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Agenda

13
avr
30
avr
Spectacles

Exposition "Terres Vacantes"

Paris (2e) - Ile-de-France


Lundi 13 avril 2015 / Jeudi 30 avril 2015


En Mairie du 2e arrondissement de Paris, 8 rue de la Banque (Métro Bourse)



Entrée libre. Lundi - vendredi : 8h30 à 17h Jeudi : 8h30 à 19h30

Vernissage le lundi 13 avril à 18h30

En octobre 2014, Patrick Chapuis (photographe) et Alissa Descotes-Toyosaki (journaliste) se sont rendus dans le nord du Niger afin de réaliser pour le magazine Géo un reportage sur la problématique des terres dites « vacantes ».

Les « terres vacantes », ce sont ces terres uranifères et sans titre de propriété. Exploitées à volonté pour nos besoins en électricité, elles interrogent sur nos choix énergétiques et sur la lente disparition des nomades.

Au Niger, les nomades touaregs et peuls parcourent depuis toujours le désert au gré des pâturages. Cependant, l’arrivée des sociétés minières a bouleversé ce mode de vie : les troupeaux meurent. Autour d’Arlit, une cité perdue au bout de la « route de l’uranium » où Areva exploite depuis 40 ans deux mines, l’herbe ne pousse plus. Les malformations congénitales chez les bêtes mais aussi les humains sont abondantes. Le constat est identique dans le village d’Azelik où la société uranifère sino-nigérienne Somina déverse ses eaux usées dans les oueds.

Malgré son rang de quatrième producteur mondial d’uranium, le Niger n’en tire que 4,3% de son revenu total et reste à 90% un pays sans électricité.

Cette exposition entre dans le cadre d’un cycle organisé par la Mairie du 2e arrondissement de Paris. Voir le programme.

Contact Mairie : 01 53 29 75 02

Entrée libre. Lundi - vendredi : 8h30 à 17h Jeudi : 8h30 à 19h30

Vernissage le lundi 13 avril à 18h30

En octobre 2014, Patrick Chapuis (photographe) et Alissa Descotes-Toyosaki (journaliste) se sont rendus dans le nord du Niger afin de réaliser pour le magazine Géo un reportage sur la problématique des terres dites « vacantes ».

Les « terres vacantes », ce sont ces terres uranifères et sans titre de propriété. Exploitées à volonté pour nos besoins en électricité, elles interrogent sur nos choix énergétiques et sur la lente disparition des nomades.

Au Niger, les nomades touaregs et peuls parcourent depuis toujours le désert au gré des pâturages. Cependant, l’arrivée des sociétés minières a bouleversé ce mode de vie : les troupeaux meurent. Autour d’Arlit, une cité perdue au bout de la « route de l’uranium » où Areva exploite depuis 40 ans deux mines, l’herbe ne pousse plus. Les malformations congénitales chez les bêtes mais aussi les humains sont abondantes. Le constat est identique dans le village d’Azelik où la société uranifère sino-nigérienne Somina déverse ses eaux usées dans les oueds.

Malgré son rang de quatrième producteur mondial d’uranium, le Niger n’en tire que 4,3% de son revenu total et reste à 90% un pays sans électricité.

Cette exposition entre dans le cadre d’un cycle organisé par la Mairie du 2e arrondissement de Paris. Voir le programme.

Contact Mairie : 01 53 29 75 02




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