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Contribution "climat-énergie" : "Sortir du nucléaire" dénonce un projet qui occulte les pollutions du nucléaire

Communiqué du 2 juillet 2009



 Les documents de la conférence des 2 et 3 juillet occultent les pollutions du nucléaire
- Pour atteindre 23% d’énergies renouvelables en 2020, il faut s’attaquer au nucléaire


Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que, à travers le projet de "contribution climat-énergie", les autorités françaises entendent favoriser une fois de plus l’industrie nucléaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cette contribution est surnommée "taxe carbone", afin de ne pas s’attaquer aux pollutions radioactives et chimiques de l’industrie atomique.

Cette volonté de protéger l’atome est d’autant plus absurde que l’industrie nucléaire dans son ensemble, de la mine d’uranium au démantèlement des installations, émet aussi des gaz à effet de serre de façon non négligeable… et croissante (*)

Il suffit aussi de consulter les documents officiels concernant la "Conférence d’experts sur la contribution climat-énergie" des 2 et 3 juillet 2009 pour constater que les graves pollutions générées par l’industrie nucléaire sont totalement occultées (**).

Il convient aussi de dénoncer le cynisme des déclarations de Mme Jouanno qui explique que "la contribution climat-énergie n’exclut pas à terme le nucléaire". La formule "à terme" signifie "dans longtemps", voire "jamais".

Le gouvernement français, contraint par l’opinion publique d’agir en faveur de l’environnement, utilise tous les subterfuges pour protéger le nucléaire qui est pourtant une des énergies les plus polluantes. Ces manœuvres sont à rapprocher de celles qui ont permis à la France d’obtenir la présidence de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), dans le but de favoriser l’industrie nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la France a un objectif impératif, fixé au niveau de l’Union européenne, de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Pour atteindre cet objectif, il faut certes développer les énergies renouvelables, mais il faut aussi impérativement réduire le recours aux énergies non renouvelables… comme le nucléaire.

Les autorités françaises devraient donc annuler les projets de réacteurs nucléaires - y compris le chantier en cours de réacteur EPR à Flamanville - et fermer les réacteurs atteignant 30 ans comme ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme).



(*) https://www.lesoir.be/actualite/sciences_sante/co2-les-vices-caches-du-2008-11-26-666685.shtml

(**) Les pollutions causées par l’industrie nucléaire sont soigneusement occultées des documents officiels :
- Texte de Michel Rocard : https://www.contributionclimatenergie.fr/docs/noterocard2.pdf
- Livre blanc : https://www.contributionclimatenergie.fr/docs/livreblanc.pdf

 Les documents de la conférence des 2 et 3 juillet occultent les pollutions du nucléaire
- Pour atteindre 23% d’énergies renouvelables en 2020, il faut s’attaquer au nucléaire


Le Réseau "Sortir du nucléaire" estime que, à travers le projet de "contribution climat-énergie", les autorités françaises entendent favoriser une fois de plus l’industrie nucléaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cette contribution est surnommée "taxe carbone", afin de ne pas s’attaquer aux pollutions radioactives et chimiques de l’industrie atomique.

Cette volonté de protéger l’atome est d’autant plus absurde que l’industrie nucléaire dans son ensemble, de la mine d’uranium au démantèlement des installations, émet aussi des gaz à effet de serre de façon non négligeable… et croissante (*)

Il suffit aussi de consulter les documents officiels concernant la "Conférence d’experts sur la contribution climat-énergie" des 2 et 3 juillet 2009 pour constater que les graves pollutions générées par l’industrie nucléaire sont totalement occultées (**).

Il convient aussi de dénoncer le cynisme des déclarations de Mme Jouanno qui explique que "la contribution climat-énergie n’exclut pas à terme le nucléaire". La formule "à terme" signifie "dans longtemps", voire "jamais".

Le gouvernement français, contraint par l’opinion publique d’agir en faveur de l’environnement, utilise tous les subterfuges pour protéger le nucléaire qui est pourtant une des énergies les plus polluantes. Ces manœuvres sont à rapprocher de celles qui ont permis à la France d’obtenir la présidence de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), dans le but de favoriser l’industrie nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que la France a un objectif impératif, fixé au niveau de l’Union européenne, de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Pour atteindre cet objectif, il faut certes développer les énergies renouvelables, mais il faut aussi impérativement réduire le recours aux énergies non renouvelables… comme le nucléaire.

Les autorités françaises devraient donc annuler les projets de réacteurs nucléaires - y compris le chantier en cours de réacteur EPR à Flamanville - et fermer les réacteurs atteignant 30 ans comme ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme).



(*) https://www.lesoir.be/actualite/sciences_sante/co2-les-vices-caches-du-2008-11-26-666685.shtml

(**) Les pollutions causées par l’industrie nucléaire sont soigneusement occultées des documents officiels :
- Texte de Michel Rocard : https://www.contributionclimatenergie.fr/docs/noterocard2.pdf
- Livre blanc : https://www.contributionclimatenergie.fr/docs/livreblanc.pdf


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Nucléaire et climat