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Importation d’électricité : "Sortir du nucléaire" pointe la vulnérabilité de la France atomique

Communiqué du 3 juillet 2009



La contribution "climat-énergie" doit viser aussile nucléaire si la France veut éviter des black-out



Hier jeudi 2 juillet, la France a importé massivement de l’électricité depuis la Grande-Bretagne (*). Il est d’ailleurs assez probable que la France doive importer de l’électricité pendant une bonne partie de l’été, comme c’est déjà systématiquement le cas l’hiver. La cause première de cette situation est la surconsommation d’électricité développée en France depuis des décennies par les pouvoirs publics et par EDF dans le but de "justifier" le programme nucléaire.

Certes, les importations d’hier sont aussi dues à des données conjoncturelles : une forte chaleur et les conséquences de la grève des travailleurs intérimaires du nucléaire. Mais ces évènements sont amenés à se reproduire, en particulier les canicules qui sont de plus en plus fréquentes et intenses avec le réchauffement climatique.

Il faut donc noter que c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse comme tentent de le faire croire les publicités d’EDF, d’Areva, et les discours venus de l’Elysée ou de Matignon. Les canicules de 2003 et 2006 ont d’ailleurs déjà démontré la vulnérabilité du parc nucléaire : le refroidissement des réacteurs étant compromis, EDF avait été contraint d’en stopper plusieurs… et d’importer de l’électricité.

Notons que le changement climatique se manifeste aussi par des tempêtes, comme celles de décembre 1999 et de janvier 2009, qui ont à nouveau démontré l’absurdité du système nucléaire, extrêmement centralisé, et qui nécessite de transporter l’électricité avec des centaines de kilomètres de lignes THT (Très haute tension), lesquelles sont très vulnérables face aux tempêtes : des millions de citoyens se sont retrouvés sans électricité.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", cette situation d’importation électrique montre que la "contribution climat-énergie" envisagée par les autorités françaises doit absolument s’appliquer au nucléaire et pas seulement aux énergies dites "carbonnées". A défaut, la France nucléaire, et son option absurde du chauffage électrique, est condamnée à des "black-out" de plus en plus nombreux.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle aussi que la France a un objectif impératif, fixé au niveau de l’Union européenne, de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Pour atteindre cet objectif, il faut certes développer les énergies renouvelables, mais il faut aussi impérativement économiser l’énergie et réduire le recours aux énergies non renouvelables… comme le nucléaire. Les autorités françaises devraient donc annuler les projets de réacteurs nucléaires - y compris le chantier en cours de réacteur EPR à Flamanville - et fermer les réacteurs atteignant 30 ans comme ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme).


(*) cf The Times : https://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/utilities/article6626811.ece

La contribution "climat-énergie" doit viser aussile nucléaire si la France veut éviter des black-out



Hier jeudi 2 juillet, la France a importé massivement de l’électricité depuis la Grande-Bretagne (*). Il est d’ailleurs assez probable que la France doive importer de l’électricité pendant une bonne partie de l’été, comme c’est déjà systématiquement le cas l’hiver. La cause première de cette situation est la surconsommation d’électricité développée en France depuis des décennies par les pouvoirs publics et par EDF dans le but de "justifier" le programme nucléaire.

Certes, les importations d’hier sont aussi dues à des données conjoncturelles : une forte chaleur et les conséquences de la grève des travailleurs intérimaires du nucléaire. Mais ces évènements sont amenés à se reproduire, en particulier les canicules qui sont de plus en plus fréquentes et intenses avec le réchauffement climatique.

Il faut donc noter que c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse comme tentent de le faire croire les publicités d’EDF, d’Areva, et les discours venus de l’Elysée ou de Matignon. Les canicules de 2003 et 2006 ont d’ailleurs déjà démontré la vulnérabilité du parc nucléaire : le refroidissement des réacteurs étant compromis, EDF avait été contraint d’en stopper plusieurs… et d’importer de l’électricité.

Notons que le changement climatique se manifeste aussi par des tempêtes, comme celles de décembre 1999 et de janvier 2009, qui ont à nouveau démontré l’absurdité du système nucléaire, extrêmement centralisé, et qui nécessite de transporter l’électricité avec des centaines de kilomètres de lignes THT (Très haute tension), lesquelles sont très vulnérables face aux tempêtes : des millions de citoyens se sont retrouvés sans électricité.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", cette situation d’importation électrique montre que la "contribution climat-énergie" envisagée par les autorités françaises doit absolument s’appliquer au nucléaire et pas seulement aux énergies dites "carbonnées". A défaut, la France nucléaire, et son option absurde du chauffage électrique, est condamnée à des "black-out" de plus en plus nombreux.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle aussi que la France a un objectif impératif, fixé au niveau de l’Union européenne, de 23% d’énergies renouvelables en 2020. Pour atteindre cet objectif, il faut certes développer les énergies renouvelables, mais il faut aussi impérativement économiser l’énergie et réduire le recours aux énergies non renouvelables… comme le nucléaire. Les autorités françaises devraient donc annuler les projets de réacteurs nucléaires - y compris le chantier en cours de réacteur EPR à Flamanville - et fermer les réacteurs atteignant 30 ans comme ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme).


(*) cf The Times : https://business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/utilities/article6626811.ece


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