27 octobre 1999
Suite à des contrôles réalisés en prévision du passage à l’an 2000, un défaut de refroidissement a été découvert sur les générateurs diesels de secours des réacteurs de 1 300 MW.
PARIS, 22 novembre - L’autorité de sûreté nucléaire a révisé à la hausse lundi 1e degré de gravité d’un problème technique affectant les groupes électrogènes de secours de plusieurs centrales nucléaires en France.
Les modifications imposées par cet incident, signalé par EDF 1e 27 octobre, "seront terminées pour le passage à l’an 2000, pour lequel Ia fiabilité des groupes électrogènes prend une imporLance toute particulière", assure 1a Direction de la sûreté des installations nucléaires (DSTN) dans un communiqué.
Le problème, d’abord déclaré au niveau 1, le plus bas de l’échelle de gravité INES (Echelle internationale des événements nucléaires), a été requalifié au niveau 2. C’est le deuxième incident. de cette gravité pour l’année en cours.
Le problème affecte les groupes électrogènes de tous les réacteurs nucléaires de 1 300 mégaWatts (centrales de Belleville, Cattenom, Flamanville, Golfech, Nogent.-sur-Seine, Paluel, Penly et Saint.-Alban) précise la DSIN.
Chaque réacteur est équipé de deux groupes électrogènes Diesel qui doivent fournir 1’électricité nécessaire au fonctionnement des dispositifs de sauvegarde du réacteur en cas de coupure du réseau électrigue.
Depuis 1997, EDF a détecté des défaillances dans ces équipements, dues à "la rupture d’une goupille d’une vanne du circuit de refroidissement du groupe électrogène, qui entraîne Ie blocage de cette vanne en position fermée et l’interruption du refroidissement du moteur Diesel.", explique la DSIN. EIle attribue l’usure prématurée des goupilles à des défauts de montage des vannes.
Pour la DSIN, "ces défauts sont de nature à dégrader notablement la fiabilité de matériels importants pour la sûreté nucléaire". De plus, ils touchent tous les groupes électrogènes de même type, note la DSIN, qui reproche à EDF d’avoir tardé à signaler ce problème.
C’est pourquoi elle a décidé, vendredi, "de reclasser au niveau 2 de l’échelle INES cet incident qui avait ét.é initialement déclaré par EDF au niveau l.
Reuters