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Canicule et centrales nucléaires - Le gouvernement doit rejeter les dérogations demandées par EDF

Communiqué du 22 juillet 2006



Le nucléaire est condamné par
le réchauffement climatique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande colère face aux dérogations demandées par EDF. Une fois de plus, EDF souhaite sacrifier l’environnement au profit de la production nucléaire.

La question des rejets d’eau trop chaude est d’ailleurs loin d’être le seul problème grave. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce aussi :

- les rejets chimiques massifs des centrales nucléaires dans des rivières au débit trop faible
- l’aggravation en période de canicule des émissions de légionelles mortelles par les tours de refroidissements des centrales nucléaires.
- l’aggravation du danger nucléaire dans les 4 centrales situées en bord de mer et qu’EDF fait fonctionner "à flux tendu".
Dérogations ou pas, il est grand temps de comprendre que le nucléaire est condamné par le réchauffement climatique.

En effet, malgré toutes les publicités d’EDF et d’AREVA, et les beaux discours des différents gouvernants, force est de constater que c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse.

La canicule de 2003 avait déjà mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres ont été arrêtés ou ont fonctionné à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins.

Le réchauffement climatique n’est d’ailleurs pas uniforme et entraîne une aggravation des phénomènes extrêmes comme la tempête de 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant la catastrophe. Les ingénieurs du nucléaire avaient "tout calculé", l’inondation n’était pas possible, et elle a pourtant eu lieu.

Le réchauffement climatique est en marche et, même si les mesures nécessaires sont immédiatement prises au niveau mondial - ce qui est hélas loin d’être le cas -, le phénomène s’aggravera encore pendant quelques décennies avant de se ralentir. Donc, c’est inéluctable, les canicules, les sécheresses, les tempêtes… tous les évènements climatiques brutaux vont être de plus en plus fréquents et intenses.

Le parc nucléaire français va donc être de plus en plus souvent mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie, de "black-out", voire d’accident nucléaire.

En fin de compte, contrairement à l’idée que la propagande officielle tente d’imposer, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite le nucléaire.

Au lieu de consacrer des milliards d’euros à la construction de réacteurs nucléaires inutiles (EPR et ITER), le gouvernement ferait mieux d’investir dans de véritables mesures de lutte contre les émission de gaz à effet de serre, en particulier l’isolation des bâtiments, la réduction des transports ;, et le développement des énergies renouvelables.


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Rappel - La demande d’EDF :
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Canicule : EDF veut que ses centrales puissent rejeter des eaux plus chaudes

22/07/2006 - AFP - EDF a demandé au gouvernement d’autoriser exceptionnellement, en cas de persistance de la canicule, ses centrales nucléaires et thermiques situées en bordure de fleuve à prélever et rejeter des eaux de refroidissement à des températures "légèrement supérieures" aux normes, a annoncé le groupe samedi.

"La nécessité de maintenir la sécurité d’approvisionnement en électricité sur le territoire, dans les conditions actuelles de très fortes chaleurs persistantes dans plusieurs pays européens, a conduit EDF à solliciter, par précaution, la mise en place de mesures exceptionnelles auprès des pouvoirs publics", a indiqué EDF dans un communiqué.

"En cas de persistance de la canicule, EDF demande donc à ce que les centrales situées en bord de fleuve puissent, si nécessaire, prélever et restituer l’eau de refroidissement à des températures légèrement supérieures aux normes en vigueur de façon temporaire et exceptionnelle, comme à l’été 2003", a-t-il ajouté.

La demande d’autorisation a été faite auprès des ministères des Finances, de l’Ecologie et de la Santé qui, s’ils l’acceptent, prendront un arrêté interministériel en ce sens, a expliqué une porte-parole d’EDF jointe par l’AFP.

Le groupe a précisé que les centrales nucléaires de Golfech, sur la Garonne, et de Bugey, sur le Rhône, fonctionnaient "d’ores et déjà selon les modalités de situations exceptionnelles définies dans les arrêtés réglementaires".

A Golfech, l’eau restituée l’est à un maximum de 30 degrés contre 28 habituellement, tandis qu’à Bugey, elle l’est à un maximum de 27 degrés contre 24 normalement, a précisé EDF dans son communiqué.

