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Fuite d’uranium au Tricastin : pourquoi l’Autorité de sûreté nucléaire a-t-elle attendu plusieurs heures avant de donner l’alerte ?

Communiqué du 10 juillet 2008



 Areva a tardé à avertir l’ASN, mais celle-ci a ensuite perdu plusieurs heures précieuses
- L’ASN aurait-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ?


Dans ses déclarations, l’ASN met en cause, à juste titre, l’entreprise Socatri-AREVA : cette dernière a attendu de longues heures entre lundi soir et mardi matin avant d’avertir l’ASN, pensant peut-être pouvoir cacher l’existence même de la fuite d’uranium.

Mais l’ASN est elle aussi coupable de rétention d’informations pendant plusieurs heures.

Ainsi, le directeur général de l’ASN, Jean-Christophe Niel, reconnaît que "l’ASN a été prévenue vers 07H30 le matin" mais il ajoute que "l’exploitant a pris la mesure de l’importance du rejet vers midi" (cf dépêches agences de presse), comme si la mission de l’ASN n’était pas de prendre elle-même conscience des risques et de prendre immédiatement les décisions qui s’imposent. Ce n’est donc qu’en début d’après midi que l’alerte a été donnée.

L’ASN a donc délibérément choisi de ne pas informer les autorités (préfectures, etc), perdant ainsi 5 heures d’autant plus précieuses que c’est en tout début de matinée, au moment les radios sont très écoutées, qu’il était possible d’avertir efficacement les citoyens afin qu’ils ne se baignent pas ou ne boivent pas dans la journée.

Pourquoi l’ASN a-t-elle perdu ces heures précieuses ? Pourquoi cette mise en danger délibérée de la population ? L’ASN a-t-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ? L’ASN n’aurait ensuite donnée l’alerte qu’après avoir compris que l’ampleur du rejet le rendrait tôt ou tard détectable par des organismes indépendants comme la Criirad.

En tout état de cause, s’il est évident que la Socatri-AREVA est coupable, il en est certainement de même pour l’ASN dont les responsabilités doivent être établies et sanctionnées.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer à un Rassemblement antinucléaire européen samedi 12 juillet à Paris (14h pl de la République). es animations auront lieu dès le matin sur la place de la République, et un Colloque international se tiendra à 20h avec de nombreux invités d’Europe... et d’au delà.

 Areva a tardé à avertir l’ASN, mais celle-ci a ensuite perdu plusieurs heures précieuses
- L’ASN aurait-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ?


Dans ses déclarations, l’ASN met en cause, à juste titre, l’entreprise Socatri-AREVA : cette dernière a attendu de longues heures entre lundi soir et mardi matin avant d’avertir l’ASN, pensant peut-être pouvoir cacher l’existence même de la fuite d’uranium.

Mais l’ASN est elle aussi coupable de rétention d’informations pendant plusieurs heures.

Ainsi, le directeur général de l’ASN, Jean-Christophe Niel, reconnaît que "l’ASN a été prévenue vers 07H30 le matin" mais il ajoute que "l’exploitant a pris la mesure de l’importance du rejet vers midi" (cf dépêches agences de presse), comme si la mission de l’ASN n’était pas de prendre elle-même conscience des risques et de prendre immédiatement les décisions qui s’imposent. Ce n’est donc qu’en début d’après midi que l’alerte a été donnée.

L’ASN a donc délibérément choisi de ne pas informer les autorités (préfectures, etc), perdant ainsi 5 heures d’autant plus précieuses que c’est en tout début de matinée, au moment les radios sont très écoutées, qu’il était possible d’avertir efficacement les citoyens afin qu’ils ne se baignent pas ou ne boivent pas dans la journée.

Pourquoi l’ASN a-t-elle perdu ces heures précieuses ? Pourquoi cette mise en danger délibérée de la population ? L’ASN a-t-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ? L’ASN n’aurait ensuite donnée l’alerte qu’après avoir compris que l’ampleur du rejet le rendrait tôt ou tard détectable par des organismes indépendants comme la Criirad.

En tout état de cause, s’il est évident que la Socatri-AREVA est coupable, il en est certainement de même pour l’ASN dont les responsabilités doivent être établies et sanctionnées.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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 Uranium et mines  Tricastin