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Nos communiqués de presse

Canicule et nucléaire - Dérogations pour les rejets d’eau chaude : le faux bilan d’EDF pour la canicule 2003

Communiqué du 23 juillet 2006



 Important : la dégradation de l’environnement est pire avec les centrales nucléaires… qui ne bénéficient pas de dérogations !

- Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie la chronologie des infractions commises par EDF pendant la canicule 2003


En demandant des dérogations pour rejeter dans les rivières de l’eau plus chaude que les limites légales, EDF a affirmé (dans son communiqué du 22 juillet 2006) :


"Un dispositif similaire avait été mis en place en 2003, lors de la précédente vague de chaleur et aucun impact sur la faune ou la flore n’avait été constaté."

Cette affirmation est infondée.

Il suffit de se reporter au Compte rendu de la réunion du Comité national de suivi des rejets d’eau exceptionnels des centrales de production d’électricité (Séances du 21 août et du 3 septembre 2003) pour lire :


"Selon EDF il apparaît que la complexité des phénomènes physico-chimiques, leurs inter-relations et l’influence des particularités locales entraînent des difficultés d’interprétation des mesures concernant ces paramètres. Cela rend d’autant plus délicate l’évaluation de l’impact induit par les rejets."

En clair, EDF ne sait pas grand-chose des conséquences des rejets des centrales nucléaires dans les rivières !
D’ailleurs, le comité a été obligé de demander à EDF plus d’informations :


"Le comité indique alors que la complexité des phénomènes mis en jeu et donc la difficulté de cerner l’impact des rejets sur le fonctionnement des écosystèmes impliquent qu’EDF fournisse des renseignements plus précis, notamment concernant les protocoles et la localisation des sites de mesures (distances aux rejets) ainsi que des analyses plus détaillées"

Qui plus est :

"Il y aurait erreur à se fier à un seul paramètre, supposé létal, la température en particulier dont on constate qu’elle a souvent grimpé au dessus des normes, pour pronostiquer des morts de poisson. C’est plus la conjonction de paramètres (O2, T…) que leur impact individuel qui compte."

En clair : ce n’est pas parce qu’on ne détecte pas sur le moment des quantités de poissons morts que des conséquences graves n’ont pas lieu dans la durée.

Dans le même document, on peut lire :

"L’exemple de Golfech montre que, pour au moins deux jours au cours des mois de juillet et août, les concentrations d’ammoniaque ont pu induire, du fait des fortes températures, des concentrations en NH3 élevées et potentiellement toxiques pour la vie piscicole (dépassement des seuils de la norme européenne concernant la vie piscicole) aussi bien en amont qu’en aval de la centrale"


Important : la dégradation de l’environnement est peut être pire avec les centrales nucléaires… qui ne bénéficient pas de dérogations :

En effet, il apparaît que des centrales nucléaires ont d’ores et déjà des autorisations tellement laxistes qu’elles n’ont pas besoin de dérogations… alors qu’elles créent des dommages à l’environnement :

"Les centrales du bassin de la Loire ne sont pas concernées par l’arrêté [dérogatoire] alors que l’élévation des températures y est peut être aussi préoccupante qu’ailleurs."


Conclusion :

En résumé, EDF est dans l’incapacité de donner un bilan exact des conséquences des dérogations données pendant la canicule 2003. Et cette incapacité est justement due à la stratégie d’EDF qui consiste à faire des études inappropriées ou insuffisantes, afin… de ne rien trouver de problématique.

Par ailleurs, certaines centrales (en particulier les 4 situées sur la Loire : Dampierre, Belleville, St-Laurent, et Chinon) ) ont des arrêtés tellement laxistes qu’EDF n’a pas besoin de dérogations… et peut donc en toute discrétion opérer des atteintes à l’environnement.