Le nucléaire est condamné par
le réchauffement climatique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande colère face aux dérogations demandées par EDF. Une fois de plus, EDF souhaite sacrifier l’environnement au profit de la production nucléaire.

La question des rejets d’eau trop chaude est d’ailleurs loin d’être le seul problème grave. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce aussi :

- les rejets chimiques massifs des centrales nucléaires dans des rivières au débit trop faible
- l’aggravation en période de canicule des émissions de légionelles mortelles par les tours de refroidissements des centrales nucléaires.
- l’aggravation du danger nucléaire dans les 4 centrales situées en bord de mer et qu’EDF fait fonctionner "à flux tendu".
Dérogations ou pas, il est grand temps de comprendre que le nucléaire est condamné par le réchauffement climatique.

En effet, malgré toutes les publicités d’EDF et d’AREVA, et les beaux discours des différents gouvernants, force est de constater que c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse.

La canicule de 2003 avait déjà mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres ont été arrêtés ou ont fonctionné à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins.

Le réchauffement climatique n’est d’ailleurs pas uniforme et entraîne une aggravation des phénomènes extrêmes comme la tempête de 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant la catastrophe. Les ingénieurs du nucléaire avaient "tout calculé", l’inondation n’était pas possible, et elle a pourtant eu lieu.

Le réchauffement climatique est en marche et, même si les mesures nécessaires sont immédiatement prises au niveau mondial - ce qui est hélas loin d’être le cas -, le phénomène s’aggravera encore pendant quelques décennies avant de se ralentir. Donc, c’est inéluctable, les canicules, les sécheresses, les tempêtes… tous les évènements climatiques brutaux vont être de plus en plus fréquents et intenses.

Le parc nucléaire français va donc être de plus en plus souvent mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie, de "black-out", voire d’accident nucléaire.

En fin de compte, contrairement à l’idée que la propagande officielle tente d’imposer, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite le nucléaire.

Au lieu de consacrer des milliards d’euros à la construction de réacteurs nucléaires inutiles (EPR et ITER), le gouvernement ferait mieux d’investir dans de véritables mesures de lutte contre les émission de gaz à effet de serre, en particulier l’isolation des bâtiments, la réduction des transports ;, et le développement des énergies renouvelables.


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Rappel - La demande d’EDF :
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Canicule : EDF veut que ses centrales puissent rejeter des eaux plus chaudes

22/07/2006 - AFP - EDF a demandé au gouvernement d’autoriser exceptionnellement, en cas de persistance de la canicule, ses centrales nucléaires et thermiques situées en bordure de fleuve à prélever et rejeter des eaux de refroidissement à des températures "légèrement supérieures" aux normes, a annoncé le groupe samedi.

"La nécessité de maintenir la sécurité d’approvisionnement en électricité sur le territoire, dans les conditions actuelles de très fortes chaleurs persistantes dans plusieurs pays européens, a conduit EDF à solliciter, par précaution, la mise en place de mesures exceptionnelles auprès des pouvoirs publics", a indiqué EDF dans un communiqué.

"En cas de persistance de la canicule, EDF demande donc à ce que les centrales situées en bord de fleuve puissent, si nécessaire, prélever et restituer l’eau de refroidissement à des températures légèrement supérieures aux normes en vigueur de façon temporaire et exceptionnelle, comme à l’été 2003", a-t-il ajouté.

La demande d’autorisation a été faite auprès des ministères des Finances, de l’Ecologie et de la Santé qui, s’ils l’acceptent, prendront un arrêté interministériel en ce sens, a expliqué une porte-parole d’EDF jointe par l’AFP.

Le groupe a précisé que les centrales nucléaires de Golfech, sur la Garonne, et de Bugey, sur le Rhône, fonctionnaient "d’ores et déjà selon les modalités de situations exceptionnelles définies dans les arrêtés réglementaires".

A Golfech, l’eau restituée l’est à un maximum de 30 degrés contre 28 habituellement, tandis qu’à Bugey, elle l’est à un maximum de 27 degrés contre 24 normalement, a précisé EDF dans son communiqué.


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