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Areva : "Sortir du nucléaire" demande l’annulation de l’augmentation de 33% du salaire de Mme Lauvergeon et propose au contraire une réduction de 55%... comme la cotation d’Areva en 2008

Communiqué du 17 avril 2009



 Areva, entreprise d’Etat, est au bord de la faillite et attend un renflouement public

- Il faut investir dans les énergies propres... pas dans le salaire de Mme Lauvergeon




Alors que de nombreux citoyens connaissent de graves difficultés financières, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l’augmentation de 33% de salaire obtenue par Mme Lauvergeon (présidente du directoire d’Areva), dont la rémunération est portée à 919.000 euros. Sans même aborder la question de fond sur l’industrie nucléaire, qu’il est légitime de considérer comme une grave nuisance, force est de constater que l’entreprise Areva, détenue par l’Etat, est au bord de la faillite.

De fait, non seulement Mme Lauvergeon ne doit pas être augmentée, mais son salaire devrait être considérablement réduit. A la bourse de Paris, la cotation d’Areva est passée de 820 euros en juin dernier à 325 à ce jour : -60% ! Pour la seule année 2008, la cotation d’Areva est passée de 785 à 350 euros, soit - 55%. C’est la décote qu’il convient donc d’appliquer au salaire de Mme Lauvergeon, au vu de ses déconvenues.

Ainsi, le chantier EPR d’Areva en Finlande, lancé en février 2005, tourne au désastre : déjà 38 mois de retard et 2,4 milliards d’euros de pénalité demandés par les Finlandais aux Français. Vendu 3 milliards d’euros, ce réacteur coûte donc en réalité 5,4 milliards… en attendant de nouveaux surcoûts.

De plus, le départ de Siemens, annoncé en janvier dernier, a pris au dépourvu Mme Lauvergeon qui doit trouver 2 milliards d’euros de plus pour racheter parts détenues par son ancien allié. Areva a déjà annulé, le 25 novembre 2008, son projet d’exploitation de la mine d’uranium Midwest au Canada. Autre déconvenue majeure pour Areva qui attendait beaucoup de ce marché : le 5 décembre, l’Afrique du Sud a annulé les 12 réacteurs qu’elle prétendait faire construire.

Par ailleurs, lors des nombreux déplacements à l’étranger de M Sarkozy, malgré des effets d’annonce tonitruants sur de supposées "ventes" d’EPR, seuls ont été signés des "accords de coopération" qui n’engagent à rien : les clients potentiels d’Areva ont noté l’incapacité d’EDF et d’Areva à construire l’EPR, dont l’avenir commercial est obéré.

Autre marché visé par Areva et qui tourne à la déconfiture : les USA. Le plan de relance de M. Obama a attribué zéro dollar au secteur nucléaire... qui espérait 50 milliards. De même, en Grande-Bretagne, Areva est tributaire d’éventuelles commandes d’EDF qui a racheté British energy au prix fort (juste avant la crise mondiale !). Du coup, EDF est lourdement endettée et à aussi perdu près de 60% en bourse...

Areva étant détenue par l’Etat, ce sont les citoyens de France qui paieront la note le moment venu. Il est encore temps de mettre un coup d’arrêt à cette folie, et d’empêcher M Sarkozy d’utiliser l’argent public pour renflouer Areva. Suivant l’exemple de M Obama aux USA, c’est dans les économies d’énergie et dans les énergies renouvelables qu’il faut investir... et non dans le salaire de Mme Lauvergeon.

 Areva, entreprise d’Etat, est au bord de la faillite et attend un renflouement public

- Il faut investir dans les énergies propres... pas dans le salaire de Mme Lauvergeon




Alors que de nombreux citoyens connaissent de graves difficultés financières, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l’augmentation de 33% de salaire obtenue par Mme Lauvergeon (présidente du directoire d’Areva), dont la rémunération est portée à 919.000 euros. Sans même aborder la question de fond sur l’industrie nucléaire, qu’il est légitime de considérer comme une grave nuisance, force est de constater que l’entreprise Areva, détenue par l’Etat, est au bord de la faillite.

De fait, non seulement Mme Lauvergeon ne doit pas être augmentée, mais son salaire devrait être considérablement réduit. A la bourse de Paris, la cotation d’Areva est passée de 820 euros en juin dernier à 325 à ce jour : -60% ! Pour la seule année 2008, la cotation d’Areva est passée de 785 à 350 euros, soit - 55%. C’est la décote qu’il convient donc d’appliquer au salaire de Mme Lauvergeon, au vu de ses déconvenues.

Ainsi, le chantier EPR d’Areva en Finlande, lancé en février 2005, tourne au désastre : déjà 38 mois de retard et 2,4 milliards d’euros de pénalité demandés par les Finlandais aux Français. Vendu 3 milliards d’euros, ce réacteur coûte donc en réalité 5,4 milliards… en attendant de nouveaux surcoûts.

De plus, le départ de Siemens, annoncé en janvier dernier, a pris au dépourvu Mme Lauvergeon qui doit trouver 2 milliards d’euros de plus pour racheter parts détenues par son ancien allié. Areva a déjà annulé, le 25 novembre 2008, son projet d’exploitation de la mine d’uranium Midwest au Canada. Autre déconvenue majeure pour Areva qui attendait beaucoup de ce marché : le 5 décembre, l’Afrique du Sud a annulé les 12 réacteurs qu’elle prétendait faire construire.

Par ailleurs, lors des nombreux déplacements à l’étranger de M Sarkozy, malgré des effets d’annonce tonitruants sur de supposées "ventes" d’EPR, seuls ont été signés des "accords de coopération" qui n’engagent à rien : les clients potentiels d’Areva ont noté l’incapacité d’EDF et d’Areva à construire l’EPR, dont l’avenir commercial est obéré.

Autre marché visé par Areva et qui tourne à la déconfiture : les USA. Le plan de relance de M. Obama a attribué zéro dollar au secteur nucléaire... qui espérait 50 milliards. De même, en Grande-Bretagne, Areva est tributaire d’éventuelles commandes d’EDF qui a racheté British energy au prix fort (juste avant la crise mondiale !). Du coup, EDF est lourdement endettée et à aussi perdu près de 60% en bourse...

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