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fév
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Assemblée Générale annuelle du Réseau

Dijon (21) - Bourgogne


Samedi 2 février 2008


L’Assemblée Générale annuelle du Réseau Sortir du nucléaire s’est tenue à Dijon (21) : elle a rassemblé environ 150 participants pour discuter de la stratégie à adopter à l’avenir et voter la constitution de son nouveau Conseil d’Administration.



AG 2008 Dijon

Voir les photos en bas de cette page

 

Téléchargements :

Rapport moral 2007

 

Rapport financier 2007

 

Communiqué du Réseau Sortir du nucléaire du dimanche 3 février 2008 :

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le "nucléaire sale" et appelle à une mobilisation antinucléaire internationale pendant la Présidence française de l’Union européenne

Le Réseau "Sortir du nucléaire", réuni en Assemblée générale nationale à Dijon les 2 et 3 février 2008, s’est donné pour mission de contrecarrer la désinformation imposée principalement par EDF, Areva et l’Etat français selon lesquels le nucléaire serait une énergie "propre".

En effet, le nucléaire est une des industries les plus polluantes et les plus dommageables pour la planète :

 les mines d’uranium - le combustible des réacteurs nucléaires - contaminent des régions entières. Le nucléaire français contamine en particulier le Niger dont les mines produisent le tiers de l’uranium consommé par EDF
 les réacteurs en fonctionnement rejettent de la radioactivité dans l’air et dans l’eau.
 les réacteurs en fonctionnement rejettent dans les rivières et dans la mer de grandes quantités de produits chimiques (cuivre, zinc, phosphore, sodium, chlorures, morpholine, etc.)
 les réacteurs nucléaires produisent des déchets radioactifs pour lesquels n’existe aucune solution et dont les plus dangereux vont durer des millions d’années. Ces réacteurs produisent entre autre du plutonium lequel est excessivement nocif pour les êtres vivant et qui permet la fabrications de bombes nucléaires.
 la surconsommation d’électricité, à 80% d’origine nucléaire, est finalement très fortement émettrice de CO2 car nécessitant le mise en service de centrales thermiques (charbon, fuel, etc) en particulier lors de chaque pointe de consommation.
 l’exportation de réacteurs nucléaires, notamment à des dictatures, est politiquement et moralement condamnable : le nucléaire contamine la démocratie autant que l’environnement.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation antinucléaire internationale pendant la présidence française de l’Union Européenne. Il est d’ores et déjà connu que la promotion du nucléaire sera la priorité de M Sarkozy pendant cette présidence. Les citoyens européens doivent faire entendre leurs voix, exiger une politique énergétique européenne basée sur les plans d’économie d’énergie et le développement massif des énergies renouvelables, et faire en sorte que l’Europe sorte du nucléaire, énergie sale.

 

AFP - 3 février 2008 - Dijon

"Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation antinucléaire internationale

"Sortir du Nucléaire" a appelé dimanche à une "mobilisation antinucléaire internationale, pendant la Présidence française de l’Union Européenne", à l’occasion de l’assemblée générale marquant le dixième anniversaire du réseau, à Dijon.

Le réseau "Sortir du Nucléaire" s’est donné pour mission de contrecarrer la désinformation imposée principalement par EDF, Areva et l’Etat français, selon lesquels le nucléaire serait une énergie “propre”, souligne-t-il dans un communiqué.
"Le nucléaire est une des industries les plus polluantes et les plus dommageables pour la planète", estime le réseau pour qui les "mines d’uranium contaminent des régions entières", notamment au Niger.
Il dénonce en outre le rejet par les réacteurs nucléaires de "produits chimiques" et de "déchets radioactifs" et juge "politiquement et moralement condamnable" l’exportation de réacteurs nucléaires, "notamment à des dictatures".
La France prendra à partir du 1er juillet et pour six mois la présidence de l’UE. Le Réseau "Sortir du nucléaire", créé fin 1997, revendique aujourd’hui 806 associations indépendantes car financées par les dons des adhérents.

 

Le Bien-Public - dimanche 3 février 2008

Le Réseau "Sortir du nucléaire" en congrès à dijon :
Savoir sortir du nucléaire

Deux jours d’assemblée et de débat pour le Réseau sortir du nucléaire, ce week-end au Centre de rencontres internationales de Dijon. Le lieu choisi n’est pas fortuit, à portée du site de Valduc où sont assemblées les armes nucléaires françaises.

