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Derrière le nucléaire... la bombe ?

Article publié le 24 janvier 2011



C’est le même procédé qui permet d’enrichir l’uranium pour en faire du combustible ou des bombes. Il n’est donc pas étonnant que des pays comme l’Iran développent l’arme atomique derrière le paravent du nucléaire civil. C’est exactement ce que fît la France dans les années 1950.

Pour les militaires, rien ne se perd : quelques kilos du plutonium issu du "retraitement" suffisent à produire une bombe H ! Et l’uranium appauvri, déchet de l’enrichissement, permet la fabrication de munitions "sales", utilisées notamment en Irak et dans les Balkans. [1]

C’est au nom de la grandeur de la France que de Gaulle a "fait la bombe". 210 essais nucléaires ont eu lieu de 1960 à 1996 en Algérie et en Polynésie. 150 000 civils et militaires y ont participé. Ils ont été exposés à leur insu aux retombées radioactives, de même que les populations locales. Beaucoup en sont morts ou souffrent de graves problèmes de santé, qui commencent à peine à être reconnus. Les indemnisations se font toujours attendre. [2]

Rien ne peut justifier la possession d’une arme capable d’exterminer l’humanité. Signataire du Traité de Non-Prolifération, la France se refuse pourtant à désarmer. Au contraire, elle continue à moderniser son arsenal nucléaire avec le missile M51. De plus, en vendant des réacteurs à l’étranger, notre pays est complice de la prolifération.

230 milliards d’euros, c’est ce que nous a déjà coûté l’arsenal nucléaire français depuis 1945. [3]

Notes

[1Bruno BARILLOT, Le complexe nucléaire. Des liens entre l’atome civil et l’atome militaire (2005, Observatoire des armes nucléaires www.obsarm.org)

[3Bruno BARILLOT, Audit atomique. Le coût de l’arsenal nucléaire français 1945-2010, Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits, Lyon, 1999, 374 pages

C’est le même procédé qui permet d’enrichir l’uranium pour en faire du combustible ou des bombes. Il n’est donc pas étonnant que des pays comme l’Iran développent l’arme atomique derrière le paravent du nucléaire civil. C’est exactement ce que fît la France dans les années 1950.

Pour les militaires, rien ne se perd : quelques kilos du plutonium issu du "retraitement" suffisent à produire une bombe H ! Et l’uranium appauvri, déchet de l’enrichissement, permet la fabrication de munitions "sales", utilisées notamment en Irak et dans les Balkans. [1]

C’est au nom de la grandeur de la France que de Gaulle a "fait la bombe". 210 essais nucléaires ont eu lieu de 1960 à 1996 en Algérie et en Polynésie. 150 000 civils et militaires y ont participé. Ils ont été exposés à leur insu aux retombées radioactives, de même que les populations locales. Beaucoup en sont morts ou souffrent de graves problèmes de santé, qui commencent à peine à être reconnus. Les indemnisations se font toujours attendre. [2]

Rien ne peut justifier la possession d’une arme capable d’exterminer l’humanité. Signataire du Traité de Non-Prolifération, la France se refuse pourtant à désarmer. Au contraire, elle continue à moderniser son arsenal nucléaire avec le missile M51. De plus, en vendant des réacteurs à l’étranger, notre pays est complice de la prolifération.

230 milliards d’euros, c’est ce que nous a déjà coûté l’arsenal nucléaire français depuis 1945. [3]


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Thèmes
 Nucléaire militaire