Pour mémoire, le Réseau "Sortir du nucléaire" publie la chronologie des infractions commises par EDF pendant la canicule 2003


----------------------------------------------------

Chronologie des infractions des centrales
nucléaires EDF lors de la canicule 2003



Le Réseau Sortir du nucléaire a pu répertorier 30 infractions, mais il est vraisemblable que la majorité des infractions sont restées cachées.


Les 13 et 14 juin 2003 : la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) se met dans l’illégalité : le 13 juin de 16h50 à 21h38, durée 5h48, le 14 juin de 13h à 17h30 durée 4h30

(Source : Division de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection de Bordeaux)



Du 12 au 22 juillet 2003, la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) dépasse à plusieurs reprises la température autorisée (27°C) du canal [de Donzère-Mondragon] à l’aval du site pour une durée totale supérieure à 44 h et une température maximale atteinte de 28,8°C.

L’Autorité de sûreté nucléaire ne reconnaîtra ces incidents sur son site web que le 1er août

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/30_2003_tri.asp )



Le 13 juillet 2003, EDF obtient de l’Autorité de sûreté nucléaire une dérogation (sans aucune base légale) pour la centrale nucléaire de Golfech.



Du 13 au 15 juillet, la centrale nucléaire de Golfech dépasse à plusieurs fois les limites légales, en particulier le 15 juillet pendant environ 5h30, malgré la dérogation octroyée depuis le 13 juillet.



Le 14 juillet 2003, la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) commet une infraction d’une durée de 4 heures, et d’une valeur moyenne de +0,36°C au dessus de la limite autorisée.

L’Autorité de sûreté nucléaire ne révèlera cette information sur son site web que le 5 août 2003

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/29_2003_alb2.asp )



Le 20 juillet 2003, la centrale nucléaire du Bugey (Ain) commet une infraction de la limite autorisée d’échauffement du Rhône pendant environ 2 heures. L’amplitude maximale du dépassement a été de 0,9°C. (Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/29_2003_bug.asp )



Le 21 juillet 2003, la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) commet une infraction en moyenne de 0,3°C, pendant 5 heures. (Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/29_2003_alb2.asp ).



Le 25 juillet 2003, l’Autorité de sûreté nucléaire publie une note qui reconnaît que « des écarts relatifs aux températures des cours d’eau après rejets » à Golfech et Saint Alban. Elle signale qu’EDF demande des dérogations pour certains sites (Tricastin, Bugey, Saint Alban, Blayais), mais ne mentionne pas les irrégularités survenues au Tricastin et au Bugey ? L’ASN est-elle bernée par EDF ou bien fait-elle de la rétention d’information ?

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/information/30_2003_rejets.asp )



Le 30 juillet 2003, la centrale nucléaire du Bugey commet une infraction pendant 9 heures. La température mesurée n’est pas révélée.

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/30_2003_bug.asp )



Les 5 et 6 août 2003, la centrale nucléaire de Golfech commet des infractions pendant une durée totale de 21 heures (et ce toujours malgré la « dérogation » accordée par l’ASN)

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/2003_33_gol.asp )



A partir du 7 août 2003, pour une durée inconnue mais certainement de plusieurs semaines, la centrale nucléaire de Golfech est en continu dans l’illégalité car la température de la Garonne en amont du site est régulièrement mesurée au-delà de 29°C, ce qui interdit évidemment un respect de la limite de 29° C en aval de la centrale. Or, la production de la centrale de Golfech n’est pas arrêtée. Cette situation sera "couverte" opportunément par l’arrêté gouvernemental publié le 13 août au Journal officiel. (cf : www.asn.gouv.fr/data/evenement/2003_33_gol.asp )



Dans la nuit du 11 au 12 août 2003, la centrale nucléaire de Cattenom commet une infraction de la température de la Moselle de plusieurs heures, d’un maximum de 0,25°c

(Voir ici : https://nucleaire.edf.fr/informer/communiques/communique.php3?idnum=796 )



13 août 2003, le Journal officiel publie un arrêté interministériel dérogatoire

(cf : www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=INDX0302125A )

Dérogations pour les centrales nucléaires de Cruas (Ardèche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Cattenom (Moselle), Nogent (Aube), Bugey (Ain), Saint-Alban (Isère) et Tricastin (Drôme).

