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Contaminations au tritium

Bugey - 2e importante fuite de tritium à la centrale

Article publié le 21 janvier 2015



Communiqué de presse de Sdn Bugey du 20 janvier 2015



Suite à la nouvelle fuite de tritium à Bugey et l’annonce de la prolongation de Bugey 5 jusqu’en 2022

Un communiqué du CNPE (en date du 9 janvier) révèle l’existence d’une nouvelle fuite de tritium dans les eaux souterraines du site de Bugey.

Nouvelle fuite ?... Oui, car, déjà, fin 2012, début 2013 la centrale avait « laissé échapper » des quantités très importantes de cette forme d’hydrogène radioactif. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la centrale nucléaire du Bugey ne serait pas fiable et laisserait fuir des éléments radioactifs en quantité ?

Dans la communication du CNPE, on peut lire que le tritium "présente une très faible énergie et une très faible toxicité́ pour l’homme et l’environnement ».

Or, le tritium, qui est un élément gazeux ou liquide, est très difficilement confinable ;

il traverse les métaux et le béton. L’industrie nucléaire a longtemps considéré cet élément radioactif -et continue de le présenter- comme inoffensif, mais des études récentes montrent que la toxicité du tritium a largement été sous-évaluée, notamment quand il est absorbé par l’organisme. Il pénètre alors dans l’ADN des cellules.

Ce n’est effectivement pas la première fuite de tritium à la centrale du Bugey, une affaire juridique est en cours pour la fuite survenue en 2012

Le 15 octobre 2012, l’exploitant de la centrale nucléaire du Bugey avait déclaré à l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) un événement ayant des conséquences pour l’environnement, relatif à une évolution très anormale de la teneur en tritium dans les eaux souterraines au droit du site. Il est à rappeler que la centrale se situe en amont de Lyon.

Le 22 février 2013, le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte pour pollution des eaux. Le Parquet de Bourg-en-Bresse a décidé d’engager des poursuites. L’affaire sera audiencée très prochainement.

Alors que l’ASN vient de prendre sa décision d’autoriser la prolongation du réacteur n° 5 jusqu’en 2022*, nous apprenons l’existence de cette nouvelle fuite de tritium. De toute évidence, cette installation nucléaire, qui a largement dépassé son temps initial de fonctionnement, est de plus en plus vétuste, et présente des signes très inquiétants en termes de sécurité et de santé publiques. Mais EDF s’acharne à maintenir coûte que coûte en activité cette installation alors que des signaux très alarmants se multiplient depuis des mois…Faut-il réellement attendre une véritable catastrophe pour réagir ? …NON, la centrale du Bugey n’est NI propre, NI fiable.

SDN Bugey réclame et exige l’arrêt de Bugey qui, en plus d’être un gouffre financier, représente un véritable danger pour les populations et les travailleurs.

(*ce réacteur n°5 est reconnu par cette même ASN comme …fuyard ! Il devra ainsi être soumis à de nouveaux tests d’étanchéité avant fin 2016… ! Mais, cela ne pose apparemment aucun problème : l’ASN autorise le fonctionnement d’un réacteur qui fuit…En 2022, il aura 43 ans, si tout va bien jusqu’à là…)

Suite à la nouvelle fuite de tritium à Bugey et l’annonce de la prolongation de Bugey 5 jusqu’en 2022

Un communiqué du CNPE (en date du 9 janvier) révèle l’existence d’une nouvelle fuite de tritium dans les eaux souterraines du site de Bugey.

Nouvelle fuite ?... Oui, car, déjà, fin 2012, début 2013 la centrale avait « laissé échapper » des quantités très importantes de cette forme d’hydrogène radioactif. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la centrale nucléaire du Bugey ne serait pas fiable et laisserait fuir des éléments radioactifs en quantité ?

Dans la communication du CNPE, on peut lire que le tritium "présente une très faible énergie et une très faible toxicité́ pour l’homme et l’environnement ».

Or, le tritium, qui est un élément gazeux ou liquide, est très difficilement confinable ;

il traverse les métaux et le béton. L’industrie nucléaire a longtemps considéré cet élément radioactif -et continue de le présenter- comme inoffensif, mais des études récentes montrent que la toxicité du tritium a largement été sous-évaluée, notamment quand il est absorbé par l’organisme. Il pénètre alors dans l’ADN des cellules.

Ce n’est effectivement pas la première fuite de tritium à la centrale du Bugey, une affaire juridique est en cours pour la fuite survenue en 2012

Le 15 octobre 2012, l’exploitant de la centrale nucléaire du Bugey avait déclaré à l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) un événement ayant des conséquences pour l’environnement, relatif à une évolution très anormale de la teneur en tritium dans les eaux souterraines au droit du site. Il est à rappeler que la centrale se situe en amont de Lyon.

Le 22 février 2013, le Réseau "Sortir du nucléaire" a déposé une plainte pour pollution des eaux. Le Parquet de Bourg-en-Bresse a décidé d’engager des poursuites. L’affaire sera audiencée très prochainement.

Alors que l’ASN vient de prendre sa décision d’autoriser la prolongation du réacteur n° 5 jusqu’en 2022*, nous apprenons l’existence de cette nouvelle fuite de tritium. De toute évidence, cette installation nucléaire, qui a largement dépassé son temps initial de fonctionnement, est de plus en plus vétuste, et présente des signes très inquiétants en termes de sécurité et de santé publiques. Mais EDF s’acharne à maintenir coûte que coûte en activité cette installation alors que des signaux très alarmants se multiplient depuis des mois…Faut-il réellement attendre une véritable catastrophe pour réagir ? …NON, la centrale du Bugey n’est NI propre, NI fiable.

SDN Bugey réclame et exige l’arrêt de Bugey qui, en plus d’être un gouffre financier, représente un véritable danger pour les populations et les travailleurs.

(*ce réacteur n°5 est reconnu par cette même ASN comme …fuyard ! Il devra ainsi être soumis à de nouveaux tests d’étanchéité avant fin 2016… ! Mais, cela ne pose apparemment aucun problème : l’ASN autorise le fonctionnement d’un réacteur qui fuit…En 2022, il aura 43 ans, si tout va bien jusqu’à là…)



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