La remise en cause par Areva et EDF de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est triplement inquiétante. Elle traduit d’abord le manque de confiance des industriels du nucléaire dans leur propre technique. En effet, les critiques de l’ASN sur la sûreté de l’EPR sont venues bien après les critiques d’autres autorités de sûreté, notamment finlandaises.
Dès lors, non seulement cette contestation montre l’embarras de l’exploitant pour répondre aux exigences de l’ASN mais, de surcroît, sera (...)