6 octobre 2018
Samedi 6 octobre 2018 en pleine nuit, la turbine du réacteur 2 s’est arrêtée, entrainant de fait un arrêt automatique du réacteur. Ce que l’exploitant présente comme une "déconnexion du réseau électrique" est en réalité un dispositif de protection du cœur qui se déclenche automatiquement lorsqu’une situation anormale est détectée. L’origine de l’arrêt de la turbine, sur le coup inconnue des équipes d’EDF, a finalement été identifiée. Mais n’a pas été précisée au public lors de la communication sur le redémarrage de l’installation le lendemain.
Samedi 6 octobre 2018 à 1h00, l’unité de production n°2 de la centrale de Chooz a été déconnectée du réseau électrique national suite à l’arrêt intempestif de sa turbine, survenu dans le cadre d’un essai périodique. Pour rappel, la turbine est située dans la partie non-nucléaire de l’installation. Les équipes de la centrale mènent actuellement les investigations afin d’identifier l’origine de cet arrêt intempestif et d’apporter les corrections nécessaires en vue de procéder aux opérations de redémarrage de l’installation.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel, ni sur l’environnement et a fait l’objet d’une communication auprès des pouvoirs publics.
L’unité de production n°1 est en fonctionnement.
Dimanche 7 octobre 2018 à 9h15, l’unité de production n°2 de la centrale de Chooz a été reconnectée au réseau électrique national. Elle a atteint sa pleine puissance à 12h32.
Elle avait été déconnectée du réseau électrique le samedi 6 octobre 2018 suite à l’arrêt intempestif de sa turbine, située dans la partie non nucléaire des installations. Les investigations menées par les équipes de la centrale ont permis d’identifier la cause du déclenchement et de la corriger afin de permettre le redémarrage de l’unité en toute sûreté.
Les deux unités de production de la centrale de Chooz sont en fonctionnement.