Vaste forum, hier et aujourd’hui au Centre de rencontres internationales de Dijon, où 150 délégués départementaux, représentant les 800 associations que le Réseau Sortir du nucléaire fédère, célébrent son 10e anniversaire.

A Dijon, les militants ont tenu à rappeler à la Bourgogne que la région fait fausse route en soutenant le nucléaire avec son pôle de compétitivité. Leur cheval de bataille : donner un coup d’arrêt à la construction du super-réacteur EPR. Et contrer l’activisme en faveur de l’atome d’un Nicolas Sarkozy appelé à présider, le 12 juillet prochain et pour six mois, l’Union européenne.

Leur credo : l’avenir est dans la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables. Leur leitmotiv : « la France doit programmer la fermeture de ses centrales avant l’irréparable », tout comme l’Allemagne, la Belgique, la Suède, l’Espagne. Réinvestir dans les énergies d’avenir. « Le Grenelle est une catastrophe pour l’environnement : on n’y a pas parlé du nucléaire », s’alarme Stéphane Lhomme, porte-parole national qui dénonce cette « énergie de dirigeants » et le mensonge qui voudrait distinguer nucléaire civil et militaire. « Les déchets radioactifs perdurent des millions d’années. Les mines d’uranium qui alimentent les réacteurs contaminent des régions entières... Comment, dans ces conditions, parler d’énergie propre ?

Et comment laisser croire à l’opinion publique que « le nucléaire est la solution à l’effet de serre », par « l’absence d’émission de gaz carbonique », alors que la seule réponse est dans les économies d’énergie, par la baisse de la consommation, l’efficacité énergétique et le développement durable.

S’érigeant en force de proposition, le réseau vient de publier des plans de sortie rapide, en 5 ou 10 ans. « Si elle veut atteindre l’objectif fixé par la Commission européenne de 23 % d’énergies renouvelables en 2020, la France doit annuler la construction à peine lancée du réacteur EPR de Flamanville (Manche), arrêter les chantiers du réacteur ITER (Bouches-du-Rhône), de l’usine d’enrichissement de l’uarnium Georges-Besse 2 (Drôme) et du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse) ». Pour mieux réinvestir dans les énergies d’avenir.

Photos : Sabine Li et Sébastien Boucher

AG 2008 Dijon

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Rapport moral 2007

 

Rapport financier 2007

 

Communiqué du Réseau Sortir du nucléaire du dimanche 3 février 2008 :

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce le "nucléaire sale" et appelle à une mobilisation antinucléaire internationale pendant la Présidence française de l’Union européenne

Le Réseau "Sortir du nucléaire", réuni en Assemblée générale nationale à Dijon les 2 et 3 février 2008, s’est donné pour mission de contrecarrer la désinformation imposée principalement par EDF, Areva et l’Etat français selon lesquels le nucléaire serait une énergie "propre".

En effet, le nucléaire est une des industries les plus polluantes et les plus dommageables pour la planète :

 les mines d’uranium - le combustible des réacteurs nucléaires - contaminent des régions entières. Le nucléaire français contamine en particulier le Niger dont les mines produisent le tiers de l’uranium consommé par EDF
 les réacteurs en fonctionnement rejettent de la radioactivité dans l’air et dans l’eau.
 les réacteurs en fonctionnement rejettent dans les rivières et dans la mer de grandes quantités de produits chimiques (cuivre, zinc, phosphore, sodium, chlorures, morpholine, etc.)
 les réacteurs nucléaires produisent des déchets radioactifs pour lesquels n’existe aucune solution et dont les plus dangereux vont durer des millions d’années. Ces réacteurs produisent entre autre du plutonium lequel est excessivement nocif pour les êtres vivant et qui permet la fabrications de bombes nucléaires.
 la surconsommation d’électricité, à 80% d’origine nucléaire, est finalement très fortement émettrice de CO2 car nécessitant le mise en service de centrales thermiques (charbon, fuel, etc) en particulier lors de chaque pointe de consommation.
 l’exportation de réacteurs nucléaires, notamment à des dictatures, est politiquement et moralement condamnable : le nucléaire contamine la démocratie autant que l’environnement.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation antinucléaire internationale pendant la présidence française de l’Union Européenne. Il est d’ores et déjà connu que la promotion du nucléaire sera la priorité de M Sarkozy pendant cette présidence. Les citoyens européens doivent faire entendre leurs voix, exiger une politique énergétique européenne basée sur les plans d’économie d’énergie et le développement massif des énergies renouvelables, et faire en sorte que l’Europe sorte du nucléaire, énergie sale.

