Faire un don

Nos communiqués de presse

Accord nucléaire Sarkozy-Berlusconi : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce un nouveau coup de bluff

Communiqué du 24 février 2009



 La France n’a exporté qu’un réacteur (à la Finlande, qui s’en mord les doigts)
- M. Sarkozy n’a réellement vendu des réacteurs nucléaires… qu’à la France !


Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la politique des "effets d’annonce" développée depuis des mois par M Sarkozy qui, lors de ses déplacements à l’étranger, laisse croire que des réacteurs nucléaires (de type EPR) ont été vendus. Ce mardi, c’est avec son homologue italien Berlusconi - tout aussi pronucléaire… et tout aussi bluffeur - que M Sarkozy va tenter de conforter la fiction d’une industrie nucléaire française triomphante.

En réalité, la crise économique mondiale compromet la plupart des projets nucléaires annoncés ces derniers mois : le nucléaire nécessite de très lourds financements pour un retour sur investissement 25 ou 30 ans plus tard : une éternité pour un marché qui (sur)vit au jour le jour.

La politique d’effets d’annonce de M Sarkozy a pour objectif donner de la "légitimité" à la construction de réacteurs EPR… en France : celle-ci aurait bien raison d’en construire elle-même puisque de "nombreux" pays se bousculeraient pour lui en acheter. Or, la France n’a vendu qu’un seul EPR, en décembre 2003, à la Finlande. Cette dernière s’en mord d’ailleurs les doigts : le chantier compte à ce jour 38 mois de retard et 2,5 milliards d’euros de pertes que, légitimement, les Finlandais comptent bien faire payer… aux Français.

Lors des déplacements à l’étranger de M Sarkozy, de simples "mémorandum d’entente" ou "accords de coopération" ont été signés et n’engagent absolument à rien, bien qu’il y soit souvent fait mention de l’éventualité de construire des réacteurs EPR. Libye, Algérie, Maroc, Abou Dhabi, Arabie Saoudite, Jordanie, Afrique du Sud, Estonie, etc : autant d’annonces pour - c’est heureux - des réacteurs parfaitement virtuels. Déjà, l’Afrique du Sud a annulé, début décembre, les 12 réacteurs qu’elle prétendait construire.

Le 4 février dernier, l’Elysée a célébré la supposée "vente" de deux EPR à l’Inde. En réalité, un simple mémorandum qui n’engage à rien. De même, les deux EPR "vendus" à la Chine en novembre 2007 restent à l’état de projet. Quelques travaux de terrassement ont bien eu lieu mais aucune construction n’a été amorcée.

En Grande-Bretagne, EDF a dépensé 15 milliards juste avant la crise mondiale pour racheter British energy… qui en vaut trois fois moins aujourd’hui. Et aux USA, EDF a déboursé 5 milliards pour acquérir 50% des activités nucléaires de Constellation, entreprise en très grande difficulté. Surendettée, EDF doit juste… trouver des milliards pour construire des réacteurs. Or Londres ne donnera pas une livre et, aux USA, le plan de relance d’Obama a attribué… zéro dollar d’aide au secteur du nucléaire qui espérait 50 milliards !

En fait, M Sarkozy a bien vendu un réacteur EPR… à la France ! Fort de ce "succès commercial", il envisage désormais trois EPR pour la France, en comptant celui de Flamanville (Manche) dont le chantier accumule les déconvenues. L’Italien Enel peut bien signer ce mardi avec EDF un accord pour prendre 12,5% des parts des "prochains EPR". Il est légitime d’espérer que cela fasse 12,5%...de rien !

Comme tous les pays de l’Union européenne, la France et l’Italie ont des objectifs fermes à atteindre en matière d’énergies renouvelables (20% en moyenne en 2020). Investir dans le nucléaire, énergie non renouvelable, empêchera d’atteindre ces objectifs et entraînera de lourdes amendes de la part de Bruxelles...

 La France n’a exporté qu’un réacteur (à la Finlande, qui s’en mord les doigts)
- M. Sarkozy n’a réellement vendu des réacteurs nucléaires… qu’à la France !


Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la politique des "effets d’annonce" développée depuis des mois par M Sarkozy qui, lors de ses déplacements à l’étranger, laisse croire que des réacteurs nucléaires (de type EPR) ont été vendus. Ce mardi, c’est avec son homologue italien Berlusconi - tout aussi pronucléaire… et tout aussi bluffeur - que M Sarkozy va tenter de conforter la fiction d’une industrie nucléaire française triomphante.

En réalité, la crise économique mondiale compromet la plupart des projets nucléaires annoncés ces derniers mois : le nucléaire nécessite de très lourds financements pour un retour sur investissement 25 ou 30 ans plus tard : une éternité pour un marché qui (sur)vit au jour le jour.

La politique d’effets d’annonce de M Sarkozy a pour objectif donner de la "légitimité" à la construction de réacteurs EPR… en France : celle-ci aurait bien raison d’en construire elle-même puisque de "nombreux" pays se bousculeraient pour lui en acheter. Or, la France n’a vendu qu’un seul EPR, en décembre 2003, à la Finlande. Cette dernière s’en mord d’ailleurs les doigts : le chantier compte à ce jour 38 mois de retard et 2,5 milliards d’euros de pertes que, légitimement, les Finlandais comptent bien faire payer… aux Français.

Lors des déplacements à l’étranger de M Sarkozy, de simples "mémorandum d’entente" ou "accords de coopération" ont été signés et n’engagent absolument à rien, bien qu’il y soit souvent fait mention de l’éventualité de construire des réacteurs EPR. Libye, Algérie, Maroc, Abou Dhabi, Arabie Saoudite, Jordanie, Afrique du Sud, Estonie, etc : autant d’annonces pour - c’est heureux - des réacteurs parfaitement virtuels. Déjà, l’Afrique du Sud a annulé, début décembre, les 12 réacteurs qu’elle prétendait construire.

Le 4 février dernier, l’Elysée a célébré la supposée "vente" de deux EPR à l’Inde. En réalité, un simple mémorandum qui n’engage à rien. De même, les deux EPR "vendus" à la Chine en novembre 2007 restent à l’état de projet. Quelques travaux de terrassement ont bien eu lieu mais aucune construction n’a été amorcée.

En Grande-Bretagne, EDF a dépensé 15 milliards juste avant la crise mondiale pour racheter British energy… qui en vaut trois fois moins aujourd’hui. Et aux USA, EDF a déboursé 5 milliards pour acquérir 50% des activités nucléaires de Constellation, entreprise en très grande difficulté. Surendettée, EDF doit juste… trouver des milliards pour construire des réacteurs. Or Londres ne donnera pas une livre et, aux USA, le plan de relance d’Obama a attribué… zéro dollar d’aide au secteur du nucléaire qui espérait 50 milliards !

En fait, M Sarkozy a bien vendu un réacteur EPR… à la France ! Fort de ce "succès commercial", il envisage désormais trois EPR pour la France, en comptant celui de Flamanville (Manche) dont le chantier accumule les déconvenues. L’Italien Enel peut bien signer ce mardi avec EDF un accord pour prendre 12,5% des parts des "prochains EPR". Il est légitime d’espérer que cela fasse 12,5%...de rien !

Comme tous les pays de l’Union européenne, la France et l’Italie ont des objectifs fermes à atteindre en matière d’énergies renouvelables (20% en moyenne en 2020). Investir dans le nucléaire, énergie non renouvelable, empêchera d’atteindre ces objectifs et entraînera de lourdes amendes de la part de Bruxelles...


Le saviez-vous ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" est un véritable contre-pouvoir citoyen. Totalement indépendants de l’État, nous dépendons exclusivement du soutien de nos donateur⋅ices. C’est grâce à votre soutien financier que nous pouvons nous permettre de tout mettre en œuvre pour offrir aux générations futures l’espoir d’un avenir sans risques nucléaires. Aidez-nous à obtenir cet objectif et à nous permettre de continuer la lutte au quotidien contre cette énergie mortifère et pour promouvoir la sobriété énergétique et les alternatives renouvelables.

Faire un don



 Presse

Pour toute sollicitation médiatique, merci de contacter Marion Rivet, chargée de communication et des relations extérieures.

marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


Grâce à vos dons, nous agissons !