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Nos communiqués de presse

Allemagne : la sortie du nucléaire s’éloigne, la démocratie et la sûreté reculent.

Communiqué du 7 septembre 2010



L’Allemagne, qui avait voté en 2001 la sortie définitive du nucléaire, prolongera finalement l’exploitation de ses centrales. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette décision antidémocratique, dangereuse et rétrograde.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’une centrale vieillissante est de plus en plus dangereuse. Prolonger l’exploitation d’un réacteur, c’est davantage de risques et davantage de déchets radioactifs, pour lesquels il n’existe aucune gestion satisfaisante au niveau mondial. Le choix allemand nuit gravement au développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie. C’est un diktat des gros industriels, qui bafoue l’avis de 65 % de la population. Souvenez-vous, en avril 2010, de la chaîne humaine de 120 000 antinucléaires contre cette prolongation. En Allemagne comme en France, les profits de grands groupes privés valent-ils plus que l’avis des citoyens ?

En 2009, face à la pression des industriels (E.On, ENBW, RWE, Vattenfalls), plus de 50 000 Allemands étaient dans la rue pour demander une sortie définitive du nucléaire. Les plus vieilles centrales allemandes, comme celle de Krümmel, multiplient déjà les pannes et les arrêts d’urgence [1] ; et pourtant, il est prévu de les maintenir en fonctionnement de 8 à 14 ans supplémentaires. Pour les déchets radioactifs allemands, la mine de sel d’Asse, autrefois présentée comme un site de stockage modèle, est maintenant submergée par des infiltrations d’eau, à tel point que les fûts radioactifs, déjà corrodés, vont devoir en être retirés. En l’absence de solution pour le stockage des déchets en Allemagne, la prolongation de la durée de vie des centrales est tout simplement anticonstitutionnelle [2].

En 2009, dans une lettre ouverte, l’agence allemande pour les énergies renouvelables a montré que le maintien du nucléaire freine le développement des énergies renouvelables. Pourtant, de nombreux territoires allemands pourraient déjà être autonomes en énergie [3] ; même une grande ville comme Munich pourrait s’acheminer vers un approvisionnement faiblement carboné et sans nucléaire [4].

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’associe aux protestations des citoyens allemands, et soutient la grande manifestation du 18 septembre à Berlin pour une sortie définitive du nucléaire.

Contacts presse : Charlotte Mijeon 06 75 36 20 20 - François Mativet 06 03 92 20 13

Davantage d’informations sur ce sujet : https://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/Allemagne.html

Ligne presse permanente : 06 40 28 32 12


[1]https://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,634339,00.html
[2] Dr. Cornelia Ziehm, Deutsche Umwelthilfe, janvier 2010. Ohne Endlager keine Laufzeitverlängerung - Zur Rechts- und Verfassungswidrigkeit einer Laufzeitverlängerung
[3]https://www.deenet.org/100­EE­Regionen.1023.0.html
[4] Wuppertal Institut für Klima, Umwelt, Energie, 2009. Sustainable Urban Infrastructure - Ausgabe München - Wege in eine CO2-freie Zukunft

L’Allemagne, qui avait voté en 2001 la sortie définitive du nucléaire, prolongera finalement l’exploitation de ses centrales. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette décision antidémocratique, dangereuse et rétrograde.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle qu’une centrale vieillissante est de plus en plus dangereuse. Prolonger l’exploitation d’un réacteur, c’est davantage de risques et davantage de déchets radioactifs, pour lesquels il n’existe aucune gestion satisfaisante au niveau mondial. Le choix allemand nuit gravement au développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie. C’est un diktat des gros industriels, qui bafoue l’avis de 65 % de la population. Souvenez-vous, en avril 2010, de la chaîne humaine de 120 000 antinucléaires contre cette prolongation. En Allemagne comme en France, les profits de grands groupes privés valent-ils plus que l’avis des citoyens ?

En 2009, face à la pression des industriels (E.On, ENBW, RWE, Vattenfalls), plus de 50 000 Allemands étaient dans la rue pour demander une sortie définitive du nucléaire. Les plus vieilles centrales allemandes, comme celle de Krümmel, multiplient déjà les pannes et les arrêts d’urgence [1] ; et pourtant, il est prévu de les maintenir en fonctionnement de 8 à 14 ans supplémentaires. Pour les déchets radioactifs allemands, la mine de sel d’Asse, autrefois présentée comme un site de stockage modèle, est maintenant submergée par des infiltrations d’eau, à tel point que les fûts radioactifs, déjà corrodés, vont devoir en être retirés. En l’absence de solution pour le stockage des déchets en Allemagne, la prolongation de la durée de vie des centrales est tout simplement anticonstitutionnelle [2].

En 2009, dans une lettre ouverte, l’agence allemande pour les énergies renouvelables a montré que le maintien du nucléaire freine le développement des énergies renouvelables. Pourtant, de nombreux territoires allemands pourraient déjà être autonomes en énergie [3] ; même une grande ville comme Munich pourrait s’acheminer vers un approvisionnement faiblement carboné et sans nucléaire [4].

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’associe aux protestations des citoyens allemands, et soutient la grande manifestation du 18 septembre à Berlin pour une sortie définitive du nucléaire.

Contacts presse : Charlotte Mijeon 06 75 36 20 20 - François Mativet 06 03 92 20 13

Davantage d’informations sur ce sujet : https://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/Allemagne.html

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[1]https://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/0,1518,634339,00.html
[2] Dr. Cornelia Ziehm, Deutsche Umwelthilfe, janvier 2010. Ohne Endlager keine Laufzeitverlängerung - Zur Rechts- und Verfassungswidrigkeit einer Laufzeitverlängerung
[3]https://www.deenet.org/100­EE­Regionen.1023.0.html
[4] Wuppertal Institut für Klima, Umwelt, Energie, 2009. Sustainable Urban Infrastructure - Ausgabe München - Wege in eine CO2-freie Zukunft


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 Sortie du nucléaire