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Agenda

18
avr

Projection-débat "Le soleil et la mort : Tchernobyl et après"

Tulle (19) - Limousin


Mercredi 18 avril 2007


"Le soleil et la mort : Tchernobyl et après"

Projection-débat du film de Bernard Debord, en sa présence (2006 - 82 min)
20h30 salle Latreille à Tulle (19).

Soirée proposée par l’association Peuple et Culture Corrèze en partenariat avec le Collectif corrézien pour la sortie du nucléaire.

Projection gratuite suivie d’une rencontre avec le réalisateur Bernard Debord "Tout le monde a entendu parler d’une explosion qui a eu lieu 26 avril 1986, quelque part dans le bloc soviétique. Mais qui s’intéresse aux populations de la zone irradiée ? Tchernobyl, vingt ans après. Les "liquidateurs" meurent encore en silence, des enfants naissent et grandissent, nourris à l’atome qui tue à petit feu toute une population condamnée à l’ignorance.

Le réalisateur, après une investigation de six ans, brise, grâce à ce documentaire, la "conspiration du silence" imposée par les autorités biélorusses et l’Agence internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Qui connaît, en effet, la véritable étendue des dégâts ? Le degré de contamination de l’environnement ? Les effets sur la santé des millions de personnes qui habitent la zone irradiée ? Le nombre de mutations génétiques et de malformations induites ?

Selon Bernard Debord, "on assiste dans ces régions à une catastrophe génétique et à un processus de mort lente qui peuvent se reproduire ailleurs". À l’appui de ce constat, une rencontre avec Youri Bandajevsky, savant biélorusse travaillant sur les mutations résultant de la propagation de petites doses de césium dans l’organisme.

En 2001, le scientifique, déjà en résidence surveillée après la publication des résultats - inquiétants - de son étude, est condamné à huit ans de prison. En Biélorussie, impossible donc d’évoquer la menace croissante de l’atome. Pire, le discours officiel soutient l’idée du recul de l’irradition et de ses effets.Une thèse que contestent d’autres scientifiques, comme le professeur Vassily Nesterenko. Ex-directeur de l’Institut de l’énergie atomique, ce dernier, aujourd’hui à la tête d’une organisation indépendante de contrôle de la radioactivité, affirme que 9 enfants sur 10 en ont un taux trop élevé dans l’organisme. Conséquence de cette exposition sournoise et quotidienne aux radiations ? Un nombre de maladies et d’anomalies génétiques en augmentation constante. Une tragédie annoncée à laquelle Youri Bandajevsky "ne veut pas [se] résigner en tant que médecin... ll [lui] est impossible de garder le silence".

À la veille du vingtième anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rendu public un rapport sur les conséquences de "l’accident". Le bilan, qui ne tient toujours pas compte des effets à long terme de la radioactivité, est de 59 morts des suites de l’explosion et de 9 décès d’enfants dus au cancer de la thyroïde. 4.000 personnes sont pourtant actuellement atteintes de ce type de cancer en Biélorussie...

Cette histoire est celle d’un peuple victime du négationnisme des puissants de ce monde et de la peur de savoir de ses contemporains, c’est un temps prométhéen où seule une poignée d’hommes et de femmes médecins et scientifiques des territoires rongés par l’atome s’obstinent à ne pas détourner les yeux."

Mention spéciale du jury au Festival de Clermont-Ferrand 2006. Prix du meilleur film politique et social du Big Muddy Film Festival (EU) 2007.

Plus d’infos :
Peuple et Culture Corrèze https://pec19-doc.blogspot.com
Collectif corrézien pour la sortie du nucléaire : 05 55 29 09 58 / 05 55 25 76 33

"Le soleil et la mort : Tchernobyl et après"

Projection-débat du film de Bernard Debord, en sa présence (2006 - 82 min)
20h30 salle Latreille à Tulle (19).

Soirée proposée par l’association Peuple et Culture Corrèze en partenariat avec le Collectif corrézien pour la sortie du nucléaire.

Projection gratuite suivie d’une rencontre avec le réalisateur Bernard Debord "Tout le monde a entendu parler d’une explosion qui a eu lieu 26 avril 1986, quelque part dans le bloc soviétique. Mais qui s’intéresse aux populations de la zone irradiée ? Tchernobyl, vingt ans après. Les "liquidateurs" meurent encore en silence, des enfants naissent et grandissent, nourris à l’atome qui tue à petit feu toute une population condamnée à l’ignorance.

Le réalisateur, après une investigation de six ans, brise, grâce à ce documentaire, la "conspiration du silence" imposée par les autorités biélorusses et l’Agence internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Qui connaît, en effet, la véritable étendue des dégâts ? Le degré de contamination de l’environnement ? Les effets sur la santé des millions de personnes qui habitent la zone irradiée ? Le nombre de mutations génétiques et de malformations induites ?

Selon Bernard Debord, "on assiste dans ces régions à une catastrophe génétique et à un processus de mort lente qui peuvent se reproduire ailleurs". À l’appui de ce constat, une rencontre avec Youri Bandajevsky, savant biélorusse travaillant sur les mutations résultant de la propagation de petites doses de césium dans l’organisme.

En 2001, le scientifique, déjà en résidence surveillée après la publication des résultats - inquiétants - de son étude, est condamné à huit ans de prison. En Biélorussie, impossible donc d’évoquer la menace croissante de l’atome. Pire, le discours officiel soutient l’idée du recul de l’irradition et de ses effets.Une thèse que contestent d’autres scientifiques, comme le professeur Vassily Nesterenko. Ex-directeur de l’Institut de l’énergie atomique, ce dernier, aujourd’hui à la tête d’une organisation indépendante de contrôle de la radioactivité, affirme que 9 enfants sur 10 en ont un taux trop élevé dans l’organisme. Conséquence de cette exposition sournoise et quotidienne aux radiations ? Un nombre de maladies et d’anomalies génétiques en augmentation constante. Une tragédie annoncée à laquelle Youri Bandajevsky "ne veut pas [se] résigner en tant que médecin... ll [lui] est impossible de garder le silence".

À la veille du vingtième anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rendu public un rapport sur les conséquences de "l’accident". Le bilan, qui ne tient toujours pas compte des effets à long terme de la radioactivité, est de 59 morts des suites de l’explosion et de 9 décès d’enfants dus au cancer de la thyroïde. 4.000 personnes sont pourtant actuellement atteintes de ce type de cancer en Biélorussie...

Cette histoire est celle d’un peuple victime du négationnisme des puissants de ce monde et de la peur de savoir de ses contemporains, c’est un temps prométhéen où seule une poignée d’hommes et de femmes médecins et scientifiques des territoires rongés par l’atome s’obstinent à ne pas détourner les yeux."

Mention spéciale du jury au Festival de Clermont-Ferrand 2006. Prix du meilleur film politique et social du Big Muddy Film Festival (EU) 2007.

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