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Projet Cigéo à Bure : non à l’enfouissement des déchets radioactifs !

Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.


13 janvier 2014 : CIGEO/Bure Les déchets atomiques les plus dangereux prendront le train comme nous, deux fois par semaine, pendant au moins 100 ans !

15 janvier 2014 |




Communiqué de la coordination BURE-STOP



Un déraillage de train... de déchets nucléaire est possible

Cela s’est passé tout récemment dans la gare de triage de Drancy dans un bassin de vie de 30 000 personnes (23 décembre 2013).
Un convoi de déchets nucléaires n’est pas anodin : l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) y a découvert un point de contamination affichant un débit de dose de 56 microsieverts/heure, plusieurs dizaines de fois supérieur au niveau officiellement « normal » de radioactivité, alors que le wagon n’a pas subi de dommage lors de l’accident.
Les autorités locales ont leur mot à dire : le maire de Drancy a décidé de porter plainte contre l’Etat pour mise en danger de la vie d’autrui.

Transports CIGEO/Bure : 100 ans à venir de risque d’accident permanent et... une contamination radioactive majeure évidente

Selon l’Andra, qui a présenté en 2013 dans son dossier (pseudo)-débat public, normes lénifiantes, scénarios simplifiés à l’extrême et cartes bâclées, une seule chose est sûre : « Le réseau ferré national permet d’acheminer les convois jusqu’à proximité de Cigéo ».
Et cela ne semble présenter aucun risque d’aucune sorte, normal, ils ne sont JAMAIS évoqués. Normal aussi, la politique du pire en matière de transit nucléaire n’est viable que sous le sceau du secret (d’Etat), pratiqué depuis toujours.

Comme si, pour les déchets atomiques, prendre le train comme tout un chacun et passer par les gares des usagers était un fait banal, anodin et sans risque.

Pourtant un trafic intolérable est prévu !

Par an, une centaine de trains composés de dix wagons contenant des déchets moyennement et hautement radioactifs (les plus dangereux), traverseraient la France pour converger vers le centre d’enfouissement CIGEO/Bure. 10 000 transports soit 10 000 possibilités d’accidents ?

Deux fois par semaine, seraient traversées - sans en être averties - les grandes agglomérations comme Caen, Paris, Amiens, Reims, Dijon, Lyon, etc. De même que, plus localement, les villes de Bar-le-Duc, Commercy, Ligny-en-Barrois, Gondrecourt le Château, Joinville etc.
Sans compter ce qui arrivera par camions et passera dans les villages meusiens ou haut-marnais.

Comment accorder une once de crédit à l’Andra et aux producteurs de déchets qui s’engagent sans rire sur un « zéro impact radiologique » de CIGEO/Bure alors que les faits disent tout le contraire ?
Outre l’extrême danger que feraient courir chacun de ces convois à la population, il est évident que ceux-ci contamineront durablement l’environnement traversé. Sans demander aucune autorisation de qui que ce soit, collectivités locales et populations concernées, et surtout sans parler au préalable des risques encourus.

Dès 1997, des preuve de contamination d’une partie des transports nucléaires

D’après une étude* datée de 1998 jamais démentie de Wise Paris, organisme indépendant, au moins un tiers des transports de déchets nucléaires étaient contaminés à cette époque, au vu et au su des industriels et des pouvoirs publics qui n’ont rien fait. Ainsi, « TRANSNUCLÉAIRE (tranporteur par rail des matières nucléaires) (...) indiquait qu’en moyenne 26 % des emballages de combustibles irradiés et 36 % des transports arrivant à Valognes en provenance des centrales françaises entre janvier et novembre 1997 étaient contaminés ». Qu’en est-il aujourd’hui ?

Alors qu’aucune évaluation indépendante des producteurs de déchets nucléaires n’existe, alors qu’on ne connaît même pas les risques réels du projet CIGEO/Bure en matière de transit de matières dangereuses ainsi que de ses conséquences sanitaires à court et long terme, il est urgent que le chantier de Bure s’arrête, comme l’ensemble des derniers événements devraient normalement y conduire le gouvernement.

