EDF, Areva, CEA), les gouvernements et les diverses majorités qui se sont succédés ces dernières années portent l’entière responsabilité de la situation inextricable qui prévaut actuellement :

- d’immenses quantités de déchets radioactifs pour lesquels aucune solution n’existe

- l’enfouissement, décidé par les plus lâches des politiciens pour tenter de se débarrasser de LEURS déchets radioactifs.


Qui plus est, ces projets sont portés par une véritable "corruption légale" : d’immenses sommes d’argent public déversées dans la région pour acheter les consciences.

Malgré ces méthodes dignes des républiques bananières, l’immense majorité de la population est opposée à l’enfouissement des déchets radioactifs et réclame la parole : aux alentours de Bure, une pétition regroupe plus de 60 000 signatures pour exiger un référendum sur ce sujet. Les autorités la lui refusent obstinément. Ce formidable déni de démocratie ne peut que révolter et créer les conditions d’un durcissement de l’opposition à ce funeste projet, notamment au sein de la jeunesse.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la première chose à faire est d’arrêter de produire ces déchets mortels et donc d’arrêter au plus vite les centrales nucléaires. A fortiori, il est urgent d’annuler les projets de construction de nouveaux réacteurs nucléaires.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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Thèmes
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