Résumé de l’épisode précédent : à coups d’explosifs, l’uranium a été sorti de la mine. Des milliers de tonnes de roches sont abandonnées à l’air libre. Les poussières radioactives contaminent l’air et l’eau, et empoisonnent en silence les travailleurs et les populations avoisinantes.

Pendant ce temps, l’uranium est exporté vers la France. Il va y être transformé en combustible nucléaire. Mais cette transformation, elle aussi, a un prix...

L’accord entre EDF et la Grande-Bretagne pour la vente de deux réacteurs EPR vient d’être officialisé. Il prévoit le rachat de leur électricité par l’État britannique à un tarif bien supérieur à celui du marché : une autre façon de subventionner le nucléaire sans en avoir trop l’air...

Souvenez-vous : Frédéric De Agostini, directeur de l’usine Areva au Tricastin, demandait à son service de sécurité "une photo d’un militant antinucléaire au sol, un chien sur lui". Suite à notre appel, des militant-e-s ont mobilisé leur imagination, leurs crayons, leur chien ou leurs peluches pour aider Frédéric...

Une "renaissance à l’envers" : c’est le verdict sans appel des auteurs du 8e rapport sur l’état de l’industrie nucléaire dans le monde, la publication clé pour connaître la réalité économique et industrielle du secteur.

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