 

AFP - 3 février 2008 - Dijon

"Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation antinucléaire internationale

"Sortir du Nucléaire" a appelé dimanche à une "mobilisation antinucléaire internationale, pendant la Présidence française de l’Union Européenne", à l’occasion de l’assemblée générale marquant le dixième anniversaire du réseau, à Dijon.

Le réseau "Sortir du Nucléaire" s’est donné pour mission de contrecarrer la désinformation imposée principalement par EDF, Areva et l’Etat français, selon lesquels le nucléaire serait une énergie “propre”, souligne-t-il dans un communiqué.
"Le nucléaire est une des industries les plus polluantes et les plus dommageables pour la planète", estime le réseau pour qui les "mines d’uranium contaminent des régions entières", notamment au Niger.
Il dénonce en outre le rejet par les réacteurs nucléaires de "produits chimiques" et de "déchets radioactifs" et juge "politiquement et moralement condamnable" l’exportation de réacteurs nucléaires, "notamment à des dictatures".
La France prendra à partir du 1er juillet et pour six mois la présidence de l’UE. Le Réseau "Sortir du nucléaire", créé fin 1997, revendique aujourd’hui 806 associations indépendantes car financées par les dons des adhérents.

 

Le Bien-Public - dimanche 3 février 2008

Le Réseau "Sortir du nucléaire" en congrès à dijon :
Savoir sortir du nucléaire

Deux jours d’assemblée et de débat pour le Réseau sortir du nucléaire, ce week-end au Centre de rencontres internationales de Dijon. Le lieu choisi n’est pas fortuit, à portée du site de Valduc où sont assemblées les armes nucléaires françaises.

Vaste forum, hier et aujourd’hui au Centre de rencontres internationales de Dijon, où 150 délégués départementaux, représentant les 800 associations que le Réseau Sortir du nucléaire fédère, célébrent son 10e anniversaire.

A Dijon, les militants ont tenu à rappeler à la Bourgogne que la région fait fausse route en soutenant le nucléaire avec son pôle de compétitivité. Leur cheval de bataille : donner un coup d’arrêt à la construction du super-réacteur EPR. Et contrer l’activisme en faveur de l’atome d’un Nicolas Sarkozy appelé à présider, le 12 juillet prochain et pour six mois, l’Union européenne.

Leur credo : l’avenir est dans la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables. Leur leitmotiv : « la France doit programmer la fermeture de ses centrales avant l’irréparable », tout comme l’Allemagne, la Belgique, la Suède, l’Espagne. Réinvestir dans les énergies d’avenir. « Le Grenelle est une catastrophe pour l’environnement : on n’y a pas parlé du nucléaire », s’alarme Stéphane Lhomme, porte-parole national qui dénonce cette « énergie de dirigeants » et le mensonge qui voudrait distinguer nucléaire civil et militaire. « Les déchets radioactifs perdurent des millions d’années. Les mines d’uranium qui alimentent les réacteurs contaminent des régions entières... Comment, dans ces conditions, parler d’énergie propre ?

Et comment laisser croire à l’opinion publique que « le nucléaire est la solution à l’effet de serre », par « l’absence d’émission de gaz carbonique », alors que la seule réponse est dans les économies d’énergie, par la baisse de la consommation, l’efficacité énergétique et le développement durable.

S’érigeant en force de proposition, le réseau vient de publier des plans de sortie rapide, en 5 ou 10 ans. « Si elle veut atteindre l’objectif fixé par la Commission européenne de 23 % d’énergies renouvelables en 2020, la France doit annuler la construction à peine lancée du réacteur EPR de Flamanville (Manche), arrêter les chantiers du réacteur ITER (Bouches-du-Rhône), de l’usine d’enrichissement de l’uarnium Georges-Besse 2 (Drôme) et du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse) ». Pour mieux réinvestir dans les énergies d’avenir.

Photos : Sabine Li et Sébastien Boucher




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