"Lundi 21 février 2011 à 14h a été prononcé le jugement de cette action
de désobéissance civile.
Résultat : reconnu-es coupables mais dispensé-es de peine (au pénal) !
6000 euros de dommages et intérêts pour RTE (le gestionnaire du réseau de
transport d’électricité), au lieu des 830000 euros demandés !
Malheureusement nous n’avons pas obtenu la relaxe. Le juge nous a déclaré
coupable mais pour une infraction qu’il a considéré minime. Il a tenu
compte du contexte militant, du sérieux avec lequel l’action a été faite
et nous a donc dispensé de peine.
Nous considérons qu’il a entendu notre argumentaire sur l’aberration du
nucléaire et de sa relance, et sur les impacts des lignes
Très-Haute-Tension (THT).
RTE n’obtient pas les sommes disproportionnés qu’il réclamait. Il a
essayé, en vain, de se poser en victime. Les victimes sont les populations
impactées par les lignes THT existantes et en projet.
Merci pour votre soutien, la lutte continue et surtout ne lâchons rien !"
Ce procès a été l’occasion de d’exposer les problématiques du nucléaire : THT, EPR, centralisation, Niger, manque de transparence, déni de démocratie...
On notera la forte attention du juge tout au long de l’audience qui durera de 16h à 20h30 avec une suspension de séance de 20 minutes.
Le procureur qui demandera 500 euros d’amende et accepte une dispense d’inscription au casier judiciaire.
Les longues et documentées plaidoiries de nos deux avocats qui demandent la relaxe
Délibéré (verdict) le lundi 21 février à 14 heures.
Mais il est possible que RTE fasse appel
Et ce sera reparti pour quelques mois, ce qui nous rapprochera de 2012...
Merci à toute l’équipe du GANVA Rennes et aux nombreuxE sympathisantEs qui sont restés bien longtemps à nous attendre.
Les militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires) sont convoqués au tribunal de Rennes à 16h pour avoir occupé deux pylônes entre le 29 mai et le 1er juin 2007, dans le but de s’opposer à la construction de l’EPR de Flamanville et de sa THT.
RDV à partir de 15h à Rennes pour leur témoigner votre soutien
Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes
d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de
Fougères (35).
En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une
action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en
France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche.
Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de
ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors,
l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire
EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT.
Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux
militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile,
dangereux et coûteux.
Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous
avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine.
Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et
demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée,
sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants
s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des
pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.
Où en est-on de l’EPR et de la THT ?
Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà
deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des
déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du
réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a
été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des
populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre
santé, de l’environnement et de la démocratie.
Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?
C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est
à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger
de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après
avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur
propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE. Or,
c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La
tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des
irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple
infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un
pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état
persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance
s’impose. Quitte à enfreindre la loi.
Comment nous défendrons-nous ?
Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer
avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de
l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais
difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et
industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité
d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme,
de ses nuisances…
Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les
faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le
discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture..
Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard
grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes
THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en
justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc
nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore
passer par la désobéissance civile.
La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis
en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers
toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.
Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !
"Lundi 21 février 2011 à 14h a été prononcé le jugement de cette action
de désobéissance civile.
Résultat : reconnu-es coupables mais dispensé-es de peine (au pénal) !
6000 euros de dommages et intérêts pour RTE (le gestionnaire du réseau de
transport d’électricité), au lieu des 830000 euros demandés !
Malheureusement nous n’avons pas obtenu la relaxe. Le juge nous a déclaré
coupable mais pour une infraction qu’il a considéré minime. Il a tenu
compte du contexte militant, du sérieux avec lequel l’action a été faite
et nous a donc dispensé de peine.
Nous considérons qu’il a entendu notre argumentaire sur l’aberration du
nucléaire et de sa relance, et sur les impacts des lignes
Très-Haute-Tension (THT).
RTE n’obtient pas les sommes disproportionnés qu’il réclamait. Il a
essayé, en vain, de se poser en victime. Les victimes sont les populations
impactées par les lignes THT existantes et en projet.
Merci pour votre soutien, la lutte continue et surtout ne lâchons rien !"
Ce procès a été l’occasion de d’exposer les problématiques du nucléaire : THT, EPR, centralisation, Niger, manque de transparence, déni de démocratie...
On notera la forte attention du juge tout au long de l’audience qui durera de 16h à 20h30 avec une suspension de séance de 20 minutes.
Le procureur qui demandera 500 euros d’amende et accepte une dispense d’inscription au casier judiciaire.
Les longues et documentées plaidoiries de nos deux avocats qui demandent la relaxe
Délibéré (verdict) le lundi 21 février à 14 heures.
Mais il est possible que RTE fasse appel
Et ce sera reparti pour quelques mois, ce qui nous rapprochera de 2012...
Merci à toute l’équipe du GANVA Rennes et aux nombreuxE sympathisantEs qui sont restés bien longtemps à nous attendre.
Les militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires) sont convoqués au tribunal de Rennes à 16h pour avoir occupé deux pylônes entre le 29 mai et le 1er juin 2007, dans le but de s’opposer à la construction de l’EPR de Flamanville et de sa THT.
RDV à partir de 15h à Rennes pour leur témoigner votre soutien
Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes
d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de
Fougères (35).
En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une
action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en
France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche.
Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de
ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors,
l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire
EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT.
Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux
militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile,
dangereux et coûteux.
Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous
avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine.
Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et
demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée,
sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants
s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des
pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.
Où en est-on de l’EPR et de la THT ?
Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà
deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des
déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du
réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a
été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des
populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre
santé, de l’environnement et de la démocratie.
Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?
C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est
à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger
de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après
avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur
propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE. Or,
c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La
tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des
irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple
infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un
pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état
persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance
s’impose. Quitte à enfreindre la loi.
Comment nous défendrons-nous ?
Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer
avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de
l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais
difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et
industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité
d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme,
de ses nuisances…
Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les
faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le
discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture..
Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard
grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes
THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en
justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc
nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore
passer par la désobéissance civile.
La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis
en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers
toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.
Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !
Depuis plus de 20 ans Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien aux groupes antinucléaires. Ils sont le fondement de notre association et du mouvement antinucléaire en France. Chaque année, le Réseau relaie massivement leurs actions et les soutient financièrement.
Nous souhaitons pouvoir continuer à impulser et amplifier cette dynamique d’actions contre le nucléaire, et ce sera grâce à votre soutien :