En quittant Areva pour Rosatom, l’allemand Siemens modifie profondément le paysage nucléaire mondial. Revue des forces en présence.
Sergueï Kirienko a le sourire. Le patron de Rosatom, la puissante agence russe de l’énergie atomique, vient de réussir un joli coup. Le 3 mars, cet ancien Premier ministre, aujourd’hui le Monsieur Nucléaire russe, a annoncé la création d’un joint-venture avec l’allemand Siemens. Les deux groupes s’allient pour vendre des centrales nucléaires clefs en main, (...)