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Réunion publique

Civaux (86) - Poitou-Charentes


Jeudi 6 novembre 2008


18h30 à la salle des fêtes de Civaux (86).

La centrale de Civaux soumet à enquête publique un dossier ayant pour objectif le renouvellement des arrêtés l’autorisant à prélever l’eau de la Vienne et à rejeter des effluents radioactifs et chimiques dans l’air et dans l’eau.

Cette enquête est ouverte jusqu’au 13 novembre. Chacun peut s’exprimer dans les cahiers mis à disposition du public à la Préfecture de Poitiers, à la Sous-Préfecture de Montmorillon, dans les mairies des communes environnant Civaux et bordant la Vienne jusqu’à Chinon (37).

Les enjeux sont grands ; en effet, cette-fois-ci, les autorisations accordées, le seront à titre définitif. Pour le plus visible, à première lecture du dossier, une augmentation conséquente des rejets de tritium et des prélèvements d’eau .

Nous invitons donc le plus grand nombre à s’exprimer sur les cahiers d’enquête et lors de cette réunion publique.

Association ARDAN
siège social : mairie de l’Isle-Jourdain
86150 L’ISLE-JOURDAIN
Contact : 05 49 48 95 49
granger28@wanadoo.fr

Le contexte général :

Pour le public invité à donner son avis sur la demande que fait EDF de pomper davantage d’eau dans la Vienne et par conséquent d’augmenter ses rejets radio-actifs et chimiques, l’examen du dossier présenté nous apparaît comme un exercice de communication de la part de l’exploitant.

Les acteurs de l’industrie nucléaire civile et militaire, comme tous les industriels, ont leurs projets : produire davantage, prospecter dans le monde les possibilités d’assurer leur avenir en approvisionnement de minerai d’uranium, prendre des participations dans d’autres groupes énergétiques en France comme à l’étranger et exporter leurs centrales.

Après avoir quadrillé son territoire en implantant une vingtaine de centrales (58 réacteurs), ce qui fait de la France le pays au monde le plus nucléarisé, l’industrie de l’atome est largement en surproduction par rapport aux besoins globaux en électricité. Cette surproduction ne profite qu’à nos voisins européens dont certains, alors qu’ils ont choisi de sortir du nucléaire, se fournissent en électricité dans notre pays en nous laissant, la charge et les inconvénients liés aux déchets dont ils ne voulaient ni la production ni la gestion chez eux.

En tant qu’association de protection de l’environnement, nous émettons un avis défavorable aux demandes de l’exploitant.

Polluer plus pour pouvoir produire plus, c’est en gros ce que demande EDF. On ne pense pas que cela lui sera refusé. Pourtant, comment concilier ces demandes avec les nouvelles exigences « vertueuses » affichées depuis le « Grenelle de l’environnement ».

Alors que l’on devrait aller vers moins de consommation d’électricité et un développement des énergies renouvelables, EDF anticipe comme elle l’a toujours fait sur de supposées demandes accrues de consommation. C’est pourtant l’industrie nucléaire pour justifier son caractère incontournable qui a toujours poussé à davantage de consommation, y compris pour le chauffage dans les bâtiments publics et privés nous faisant tous ses clients captifs, donc indirectement responsables des retombées indésirables présentes et à venir liées à l’utilisation de l’atome.

Le public n’ignore plus que toute industrie minimise ou nie farouchement les nuisances liées à son fonctionnement. C’est le principe même de toute bonne communication. Pourtant, dans le cas de l’amiante par exemple, malgré les connaissances de ses risques, on a refusé pendant des dizaines d’années de reconnaître ce qui est maintenant admis. La société en paiera le prix encore longtemps.

18h30 à la salle des fêtes de Civaux (86).

La centrale de Civaux soumet à enquête publique un dossier ayant pour objectif le renouvellement des arrêtés l’autorisant à prélever l’eau de la Vienne et à rejeter des effluents radioactifs et chimiques dans l’air et dans l’eau.

Cette enquête est ouverte jusqu’au 13 novembre. Chacun peut s’exprimer dans les cahiers mis à disposition du public à la Préfecture de Poitiers, à la Sous-Préfecture de Montmorillon, dans les mairies des communes environnant Civaux et bordant la Vienne jusqu’à Chinon (37).

Les enjeux sont grands ; en effet, cette-fois-ci, les autorisations accordées, le seront à titre définitif. Pour le plus visible, à première lecture du dossier, une augmentation conséquente des rejets de tritium et des prélèvements d’eau .

Nous invitons donc le plus grand nombre à s’exprimer sur les cahiers d’enquête et lors de cette réunion publique.

Association ARDAN
siège social : mairie de l’Isle-Jourdain
86150 L’ISLE-JOURDAIN
Contact : 05 49 48 95 49
granger28@wanadoo.fr

Le contexte général :

Pour le public invité à donner son avis sur la demande que fait EDF de pomper davantage d’eau dans la Vienne et par conséquent d’augmenter ses rejets radio-actifs et chimiques, l’examen du dossier présenté nous apparaît comme un exercice de communication de la part de l’exploitant.

Les acteurs de l’industrie nucléaire civile et militaire, comme tous les industriels, ont leurs projets : produire davantage, prospecter dans le monde les possibilités d’assurer leur avenir en approvisionnement de minerai d’uranium, prendre des participations dans d’autres groupes énergétiques en France comme à l’étranger et exporter leurs centrales.

Après avoir quadrillé son territoire en implantant une vingtaine de centrales (58 réacteurs), ce qui fait de la France le pays au monde le plus nucléarisé, l’industrie de l’atome est largement en surproduction par rapport aux besoins globaux en électricité. Cette surproduction ne profite qu’à nos voisins européens dont certains, alors qu’ils ont choisi de sortir du nucléaire, se fournissent en électricité dans notre pays en nous laissant, la charge et les inconvénients liés aux déchets dont ils ne voulaient ni la production ni la gestion chez eux.

En tant qu’association de protection de l’environnement, nous émettons un avis défavorable aux demandes de l’exploitant.

Polluer plus pour pouvoir produire plus, c’est en gros ce que demande EDF. On ne pense pas que cela lui sera refusé. Pourtant, comment concilier ces demandes avec les nouvelles exigences « vertueuses » affichées depuis le « Grenelle de l’environnement ».

Alors que l’on devrait aller vers moins de consommation d’électricité et un développement des énergies renouvelables, EDF anticipe comme elle l’a toujours fait sur de supposées demandes accrues de consommation. C’est pourtant l’industrie nucléaire pour justifier son caractère incontournable qui a toujours poussé à davantage de consommation, y compris pour le chauffage dans les bâtiments publics et privés nous faisant tous ses clients captifs, donc indirectement responsables des retombées indésirables présentes et à venir liées à l’utilisation de l’atome.

Le public n’ignore plus que toute industrie minimise ou nie farouchement les nuisances liées à son fonctionnement. C’est le principe même de toute bonne communication. Pourtant, dans le cas de l’amiante par exemple, malgré les connaissances de ses risques, on a refusé pendant des dizaines d’années de reconnaître ce qui est maintenant admis. La société en paiera le prix encore longtemps.

Documents à télécharger

  Remarques relatives à l’enquête



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