On s’est pincé, fort, à la lecture d’un rapport ahurissant émanant de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et destiné à la direction de l’usine Comurhex de Pierrelatte, dans la Drôme. Filiale d’Areva, le géant du nucléaire, elle fabrique le tiers de l’hexafluorure d’uranium mondial, précurseur du combustible des centrales nucléaires. Début septembre, l’ASN se livre à un contrôle de routine pour tester les capacités de la Comurhex à réagir à une situation d’urgence. Le rapport est gratiné (...)