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Fuite d’uranium au Tricastin : le Réseau "Sortir du nucléaire" soupçonne Areva de rétention délibérée d’information

Communiqué du 9 juillet 2008



Areva espérait certainement pouvoir cacher la vérité avant de se rendre à l’évidence

Le Réseau "Sortir du nucléaire" soupçonne Areva de rétention délibérée d’information et, de fait, de mise en danger volontaire de la population, dans l’affaire de la fuite d’uranium sur le site nucléaire du Tricastin mardi 8 juillet. Il est nécessaire de rappeler que c’est bien Areva qui est propriétaire de la Socatri, l’usine responsable de cet accident.

Il faut prendre la mesure de la gravité de la rétention d’information : c’est, selon l’aveu des autorités, au moins douze heures après l’accident que les populations ont commencé à être informées. Il ne serait pas étonnant que le délai ait en réalité été encore plus important. Dans tous les cas, il est vraisemblable que des gens ont été contaminés lors de baignades ou en buvant. (*)

On peut véritablement penser que, dans un premier temps, Areva a pensé pouvoir cacher l’existence de cet accident, avant de se rendre à l’évidence : l’ampleur du rejet fait que, tôt ou tard, l’affaire aurait été connue. Il y a donc vraisemblablement eu mise en danger délibérée de la population, avec de possibles contaminations.

De façon générale, cette rétention d’information permet de douter des informations données par Areva : puisqu’ils ont caché la vérité à cette occasion, comment leur faire confiance le reste du temps ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que l’industrie nucléaire fait courir continuellement à la population un risque intolérable. Faut-il attendre un Tchernobyl français avant de prendre les décisions qui s’imposent ? Un rassemblement antinucléaire européen, samedi 12 juillet (14 h place de la République) à Paris, permettra aux citoyens d’exprimer la nécessité de sortir du nucléaire.


(*) Même lorsque le niveau de radioactivité est faible, une contamination est très grave car des particules radioactives se fixent sur des organes et attaquent directement les cellules. C’est alors un cancer quasi assuré en quelques années.

Areva espérait certainement pouvoir cacher la vérité avant de se rendre à l’évidence

Le Réseau "Sortir du nucléaire" soupçonne Areva de rétention délibérée d’information et, de fait, de mise en danger volontaire de la population, dans l’affaire de la fuite d’uranium sur le site nucléaire du Tricastin mardi 8 juillet. Il est nécessaire de rappeler que c’est bien Areva qui est propriétaire de la Socatri, l’usine responsable de cet accident.

Il faut prendre la mesure de la gravité de la rétention d’information : c’est, selon l’aveu des autorités, au moins douze heures après l’accident que les populations ont commencé à être informées. Il ne serait pas étonnant que le délai ait en réalité été encore plus important. Dans tous les cas, il est vraisemblable que des gens ont été contaminés lors de baignades ou en buvant. (*)

On peut véritablement penser que, dans un premier temps, Areva a pensé pouvoir cacher l’existence de cet accident, avant de se rendre à l’évidence : l’ampleur du rejet fait que, tôt ou tard, l’affaire aurait été connue. Il y a donc vraisemblablement eu mise en danger délibérée de la population, avec de possibles contaminations.

De façon générale, cette rétention d’information permet de douter des informations données par Areva : puisqu’ils ont caché la vérité à cette occasion, comment leur faire confiance le reste du temps ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que l’industrie nucléaire fait courir continuellement à la population un risque intolérable. Faut-il attendre un Tchernobyl français avant de prendre les décisions qui s’imposent ? Un rassemblement antinucléaire européen, samedi 12 juillet (14 h place de la République) à Paris, permettra aux citoyens d’exprimer la nécessité de sortir du nucléaire.


(*) Même lorsque le niveau de radioactivité est faible, une contamination est très grave car des particules radioactives se fixent sur des organes et attaquent directement les cellules. C’est alors un cancer quasi assuré en quelques années.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Uranium et mines  Tricastin