Faire un don

Agenda

13
jan
Actions

Procès des militants du GANVA (action pylône)

Rennes (35) - Bretagne


Jeudi 13 janvier 2011


Compte rendu du procès par les militants :

"Lundi 21 février 2011 à 14h a été prononcé le jugement de cette action de désobéissance civile.

Résultat : reconnu-es coupables mais dispensé-es de peine (au pénal) ! 6000 euros de dommages et intérêts pour RTE (le gestionnaire du réseau de transport d’électricité), au lieu des 830000 euros demandés !

Malheureusement nous n’avons pas obtenu la relaxe. Le juge nous a déclaré coupable mais pour une infraction qu’il a considéré minime. Il a tenu compte du contexte militant, du sérieux avec lequel l’action a été faite et nous a donc dispensé de peine.

Nous considérons qu’il a entendu notre argumentaire sur l’aberration du nucléaire et de sa relance, et sur les impacts des lignes Très-Haute-Tension (THT).

RTE n’obtient pas les sommes disproportionnés qu’il réclamait. Il a essayé, en vain, de se poser en victime. Les victimes sont les populations impactées par les lignes THT existantes et en projet.

Merci pour votre soutien, la lutte continue et surtout ne lâchons rien !"


Ce procès a été l’occasion de d’exposer les problématiques du nucléaire : THT, EPR, centralisation, Niger, manque de transparence, déni de démocratie...

On notera la forte attention du juge tout au long de l’audience qui durera de 16h à 20h30 avec une suspension de séance de 20 minutes. Le procureur qui demandera 500 euros d’amende et accepte une dispense d’inscription au casier judiciaire. Les longues et documentées plaidoiries de nos deux avocats qui demandent la relaxe Délibéré (verdict) le lundi 21 février à 14 heures.

Mais il est possible que RTE fasse appel Et ce sera reparti pour quelques mois, ce qui nous rapprochera de 2012...

Merci à toute l’équipe du GANVA Rennes et aux nombreuxE sympathisantEs qui sont restés bien longtemps à nous attendre.

 En savoir plus sur cette action d’occupation du pylône
 Revue de presse 2007
 En savoir plus sur les THT...

 

France 3 Bretagne du 13 janvier France 3 Bretagne IMG/flv/20110113-F3Bretagne-THT-Ganva.flv

 

France 3 Haute Bretagne du 14 janvier France 3 Haute Bretagne IMG/flv/20110114-F3HauteBretagne-THT-Ganva.flv

 

 Photos du procès :

Revue de presse

Les militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires) sont convoqués au tribunal de Rennes à 16h pour avoir occupé deux pylônes entre le 29 mai et le 1er juin 2007, dans le but de s’opposer à la construction de l’EPR de Flamanville et de sa THT.

RDV à partir de 15h à Rennes pour leur témoigner votre soutien

Contact :
ganva@riseup.net
https://ganva.blogspot.com/

Message des militants :

Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de Fougères (35).

En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche. Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors, l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT. Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile, dangereux et coûteux.

Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine. Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée, sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.

Où en est-on de l’EPR et de la THT ?

Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre santé, de l’environnement et de la démocratie.

Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?

C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE. Or, c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance s’impose. Quitte à enfreindre la loi.

Comment nous défendrons-nous ?

Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme, de ses nuisances…

Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture..

Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore passer par la désobéissance civile.

La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.

Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !

+ d’infos prochainement sur https://ganva.blogspot.com

Compte rendu du procès par les militants :

"Lundi 21 février 2011 à 14h a été prononcé le jugement de cette action de désobéissance civile.

Résultat : reconnu-es coupables mais dispensé-es de peine (au pénal) ! 6000 euros de dommages et intérêts pour RTE (le gestionnaire du réseau de transport d’électricité), au lieu des 830000 euros demandés !

Malheureusement nous n’avons pas obtenu la relaxe. Le juge nous a déclaré coupable mais pour une infraction qu’il a considéré minime. Il a tenu compte du contexte militant, du sérieux avec lequel l’action a été faite et nous a donc dispensé de peine.

Nous considérons qu’il a entendu notre argumentaire sur l’aberration du nucléaire et de sa relance, et sur les impacts des lignes Très-Haute-Tension (THT).

RTE n’obtient pas les sommes disproportionnés qu’il réclamait. Il a essayé, en vain, de se poser en victime. Les victimes sont les populations impactées par les lignes THT existantes et en projet.

Merci pour votre soutien, la lutte continue et surtout ne lâchons rien !"


Ce procès a été l’occasion de d’exposer les problématiques du nucléaire : THT, EPR, centralisation, Niger, manque de transparence, déni de démocratie...

On notera la forte attention du juge tout au long de l’audience qui durera de 16h à 20h30 avec une suspension de séance de 20 minutes. Le procureur qui demandera 500 euros d’amende et accepte une dispense d’inscription au casier judiciaire. Les longues et documentées plaidoiries de nos deux avocats qui demandent la relaxe Délibéré (verdict) le lundi 21 février à 14 heures.

Mais il est possible que RTE fasse appel Et ce sera reparti pour quelques mois, ce qui nous rapprochera de 2012...

Merci à toute l’équipe du GANVA Rennes et aux nombreuxE sympathisantEs qui sont restés bien longtemps à nous attendre.

 En savoir plus sur cette action d’occupation du pylône
 Revue de presse 2007
 En savoir plus sur les THT...

 

France 3 Bretagne du 13 janvier France 3 Bretagne IMG/flv/20110113-F3Bretagne-THT-Ganva.flv

 

France 3 Haute Bretagne du 14 janvier France 3 Haute Bretagne IMG/flv/20110114-F3HauteBretagne-THT-Ganva.flv

 

 Photos du procès :

Revue de presse

Les militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires) sont convoqués au tribunal de Rennes à 16h pour avoir occupé deux pylônes entre le 29 mai et le 1er juin 2007, dans le but de s’opposer à la construction de l’EPR de Flamanville et de sa THT.

RDV à partir de 15h à Rennes pour leur témoigner votre soutien

Contact :
ganva@riseup.net
https://ganva.blogspot.com/

Message des militants :

Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de Fougères (35).

En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche. Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors, l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT. Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile, dangereux et coûteux.

Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine. Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée, sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.

Où en est-on de l’EPR et de la THT ?

Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre santé, de l’environnement et de la démocratie.

Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?

C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE. Or, c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance s’impose. Quitte à enfreindre la loi.

Comment nous défendrons-nous ?

Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme, de ses nuisances…

Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture..

Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore passer par la désobéissance civile.

La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.

Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !

+ d’infos prochainement sur https://ganva.blogspot.com




Depuis plus de 20 ans Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien aux groupes antinucléaires. Ils sont le fondement de notre association et du mouvement antinucléaire en France. Chaque année, le Réseau relaie massivement leurs actions et les soutient financièrement. Nous souhaitons pouvoir continuer à impulser et amplifier cette dynamique d’actions contre le nucléaire, et ce sera grâce à votre soutien :

Faire un don


Ajoutez votre événement antinucléaire à l’agenda



Recevez par mail les infos sur les actions antinucléaires dans votre département :