Après le 30 septembre 2003 (date limite de la dérogation), des centrales nucléaires d’EDF ont encore occasionné des rejets illégaux :



13 Octobre 2003 - Cattenom léger dépassement des contraintes d’échauffement de la Moselle

Un léger dépassement des contraintes d’échauffement de la Moselle a été constaté le 9 octobre à la centrale de Cattenom. En raison d’une variation rapide du débit de la Moselle due à des manoeuvres d’écluses, le seuil de température a été légèrement dépassé de 0,71° durant une heure. Cet écart a été déclaré à l’autorité de sûreté.



Cattenom (Moselle) - EDF - Centrale nucléaire

Echauffement accidentel de la température de la Moselle. Dans la nuit du 16 au 17 octobre 2003, entre 23h00 et 00h15, la centrale nucléaire de Cattenom a causé un échauffement de l’eau de la Moselle de 1,65°C alors que cet échauffement est limité à 1,5°C par arrêté préfectoral.



9 Décembre 2003 - Cattenom : léger dépassement de la température de la Moselle - Le 9 décembre, les techniciens de la centrale de Cattenom ont constaté un léger dépassement des seuils de température autorisés pour l’eau rejetée dans la Moselle. Ce dépassement pendant 45 minutes, de 0,11°C était consécutif à une variation rapide du débit de la Moselle. Cet écart sans incidence sur l’environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté.



Paris, le 15 juin 2004 - Blayais (Gironde) - EDF – Centrale nucléaire

Dépassements ponctuels de la température de 30°C en champ proche des rejets en Gironde

Pour la période allant des mois d’août à septembre 2003, le contrôle a posteriori des thermographes immergés en Gironde, relevés tous les 6 mois, a révélé des dépassements ponctuels de la température de 30°C à proximité des points de rejets. L’analyse des mesures durant cette période a montré une cinquantaine de dépassements ponctuels

 Important : la dégradation de l’environnement est pire avec les centrales nucléaires… qui ne bénéficient pas de dérogations !

- Le Réseau "Sortir du nucléaire" publie la chronologie des infractions commises par EDF pendant la canicule 2003


En demandant des dérogations pour rejeter dans les rivières de l’eau plus chaude que les limites légales, EDF a affirmé (dans son communiqué du 22 juillet 2006) :


"Un dispositif similaire avait été mis en place en 2003, lors de la précédente vague de chaleur et aucun impact sur la faune ou la flore n’avait été constaté."

Cette affirmation est infondée.

Il suffit de se reporter au Compte rendu de la réunion du Comité national de suivi des rejets d’eau exceptionnels des centrales de production d’électricité (Séances du 21 août et du 3 septembre 2003) pour lire :


"Selon EDF il apparaît que la complexité des phénomènes physico-chimiques, leurs inter-relations et l’influence des particularités locales entraînent des difficultés d’interprétation des mesures concernant ces paramètres. Cela rend d’autant plus délicate l’évaluation de l’impact induit par les rejets."

En clair, EDF ne sait pas grand-chose des conséquences des rejets des centrales nucléaires dans les rivières !
D’ailleurs, le comité a été obligé de demander à EDF plus d’informations :


"Le comité indique alors que la complexité des phénomènes mis en jeu et donc la difficulté de cerner l’impact des rejets sur le fonctionnement des écosystèmes impliquent qu’EDF fournisse des renseignements plus précis, notamment concernant les protocoles et la localisation des sites de mesures (distances aux rejets) ainsi que des analyses plus détaillées"

Qui plus est :

"Il y aurait erreur à se fier à un seul paramètre, supposé létal, la température en particulier dont on constate qu’elle a souvent grimpé au dessus des normes, pour pronostiquer des morts de poisson. C’est plus la conjonction de paramètres (O2, T…) que leur impact individuel qui compte."

