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Et encore 2 milliards d’euros de surcoûts pour le réacteur EPR : arrêtons le gaspillage !

Article publié le 3 décembre 2012



EDF a annoncé lundi 3 décembre 2012 que le coût de construction du réacteur EPR de Flamanville était désormais estimé à 8,5 milliards, contre 6,5 milliards auparavant.



Ces surcoûts n’ont rien d’étonnant au regard de l’état calamiteux du chantier, et il est fort possible qu’ils ne soient pas les derniers. Par ailleurs, l’EPR en construction à Flamanville n’est pas seul en cause : son frère aîné en construction à Olkiluoto (Finlande) subit lui aussi plusieurs années de retard et son coût avoisine aussi maintenant les 8,5 milliards d’euros. Les surcoûts seront payés par les contribuables.

Il est temps d’arrêter les frais : pourquoi continuer à gaspiller ainsi des milliards dans une technologie du passé ? Rappelons qu’en 2006, l’étude "Courant alternatif pour le Grand Ouest", réalisée par le bureau d’étude "Les 7 vents du Cotentin", avait montré que si les coûts de l’EPR (alors estimés à 3,3 milliards d’euros !) avaient été consacrés aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, on aurait pu répondre à des besoins en électricité deux fois équivalents, créer plus de 10 000 emplois et diminuer de manière substantielle les émissions de gaz à effet de serre...

Il est inacceptable de gaspiller ainsi des milliards d’euros pour un réacteur qui s’annonce déjà encore plus dangereux que ses prédécesseurs. Plus gros, plus complexe et donc plus vulnérable, bourré de dangereux combustible MOX, l’EPR connaît également des défauts de sûreté connus depuis des années. À plusieurs reprises, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été destinataire de documents internes à EDF attestant de graves problèmes non résolus, qui constituent un casse-tête pour les ingénieurs d’EDF.

Il est plus que temps de mettre fin à ce gaspillage. Le chantier doit être arrêté, et les sommes prévues consacrées à de vraies alternatives énergétiques plutôt qu’à cette gabegie !

Ces surcoûts n’ont rien d’étonnant au regard de l’état calamiteux du chantier, et il est fort possible qu’ils ne soient pas les derniers. Par ailleurs, l’EPR en construction à Flamanville n’est pas seul en cause : son frère aîné en construction à Olkiluoto (Finlande) subit lui aussi plusieurs années de retard et son coût avoisine aussi maintenant les 8,5 milliards d’euros. Les surcoûts seront payés par les contribuables.

Il est temps d’arrêter les frais : pourquoi continuer à gaspiller ainsi des milliards dans une technologie du passé ? Rappelons qu’en 2006, l’étude "Courant alternatif pour le Grand Ouest", réalisée par le bureau d’étude "Les 7 vents du Cotentin", avait montré que si les coûts de l’EPR (alors estimés à 3,3 milliards d’euros !) avaient été consacrés aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables, on aurait pu répondre à des besoins en électricité deux fois équivalents, créer plus de 10 000 emplois et diminuer de manière substantielle les émissions de gaz à effet de serre...

Il est inacceptable de gaspiller ainsi des milliards d’euros pour un réacteur qui s’annonce déjà encore plus dangereux que ses prédécesseurs. Plus gros, plus complexe et donc plus vulnérable, bourré de dangereux combustible MOX, l’EPR connaît également des défauts de sûreté connus depuis des années. À plusieurs reprises, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été destinataire de documents internes à EDF attestant de graves problèmes non résolus, qui constituent un casse-tête pour les ingénieurs d’EDF.

Il est plus que temps de mettre fin à ce gaspillage. Le chantier doit être arrêté, et les sommes prévues consacrées à de vraies alternatives énergétiques plutôt qu’à cette gabegie !