7 avril 2017
La dégradation de plusieurs bornes de raccordement électrique a provoqué l’indisponibilité partielle du système de ventilation de la salle des commandes du réacteur 2 pendant près de 4 mois
Le 07/03/2017
Indisponibilité partielle du système de ventilation de la salle des commandes de l’unité de production n°2
Depuis le 3 mars 2017, l’unité de production n°2 de la centrale de Nogent-sur-Seine est en arrêt programmé pour assurer le renouvellement d’une partie du combustible et la réalisation d’opérations de maintenance.
Dans le cadre de cet arrêt, le 3 avril 2017, un contrôle visuel est réalisé sur des coffrets et armoires électriques assurant l’alimentation du système de ventilation de la salle des commandes de l’unité de production n°2. Lors de ce contrôle, les équipes de la centrale constatent une dégradation sur 3 bornes de raccordement électrique de l’un de ces coffrets. Immédiatement, une analyse est lancée et le remplacement des bornes est réalisé.
En raison de l’indisponibilité partielle du système de ventilation de la salle des commandes de l’unité de production n°2, la direction de la centrale de Nogent-sur-Seine a déclaré cet événement significatif sûreté, le 6 avril 2017, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
Le 21/04/2017
Indisponibilité partielle du système de ventilation de la salle de commande du réacteur 2
Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 3 avril 2017, lors de l’arrêt du réacteur pour rechargement de combustible, l’exploitant réalise un contrôle du système de filtration de la ventilation de la salle de commande. Il est alors constaté une trace d’échauffement sur une borne de raccordement électrique du système de conditionnement de l’air situé en amont des filtres, sur une des deux voies redondantes de ce système. Après analyse l’exploitant considère ce système partiellement indisponible.
Le matériel impliqué permet notamment d’assécher l’air afin de garantir l’efficacité du filtrage de l’iode radioactif qui pourrait être présent dans l’environnement du site lors d’un accident. En cas de défaillance de ce système, l’habitabilité de la salle de commande du réacteur et donc la capacité de l’exploitant à le piloter depuis cet endroit, pourraient être remises en cause.
Ces équipements ne sont pas en service en fonctionnement normal, hormis lors des essais périodiques destinés à en vérifier l’efficacité. Le dernier essai datant du 7 décembre 2016, la dégradation observée et l’indisponibilité partielle du système considéré peuvent remonter à cette même date, alors même que les règles générales d’exploitation en vigueur n’autorisent pas cette indisponibilité plus de 3 jours. En situation accidentelle, l’autre voie aurait permis d’assurer la fonction assignée à ces équipements.
L’exploitant a procédé à la remise en conformité immédiate de l’installation et a vérifié l’absence de dégradation similaire sur le réacteur n°1 ainsi que sur l’autre voie du réacteur n° 2.
Cet incident, qui n’a pas eu de conséquence sur le fonctionnement normal de l’installation, a été classée au niveau 1 de l’échelle INES pour non-respect des règles générales d’exploitation du réacteur en vigueur.