* La Saga des transports contaminés / Un « récit » personnel par Mycle Schneider

La Saga des transports contaminés

Déchets nucléaires, surtout ne pas enfouir, arrêter d’en produire. COORDINATION BURESTOP : BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre, EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement

Un déraillage de train... de déchets nucléaire est possible

Cela s’est passé tout récemment dans la gare de triage de Drancy dans un bassin de vie de 30 000 personnes (23 décembre 2013).
Un convoi de déchets nucléaires n’est pas anodin : l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) y a découvert un point de contamination affichant un débit de dose de 56 microsieverts/heure, plusieurs dizaines de fois supérieur au niveau officiellement « normal » de radioactivité, alors que le wagon n’a pas subi de dommage lors de l’accident.
Les autorités locales ont leur mot à dire : le maire de Drancy a décidé de porter plainte contre l’Etat pour mise en danger de la vie d’autrui.

Transports CIGEO/Bure : 100 ans à venir de risque d’accident permanent et... une contamination radioactive majeure évidente

Selon l’Andra, qui a présenté en 2013 dans son dossier (pseudo)-débat public, normes lénifiantes, scénarios simplifiés à l’extrême et cartes bâclées, une seule chose est sûre : « Le réseau ferré national permet d’acheminer les convois jusqu’à proximité de Cigéo ».
Et cela ne semble présenter aucun risque d’aucune sorte, normal, ils ne sont JAMAIS évoqués. Normal aussi, la politique du pire en matière de transit nucléaire n’est viable que sous le sceau du secret (d’Etat), pratiqué depuis toujours.

Comme si, pour les déchets atomiques, prendre le train comme tout un chacun et passer par les gares des usagers était un fait banal, anodin et sans risque.

Pourtant un trafic intolérable est prévu !

Par an, une centaine de trains composés de dix wagons contenant des déchets moyennement et hautement radioactifs (les plus dangereux), traverseraient la France pour converger vers le centre d’enfouissement CIGEO/Bure. 10 000 transports soit 10 000 possibilités d’accidents ?

Deux fois par semaine, seraient traversées - sans en être averties - les grandes agglomérations comme Caen, Paris, Amiens, Reims, Dijon, Lyon, etc. De même que, plus localement, les villes de Bar-le-Duc, Commercy, Ligny-en-Barrois, Gondrecourt le Château, Joinville etc.
Sans compter ce qui arrivera par camions et passera dans les villages meusiens ou haut-marnais.

Comment accorder une once de crédit à l’Andra et aux producteurs de déchets qui s’engagent sans rire sur un « zéro impact radiologique » de CIGEO/Bure alors que les faits disent tout le contraire ?
Outre l’extrême danger que feraient courir chacun de ces convois à la population, il est évident que ceux-ci contamineront durablement l’environnement traversé. Sans demander aucune autorisation de qui que ce soit, collectivités locales et populations concernées, et surtout sans parler au préalable des risques encourus.

Dès 1997, des preuve de contamination d’une partie des transports nucléaires

D’après une étude* datée de 1998 jamais démentie de Wise Paris, organisme indépendant, au moins un tiers des transports de déchets nucléaires étaient contaminés à cette époque, au vu et au su des industriels et des pouvoirs publics qui n’ont rien fait. Ainsi, « TRANSNUCLÉAIRE (tranporteur par rail des matières nucléaires) (...) indiquait qu’en moyenne 26 % des emballages de combustibles irradiés et 36 % des transports arrivant à Valognes en provenance des centrales françaises entre janvier et novembre 1997 étaient contaminés ». Qu’en est-il aujourd’hui ?

Alors qu’aucune évaluation indépendante des producteurs de déchets nucléaires n’existe, alors qu’on ne connaît même pas les risques réels du projet CIGEO/Bure en matière de transit de matières dangereuses ainsi que de ses conséquences sanitaires à court et long terme, il est urgent que le chantier de Bure s’arrête, comme l’ensemble des derniers événements devraient normalement y conduire le gouvernement.

* La Saga des transports contaminés / Un « récit » personnel par Mycle Schneider

La Saga des transports contaminés

Déchets nucléaires, surtout ne pas enfouir, arrêter d’en produire. COORDINATION BURESTOP : BureStop 55 (Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets nucléaires), Bure Zone Libre, EODRA (Association des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs), Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Mirabel Lorraine Nature Environnement, Meuse Nature Environnement



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