En clair : ce n’est pas parce qu’on ne détecte pas sur le moment des quantités de poissons morts que des conséquences graves n’ont pas lieu dans la durée.

Dans le même document, on peut lire :

"L’exemple de Golfech montre que, pour au moins deux jours au cours des mois de juillet et août, les concentrations d’ammoniaque ont pu induire, du fait des fortes températures, des concentrations en NH3 élevées et potentiellement toxiques pour la vie piscicole (dépassement des seuils de la norme européenne concernant la vie piscicole) aussi bien en amont qu’en aval de la centrale"


Important : la dégradation de l’environnement est peut être pire avec les centrales nucléaires… qui ne bénéficient pas de dérogations :

En effet, il apparaît que des centrales nucléaires ont d’ores et déjà des autorisations tellement laxistes qu’elles n’ont pas besoin de dérogations… alors qu’elles créent des dommages à l’environnement :

"Les centrales du bassin de la Loire ne sont pas concernées par l’arrêté [dérogatoire] alors que l’élévation des températures y est peut être aussi préoccupante qu’ailleurs."


Conclusion :

En résumé, EDF est dans l’incapacité de donner un bilan exact des conséquences des dérogations données pendant la canicule 2003. Et cette incapacité est justement due à la stratégie d’EDF qui consiste à faire des études inappropriées ou insuffisantes, afin… de ne rien trouver de problématique.

Par ailleurs, certaines centrales (en particulier les 4 situées sur la Loire : Dampierre, Belleville, St-Laurent, et Chinon) ) ont des arrêtés tellement laxistes qu’EDF n’a pas besoin de dérogations… et peut donc en toute discrétion opérer des atteintes à l’environnement.

Pour mémoire, le Réseau "Sortir du nucléaire" publie la chronologie des infractions commises par EDF pendant la canicule 2003


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Chronologie des infractions des centrales
nucléaires EDF lors de la canicule 2003



Le Réseau Sortir du nucléaire a pu répertorier 30 infractions, mais il est vraisemblable que la majorité des infractions sont restées cachées.


Les 13 et 14 juin 2003 : la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) se met dans l’illégalité : le 13 juin de 16h50 à 21h38, durée 5h48, le 14 juin de 13h à 17h30 durée 4h30

(Source : Division de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection de Bordeaux)



Du 12 au 22 juillet 2003, la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) dépasse à plusieurs reprises la température autorisée (27°C) du canal [de Donzère-Mondragon] à l’aval du site pour une durée totale supérieure à 44 h et une température maximale atteinte de 28,8°C.

L’Autorité de sûreté nucléaire ne reconnaîtra ces incidents sur son site web que le 1er août

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/30_2003_tri.asp )



Le 13 juillet 2003, EDF obtient de l’Autorité de sûreté nucléaire une dérogation (sans aucune base légale) pour la centrale nucléaire de Golfech.



Du 13 au 15 juillet, la centrale nucléaire de Golfech dépasse à plusieurs fois les limites légales, en particulier le 15 juillet pendant environ 5h30, malgré la dérogation octroyée depuis le 13 juillet.



Le 14 juillet 2003, la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) commet une infraction d’une durée de 4 heures, et d’une valeur moyenne de +0,36°C au dessus de la limite autorisée.

L’Autorité de sûreté nucléaire ne révèlera cette information sur son site web que le 5 août 2003

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/29_2003_alb2.asp )



Le 20 juillet 2003, la centrale nucléaire du Bugey (Ain) commet une infraction de la limite autorisée d’échauffement du Rhône pendant environ 2 heures. L’amplitude maximale du dépassement a été de 0,9°C. (Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/29_2003_bug.asp )



Le 21 juillet 2003, la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) commet une infraction en moyenne de 0,3°C, pendant 5 heures. (Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/29_2003_alb2.asp ).



