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Sortir du nucléaire n°77



Printemps 2018

Editorial

Déchets, réacteurs, armes, stop aux folies nucléaires

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°77 - Printemps 2018

 Déchets radioactifs


D’hier à demain, de la mine aux déchets, on le sait : le nucléaire est dangereux pour les citoyens et leur environnement ! Pourtant, les travailleurs d’Orange, soumis à la radioactivité de parafoudres, eux ne le savaient pas. Quant à ceux d’EDF, ils s’inquiètent : “Quand un accident arrive, ce n’est jamais celui qui était prévu“. Les riverains des anciennes mines d’uranium en Auvergne s’associent avec ceux des fleuves en aval, Loire et Vienne, a n de garder une vigilance sur la qualité de l’eau. Les déchets les plus radioactifs ne sont pas encore stockés à Bure, car la lutte contre CIGEO s’intensifie malgré une répression féroce. Et pendant que pleuvent les grenades sur les opposants, Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État de Nicolas Hulot, en passant par la Lorraine avec ses gros sabots, distribue de l’argent public pour acheter les consciences en guise de dialogue.

© B. Cottier

De Tchernobyl à Fukushima, de Regane à Mururoa, le nucléaire qu’il soit civil ou militaire, constitue une catastrophe ingérable... Naoto Kan, le Premier ministre japonais en exercice au moment de la catastrophe de Fukushima, l’a bien compris : depuis, il est devenu antinucléaire (voir dans ce numéro sa tournée en France pour tenter de convaincre les politiques français et européens). Au même moment, grâce au vote organisé par la France Insoumise, plus de 292 000 personnes se sont exprimées en France pour la sortie du nucléaire comme source d’électricité. Alors que les projets citoyens d’investissement dans le photovoltaïque se développent, que les coûts des énergies renouvelables poursuivent leur baisse, les rendant compétitives par rapport au “nouveau“ nucléaire, les banques continuent encore d’investir dans la filière. Pourtant les coûts du démantèlement restent flous.

Et le très court et trop restreint débat qui se déroule entre mars et juin sur la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie paraît encore renvoyer à après-demain la sortie du nucléaire civil. Verra-t-on un jour la France signer le récent et historique Traité International d’Interdiction des Armes Nucléaires, premier pas vers une abolition, une élimination de ces armes apocalyptiques sur toute la planète ?

Le combat est à poursuivre aujourd’hui et encore demain sur les deux fronts, tant le nucléaire militaire est la raison d’être du nucléaire civil. C’est l’axe de la campagne que mène actuellement le Réseau en lien avec d’autres associations nationales.

Le Réseau "Sortir du nucléaire"

D’hier à demain, de la mine aux déchets, on le sait : le nucléaire est dangereux pour les citoyens et leur environnement ! Pourtant, les travailleurs d’Orange, soumis à la radioactivité de parafoudres, eux ne le savaient pas. Quant à ceux d’EDF, ils s’inquiètent : “Quand un accident arrive, ce n’est jamais celui qui était prévu“. Les riverains des anciennes mines d’uranium en Auvergne s’associent avec ceux des fleuves en aval, Loire et Vienne, a n de garder une vigilance sur la qualité de l’eau. Les déchets les plus radioactifs ne sont pas encore stockés à Bure, car la lutte contre CIGEO s’intensifie malgré une répression féroce. Et pendant que pleuvent les grenades sur les opposants, Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État de Nicolas Hulot, en passant par la Lorraine avec ses gros sabots, distribue de l’argent public pour acheter les consciences en guise de dialogue.

© B. Cottier

De Tchernobyl à Fukushima, de Regane à Mururoa, le nucléaire qu’il soit civil ou militaire, constitue une catastrophe ingérable... Naoto Kan, le Premier ministre japonais en exercice au moment de la catastrophe de Fukushima, l’a bien compris : depuis, il est devenu antinucléaire (voir dans ce numéro sa tournée en France pour tenter de convaincre les politiques français et européens). Au même moment, grâce au vote organisé par la France Insoumise, plus de 292 000 personnes se sont exprimées en France pour la sortie du nucléaire comme source d’électricité. Alors que les projets citoyens d’investissement dans le photovoltaïque se développent, que les coûts des énergies renouvelables poursuivent leur baisse, les rendant compétitives par rapport au “nouveau“ nucléaire, les banques continuent encore d’investir dans la filière. Pourtant les coûts du démantèlement restent flous.

Et le très court et trop restreint débat qui se déroule entre mars et juin sur la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie paraît encore renvoyer à après-demain la sortie du nucléaire civil. Verra-t-on un jour la France signer le récent et historique Traité International d’Interdiction des Armes Nucléaires, premier pas vers une abolition, une élimination de ces armes apocalyptiques sur toute la planète ?

Le combat est à poursuivre aujourd’hui et encore demain sur les deux fronts, tant le nucléaire militaire est la raison d’être du nucléaire civil. C’est l’axe de la campagne que mène actuellement le Réseau en lien avec d’autres associations nationales.

Le Réseau "Sortir du nucléaire"



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