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Centrale de Penly : « jouer le jeu » d’une catastrophe nucléaire ?

Communiqué du 8 septembre 2010



Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 883 associations agréée pour la protection de l’environnement
Communiqué de presse du 8 septembre 2010

Le jeudi 9 septembre est organisée une simulation d’accident nucléaire autour de la centrale nucléaire de Penly (Seine Maritime), avec évacuation de nombreux riverains. Le Sous-préfet a officiellement invité la population à « jouer le jeu » d’une catastrophe nucléaire.

Les enfants de Tchernobyl ne jouent pas à ce genre de jeu : 4 sur 5 sont actuellement malades de la radioactivité, 24 ans après l’explosion du réacteur. Pour les salariés des centrales, l’irradiation, avec son lot de cancers, leucémies et mutations génétiques, n’est pas "ludique". C’est leur réalité quotidienne, en particulier pour les sous-traitants, qui encaissent 80% des doses sans suivi médical spécifique.

Steven Mitchell, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire", rappelle la réalité : « Le nucléaire n’est pas un jeu : c’est un fléau mortel. En cas d’explosion d’un réacteur, toute une région est rayée de la carte. Et on a vu cet été, avec les incendies russes, que des poisons radioactifs peuvent repartir dans l’atmosphère plusieurs décennies après un accident. Les exercices d’évacuation cherchent surtout à banaliser le risque nucléaire, et à endormir les riverains. Avant Tchernobyl, les autorités mentaient effrontément en parlant de « risque zéro ». Aujourd’hui le mensonge continue, quand EDF SA parle de « risques maîtrisés ». Les autorités françaises refusent déjà de voir la hausse des leucémies chez les enfants vivant à proximité des centrales, par exemple. Le mensonge nucléaire, ça suffit ! L’avenir n’est pas au nucléaire, mais aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie : voilà la vérité. Les investissements pour réduire les consommations énergétiques et développer les énergies renouvelables restent dramatiquement faibles en France, si on les compare à ceux de nos voisins européens. »

La gestion post-accidentelle est une fumisterie. Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la meilleure solution en terme de protection civile a toujours été la fermeture de toutes les centrales nucléaires, et l’abandon du futur EPR.

Contact presse dans la zone évacuée : Alain Correa 06 70 39 97 45

Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 883 associations agréée pour la protection de l’environnement
Communiqué de presse du 8 septembre 2010

Le jeudi 9 septembre est organisée une simulation d’accident nucléaire autour de la centrale nucléaire de Penly (Seine Maritime), avec évacuation de nombreux riverains. Le Sous-préfet a officiellement invité la population à « jouer le jeu » d’une catastrophe nucléaire.

Les enfants de Tchernobyl ne jouent pas à ce genre de jeu : 4 sur 5 sont actuellement malades de la radioactivité, 24 ans après l’explosion du réacteur. Pour les salariés des centrales, l’irradiation, avec son lot de cancers, leucémies et mutations génétiques, n’est pas "ludique". C’est leur réalité quotidienne, en particulier pour les sous-traitants, qui encaissent 80% des doses sans suivi médical spécifique.

Steven Mitchell, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire", rappelle la réalité : « Le nucléaire n’est pas un jeu : c’est un fléau mortel. En cas d’explosion d’un réacteur, toute une région est rayée de la carte. Et on a vu cet été, avec les incendies russes, que des poisons radioactifs peuvent repartir dans l’atmosphère plusieurs décennies après un accident. Les exercices d’évacuation cherchent surtout à banaliser le risque nucléaire, et à endormir les riverains. Avant Tchernobyl, les autorités mentaient effrontément en parlant de « risque zéro ». Aujourd’hui le mensonge continue, quand EDF SA parle de « risques maîtrisés ». Les autorités françaises refusent déjà de voir la hausse des leucémies chez les enfants vivant à proximité des centrales, par exemple. Le mensonge nucléaire, ça suffit ! L’avenir n’est pas au nucléaire, mais aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie : voilà la vérité. Les investissements pour réduire les consommations énergétiques et développer les énergies renouvelables restent dramatiquement faibles en France, si on les compare à ceux de nos voisins européens. »

La gestion post-accidentelle est une fumisterie. Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la meilleure solution en terme de protection civile a toujours été la fermeture de toutes les centrales nucléaires, et l’abandon du futur EPR.

Contact presse dans la zone évacuée : Alain Correa 06 70 39 97 45


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23

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