7 juin 2018
Le 7 juin 2018 au matin, les secours ont été appelés sur le site nucléaire de Penly en raison d’une fuite d’hydrogène. Ce gaz, hautement explosif et inflammable, est stocké sur place car il est utilisé pour refroidir certains équipements.
Cet incident intervient quelques jours après que l’exploitant du site ait annoncé la découverte récente des plusieurs erreurs commises en 2016 lors d’opérations de maintenance : des pièces ont été montées à l’envers sur le système de refroidissement à l’arrêt du réacteur 2 et sur le circuit d’injection de sécurité du réacteur 1. Il a donc fallu plus de 2 années pour que ces erreurs soient découvertes. Heureusement, la fuite d’hydrogène du 7 juin a été découverte plus rapidement.
Le 7 juin
Appel des secours extérieurs sans intervention sur un parc à gaz de la centrale EDF de Penly
Jeudi 7 juin à 8h30, une alarme signale un échappement d’hydrogène [1] au niveau de la zone de stockage des bouteilles de gaz de la centrale nucléaire de Penly. Cette zone est située en dehors des bâtiments industriels, à l’air libre.
Les équipes de la centrale se rendent immédiatement sur place et isolent l’échappement d’hydrogène. Le parc à gaz est mis en sécurité. En parallèle et en application stricte de nos procédures, les secours extérieurs sont prévenus. Arrivés sur site à 9h14 et repartis à 9h31, ils ne sont pas intervenus.
Cet événement n’a eu aucune incidence ni sur l’environnement, ni sur la sûreté des installations.
L’unité de production n°1 est à disposition du réseau électrique national. L’unité de production n°2 est à l’arrêt pour maintenance depuis le 28 avril 2018.
La direction du site a communiqué cette information à l’ASN, à la Préfecture, à la CLIN et aux maires de proximité de la centrale de Penly
[1] L’hydrogène permet de refroidir l’alternateur, situé en salle des machines, qui transforme l’énergie mécanique des turbines en courant électrique (partie non nucléaire des installations).