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A 7 minutes d’un Tchernobyl suédois - Le 25 juillet, l’Europe a frôlé la catastrophe nucléaire

Communiqué du 5 août 2006



Il faut lancer immédiatement la sortie du nucléaire la plus rapide possible et, a fortiori, annuler tous les projets de nouveaux réacteurs nucléaires.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire l’attention de l’opinion publique sur la réalité du risque nucléaire qui menace plus que jamais l’ensemble de la population. Devant l’aveuglement pronucléaire de la quasi-totalité des "responsables" politiques, c’est à la population d’intervenir tant qu’il en est encore temps.

L’industrie nucléaire ne cesse de répéter que Tchernobyl était avant tout une "catastrophe soviétique" mais, le 25 juillet 2006, c’est sur un réacteur de technologie occidentale, et à cause de composants allemands, qu’une catastrophe nucléaire a été frôlée à la centrale nucléaire suédoise de Forsmark.

« C’est le hasard qui a évité qu’une fusion du cœur ne se produise » affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, le spécialiste Lars-Olov Höglund : c’est lui qui a dirigé la construction de la centrale nucléaire de Forsmark, il connaît donc parfaitement ce réacteur. « C’est l’évènement le plus dangereux depuis Three Mile Island et Tchernobyl » a-t-il déclaré le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet.

Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, explique lui aussi que, à Forsmark on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité, a-t-il déclaré au TAZ, « une telle chose n’aurait jamais dû se produire. »

Le parc nucléaire français est lui aussi menaçant :

Les 58 réacteurs nucléaires de la France sont particulièrement menacés par le "risque générique" qui peut entraîner une catastrophe ou, au mieux, la fermeture de tout ou partie du parc nucléaire. En vérité, cela devrait déjà être le cas car la plupart des réacteurs français présentent des défaillances majeures :

Exemple 1 : circuits de refroidissement

- risque d’obturation des circuits de recirculation (circuits de refroidissement qui doivent refroidir le cœur du réacteur en situation accidentelle (concerne les 58 réacteurs nucléaires français)

- risque de défaillance des pompes de ces mêmes circuits de recirculation (les 20 réacteurs de 1300 MW)

Exemple 2 : risque sismique : la plupart des réacteurs nucléaires français sont inadaptés au risque sismique. Dès le lundi 26 mai 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait des documents internes à EDF et révélait l’affaire par communiqué : "Séismes et centrales nucléaires : les chiffres de l’Autorité de sûreté nucléaire et d’EDF diffèrent gravement. EDF tente d’étouffer l’affaire en menant des actions « au plus haut niveau. » Le 23 juin 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait une synthèse et accusait gravement EDF : "Séismes et centrales nucléaires : la vérité éclate. EDF a falsifié des données sismiques." Aucune attaque pour "diffamation" n’a été menée par EDF contre le Réseau "Sortir du nucléaire". Depuis, rien n’a été fait… mais le risque est toujours là.

Faut-il attendre un "Tchernobyl en France" ? Il faut changer totalement de politique énergétique et fermer au plus vite les réacteurs nucléaires, avant que le pire ne se produise.

Cf. L’insécurité nucléaire : bientôt un Tchernobyl en France ? (juin 2006), livre de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" (https://tchernobyl.en.france.free.fr)

Il faut lancer immédiatement la sortie du nucléaire la plus rapide possible et, a fortiori, annuler tous les projets de nouveaux réacteurs nucléaires.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" attire l’attention de l’opinion publique sur la réalité du risque nucléaire qui menace plus que jamais l’ensemble de la population. Devant l’aveuglement pronucléaire de la quasi-totalité des "responsables" politiques, c’est à la population d’intervenir tant qu’il en est encore temps.

L’industrie nucléaire ne cesse de répéter que Tchernobyl était avant tout une "catastrophe soviétique" mais, le 25 juillet 2006, c’est sur un réacteur de technologie occidentale, et à cause de composants allemands, qu’une catastrophe nucléaire a été frôlée à la centrale nucléaire suédoise de Forsmark.

« C’est le hasard qui a évité qu’une fusion du cœur ne se produise » affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, le spécialiste Lars-Olov Höglund : c’est lui qui a dirigé la construction de la centrale nucléaire de Forsmark, il connaît donc parfaitement ce réacteur. « C’est l’évènement le plus dangereux depuis Three Mile Island et Tchernobyl » a-t-il déclaré le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet.

Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, explique lui aussi que, à Forsmark on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité, a-t-il déclaré au TAZ, « une telle chose n’aurait jamais dû se produire. »

Le parc nucléaire français est lui aussi menaçant :

Les 58 réacteurs nucléaires de la France sont particulièrement menacés par le "risque générique" qui peut entraîner une catastrophe ou, au mieux, la fermeture de tout ou partie du parc nucléaire. En vérité, cela devrait déjà être le cas car la plupart des réacteurs français présentent des défaillances majeures :

Exemple 1 : circuits de refroidissement

- risque d’obturation des circuits de recirculation (circuits de refroidissement qui doivent refroidir le cœur du réacteur en situation accidentelle (concerne les 58 réacteurs nucléaires français)

- risque de défaillance des pompes de ces mêmes circuits de recirculation (les 20 réacteurs de 1300 MW)

Exemple 2 : risque sismique : la plupart des réacteurs nucléaires français sont inadaptés au risque sismique. Dès le lundi 26 mai 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait des documents internes à EDF et révélait l’affaire par communiqué : "Séismes et centrales nucléaires : les chiffres de l’Autorité de sûreté nucléaire et d’EDF diffèrent gravement. EDF tente d’étouffer l’affaire en menant des actions « au plus haut niveau. » Le 23 juin 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" publiait une synthèse et accusait gravement EDF : "Séismes et centrales nucléaires : la vérité éclate. EDF a falsifié des données sismiques." Aucune attaque pour "diffamation" n’a été menée par EDF contre le Réseau "Sortir du nucléaire". Depuis, rien n’a été fait… mais le risque est toujours là.

Faut-il attendre un "Tchernobyl en France" ? Il faut changer totalement de politique énergétique et fermer au plus vite les réacteurs nucléaires, avant que le pire ne se produise.

Cf. L’insécurité nucléaire : bientôt un Tchernobyl en France ? (juin 2006), livre de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" (https://tchernobyl.en.france.free.fr)


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