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Fuite d’uranium au Tricastin : Le Réseau "Sortir du nucléaire" va déposer une plainte contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) - L’ASN cherche à masquer ses propres responsabilités

Communiqué du 11 juillet 2008



L’ASN cherche à masquer ses propres responsabilités

Fuite d’uranium au Tricastin : Le Réseau "Sortir du nucléaire" va déposer une plainte contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)


Tout en se félicitant de la fermeture de la Socatri, usine responsable d’une grave fuite d’uranium dans la nuit de lundi à mardi, le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse l’Autorité de sûreté nucléaire de chercher à cacher ses propres responsabilités, qui sont lourdes. Plus généralement, les citoyens doivent prendre acte de ce que la "sûreté nucléaire", supposée être exemplaire en France, n’est en réalité qu’un mythe inventé de toute pièce pour rendre "acceptable" le risque nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" va déposer une plainte contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) car celle-ci, après avoir été informée par Socatri-Areva de la fuite d’uranium, a attendu plusieurs heures avant d’alerter les autorités, mettant ainsi délibérément en danger les citoyens. Ainsi, le directeur général de l’ASN, Jean-Christophe Niel, reconnaît que "l’ASN a été prévenue vers 07H30 le matin" mais il ajoute que "l’exploitant a pris la mesure de l’importance du rejet vers midi" (cf dépêches agences de presse), comme si la mission de l’ASN n’était pas de prendre elle-même conscience des risques et de prendre immédiatement les décisions qui s’imposent. Ce n’est donc qu’en début d’après midi que l’alerte a été donnée.

L’ASN a donc délibérément choisi de ne pas informer les autorités (préfectures, etc), perdant ainsi 5 heures d’autant plus précieuses que c’est en tout début de matinée, au moment les radios sont très écoutées, qu’il était possible d’avertir efficacement les citoyens afin qu’ils ne se baignent pas ou ne boivent pas dans la journée. Pourquoi l’ASN a-t-elle perdu ces heures précieuses ? Pourquoi cette mise en danger délibérée de la population ? L’ASN a-t-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ?

Par ailleurs, il est incroyable qu’il ait fallu un accident nucléaire pour que l’ASN s’aperçoive subitement que l’état de l’usine Socatri nécessite l’arrêt de son fonctionnement : l’ASN a-t-elle été incompétente en ne détectatnt pas cette situation, ou bien a-t-elle fait preuve d’une coupable permissivité ? En tout état de cause, s’il est évident que la Socatri-AREVA est coupable, il en est certainement de même pour l’ASN dont les responsabilités doivent être sanctionnées.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer à un Rassemblement antinucléaire européen samedi 12 juillet à Paris (14h pl de la République). es animations auront lieu dès le matin sur la place de la République, et un Colloque international se tiendra à 20h avec de nombreux invités d’Europe... et d’au delà.

L’ASN cherche à masquer ses propres responsabilités

Fuite d’uranium au Tricastin : Le Réseau "Sortir du nucléaire" va déposer une plainte contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)


Tout en se félicitant de la fermeture de la Socatri, usine responsable d’une grave fuite d’uranium dans la nuit de lundi à mardi, le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse l’Autorité de sûreté nucléaire de chercher à cacher ses propres responsabilités, qui sont lourdes. Plus généralement, les citoyens doivent prendre acte de ce que la "sûreté nucléaire", supposée être exemplaire en France, n’est en réalité qu’un mythe inventé de toute pièce pour rendre "acceptable" le risque nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" va déposer une plainte contre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) car celle-ci, après avoir été informée par Socatri-Areva de la fuite d’uranium, a attendu plusieurs heures avant d’alerter les autorités, mettant ainsi délibérément en danger les citoyens. Ainsi, le directeur général de l’ASN, Jean-Christophe Niel, reconnaît que "l’ASN a été prévenue vers 07H30 le matin" mais il ajoute que "l’exploitant a pris la mesure de l’importance du rejet vers midi" (cf dépêches agences de presse), comme si la mission de l’ASN n’était pas de prendre elle-même conscience des risques et de prendre immédiatement les décisions qui s’imposent. Ce n’est donc qu’en début d’après midi que l’alerte a été donnée.

L’ASN a donc délibérément choisi de ne pas informer les autorités (préfectures, etc), perdant ainsi 5 heures d’autant plus précieuses que c’est en tout début de matinée, au moment les radios sont très écoutées, qu’il était possible d’avertir efficacement les citoyens afin qu’ils ne se baignent pas ou ne boivent pas dans la journée. Pourquoi l’ASN a-t-elle perdu ces heures précieuses ? Pourquoi cette mise en danger délibérée de la population ? L’ASN a-t-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ?

Par ailleurs, il est incroyable qu’il ait fallu un accident nucléaire pour que l’ASN s’aperçoive subitement que l’état de l’usine Socatri nécessite l’arrêt de son fonctionnement : l’ASN a-t-elle été incompétente en ne détectatnt pas cette situation, ou bien a-t-elle fait preuve d’une coupable permissivité ? En tout état de cause, s’il est évident que la Socatri-AREVA est coupable, il en est certainement de même pour l’ASN dont les responsabilités doivent être sanctionnées.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer à un Rassemblement antinucléaire européen samedi 12 juillet à Paris (14h pl de la République). es animations auront lieu dès le matin sur la place de la République, et un Colloque international se tiendra à 20h avec de nombreux invités d’Europe... et d’au delà.


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 Uranium et mines  Tricastin