Le 25 juillet 2003, l’Autorité de sûreté nucléaire publie une note qui reconnaît que « des écarts relatifs aux températures des cours d’eau après rejets » à Golfech et Saint Alban. Elle signale qu’EDF demande des dérogations pour certains sites (Tricastin, Bugey, Saint Alban, Blayais), mais ne mentionne pas les irrégularités survenues au Tricastin et au Bugey ? L’ASN est-elle bernée par EDF ou bien fait-elle de la rétention d’information ?

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/information/30_2003_rejets.asp )



Le 30 juillet 2003, la centrale nucléaire du Bugey commet une infraction pendant 9 heures. La température mesurée n’est pas révélée.

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/30_2003_bug.asp )



Les 5 et 6 août 2003, la centrale nucléaire de Golfech commet des infractions pendant une durée totale de 21 heures (et ce toujours malgré la « dérogation » accordée par l’ASN)

(Voir ici : www.asn.gouv.fr/data/evenement/2003_33_gol.asp )



A partir du 7 août 2003, pour une durée inconnue mais certainement de plusieurs semaines, la centrale nucléaire de Golfech est en continu dans l’illégalité car la température de la Garonne en amont du site est régulièrement mesurée au-delà de 29°C, ce qui interdit évidemment un respect de la limite de 29° C en aval de la centrale. Or, la production de la centrale de Golfech n’est pas arrêtée. Cette situation sera "couverte" opportunément par l’arrêté gouvernemental publié le 13 août au Journal officiel. (cf : www.asn.gouv.fr/data/evenement/2003_33_gol.asp )



Dans la nuit du 11 au 12 août 2003, la centrale nucléaire de Cattenom commet une infraction de la température de la Moselle de plusieurs heures, d’un maximum de 0,25°c

(Voir ici : https://nucleaire.edf.fr/informer/communiques/communique.php3?idnum=796 )



13 août 2003, le Journal officiel publie un arrêté interministériel dérogatoire

(cf : www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=INDX0302125A )

Dérogations pour les centrales nucléaires de Cruas (Ardèche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Cattenom (Moselle), Nogent (Aube), Bugey (Ain), Saint-Alban (Isère) et Tricastin (Drôme).

Après le 30 septembre 2003 (date limite de la dérogation), des centrales nucléaires d’EDF ont encore occasionné des rejets illégaux :



13 Octobre 2003 - Cattenom léger dépassement des contraintes d’échauffement de la Moselle

Un léger dépassement des contraintes d’échauffement de la Moselle a été constaté le 9 octobre à la centrale de Cattenom. En raison d’une variation rapide du débit de la Moselle due à des manoeuvres d’écluses, le seuil de température a été légèrement dépassé de 0,71° durant une heure. Cet écart a été déclaré à l’autorité de sûreté.



Cattenom (Moselle) - EDF - Centrale nucléaire

Echauffement accidentel de la température de la Moselle. Dans la nuit du 16 au 17 octobre 2003, entre 23h00 et 00h15, la centrale nucléaire de Cattenom a causé un échauffement de l’eau de la Moselle de 1,65°C alors que cet échauffement est limité à 1,5°C par arrêté préfectoral.



9 Décembre 2003 - Cattenom : léger dépassement de la température de la Moselle - Le 9 décembre, les techniciens de la centrale de Cattenom ont constaté un léger dépassement des seuils de température autorisés pour l’eau rejetée dans la Moselle. Ce dépassement pendant 45 minutes, de 0,11°C était consécutif à une variation rapide du débit de la Moselle. Cet écart sans incidence sur l’environnement, a été déclaré à l’Autorité de sûreté.



Paris, le 15 juin 2004 - Blayais (Gironde) - EDF – Centrale nucléaire

Dépassements ponctuels de la température de 30°C en champ proche des rejets en Gironde

Pour la période allant des mois d’août à septembre 2003, le contrôle a posteriori des thermographes immergés en Gironde, relevés tous les 6 mois, a révélé des dépassements ponctuels de la température de 30°C à proximité des points de rejets. L’analyse des mesures durant cette période a montré une cinquantaine de dépassements ponctuels


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