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Japon : les anti-nucléaires manifestent par milliers à Tokyo

Article publié le 29 juillet 2012



Les Japonais ont fait comprendre leur volonté de sortir du nucléaire en manifestant par milliers dans les rues de Tokyo ce dimanche 29 juillet. Pour marquer le coup, ils ont également créé une chaîne humaine pour encercler symboliquement le Parlement.



REUTERS/Yuriko Nakao

La centrale de Fukushima Daïchi est encore sur toutes les lèvres au Japon. En juin dernier, le Premier ministre Yoshihiko Noda a décidé de redémarrer deux réacteurs nucléaires, relançant de plus belle la contestation. Cette dernière manifestation s’est produite en contrecoup au rapport qui accable le gouvernement et Tepco, propriétaire de la centrale accidentée, publié il y a quelques jours.

Janick Magne, représentante au Japon des Verts à l’étranger, était à la manifestation. Elle pense que le vent pourrait bientôt tourner. « Il y a plusieurs personnes au sein du gouvernement qui commencent à réaliser que c’est vraiment sérieux, déclare-t-elle. On a l’impression que le Premier ministre Yoshihiko Noda est en train d’être un peu lâché par pas mal de politiciens. Et puis il y a aussi un ancien Premier ministre, Hatoyama, qui a déclaré il y a une semaine à peu près qu’il était contre le nucléaire aussi, que le nucléaire n’était pas fait pour le Japon et que c’était trop dangereux sur le plan sismique. Je pense que les responsables à la tête du gouvernement commencent à réaliser que les gens ont vraiment cette volonté très forte d’arrêter ».

Dernière preuve que la mobilisation anti-nucléaire ne flanche pas, le mouvement politique des Verts du Japon vient d’être créé. Il compte bien participer aux prochaines législatives pour pouvoir exercer sa pression sur le gouvernement.

>> https://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120729-japon-anti-nucleaire-manifestent-milliers-tokyo-yoshihiko-noda-tepco

REUTERS/Yuriko Nakao

La centrale de Fukushima Daïchi est encore sur toutes les lèvres au Japon. En juin dernier, le Premier ministre Yoshihiko Noda a décidé de redémarrer deux réacteurs nucléaires, relançant de plus belle la contestation. Cette dernière manifestation s’est produite en contrecoup au rapport qui accable le gouvernement et Tepco, propriétaire de la centrale accidentée, publié il y a quelques jours.

Janick Magne, représentante au Japon des Verts à l’étranger, était à la manifestation. Elle pense que le vent pourrait bientôt tourner. « Il y a plusieurs personnes au sein du gouvernement qui commencent à réaliser que c’est vraiment sérieux, déclare-t-elle. On a l’impression que le Premier ministre Yoshihiko Noda est en train d’être un peu lâché par pas mal de politiciens. Et puis il y a aussi un ancien Premier ministre, Hatoyama, qui a déclaré il y a une semaine à peu près qu’il était contre le nucléaire aussi, que le nucléaire n’était pas fait pour le Japon et que c’était trop dangereux sur le plan sismique. Je pense que les responsables à la tête du gouvernement commencent à réaliser que les gens ont vraiment cette volonté très forte d’arrêter ».

Dernière preuve que la mobilisation anti-nucléaire ne flanche pas, le mouvement politique des Verts du Japon vient d’être créé. Il compte bien participer aux prochaines législatives pour pouvoir exercer sa pression sur le gouvernement.