Faire un don

Nos communiqués de presse

Areva exporte le risque nucléaire en Turquie

Communiqué du 2 mai 2013



Construire une centrale nucléaire dans un pays sujet à de violents séismes ? C’est le projet d’Areva, qui va signer demain un contrat pour la construction de quatre réacteurs Atmea en Turquie.



Areva exporte le risque nucléaire en zone sismique

Selon le quotidien Nikkei, Areva et le japonais Mitsubishi Heavy Industry ont remporté un gros contrat, qui doit être signé vendredi 3 mai, pour la construction d’une centrale nucléaire à Sinop, au bord de la Mer Noire. Déjà sensiblement touchée par les retombées de l’accident de Tchernobyl [1], cette région n’est pas à l’abri du risque sismique [2].

Après avoir vendu le combustible MOX qui a fondu dans le réacteur n°3 de Fukushima et fortement contribué à la contamination au plutonium du Japon, l’entreprise française souhaite-t-elle être complice d’un nouveau désastre si un fort séisme survient en Turquie ?

Cela ne semble pas inquiéter Areva, qui projette aussi de construire des réacteurs EPR en zone sismique en Inde.

Flop en série pour les réacteurs d’Areva ?

Areva propose d’ailleurs à la Turquie des réacteurs Atmea, un modèle qui n’a encore jamais été construit. Faut-il y voir une confirmation que l’EPR, trop cher, trop complexe et sujet à de nombreux défauts, fait désormais honte à Areva pour qu’elle propose à la Turquie un modèle qui n’existe que sur le papier en lieu et place du « fleuron » de l’industrie nucléaire française ?

Une impasse pour la Turquie

Il est extrêmement regrettable que la Turquie, qui dispose d’un excellent potentiel pour le développement des énergies renouvelables, ait fait le choix de recourir au nucléaire. Dangereuse et chère, cette technologie est également inefficace pour répondre aux enjeux énergétiques les plus urgents. Au regard des temps de construction de l’EPR, la Turquie doit s’attendre à voir arriver bien tard un hypothétique courant produit par les réacteurs Atmea.

Contact :

Martial Chateau - 02 43 94 72 88

Areva exporte le risque nucléaire en zone sismique

Selon le quotidien Nikkei, Areva et le japonais Mitsubishi Heavy Industry ont remporté un gros contrat, qui doit être signé vendredi 3 mai, pour la construction d’une centrale nucléaire à Sinop, au bord de la Mer Noire. Déjà sensiblement touchée par les retombées de l’accident de Tchernobyl [1], cette région n’est pas à l’abri du risque sismique [2].

Après avoir vendu le combustible MOX qui a fondu dans le réacteur n°3 de Fukushima et fortement contribué à la contamination au plutonium du Japon, l’entreprise française souhaite-t-elle être complice d’un nouveau désastre si un fort séisme survient en Turquie ?

Cela ne semble pas inquiéter Areva, qui projette aussi de construire des réacteurs EPR en zone sismique en Inde.

Flop en série pour les réacteurs d’Areva ?

Areva propose d’ailleurs à la Turquie des réacteurs Atmea, un modèle qui n’a encore jamais été construit. Faut-il y voir une confirmation que l’EPR, trop cher, trop complexe et sujet à de nombreux défauts, fait désormais honte à Areva pour qu’elle propose à la Turquie un modèle qui n’existe que sur le papier en lieu et place du « fleuron » de l’industrie nucléaire française ?

Une impasse pour la Turquie

Il est extrêmement regrettable que la Turquie, qui dispose d’un excellent potentiel pour le développement des énergies renouvelables, ait fait le choix de recourir au nucléaire. Dangereuse et chère, cette technologie est également inefficace pour répondre aux enjeux énergétiques les plus urgents. Au regard des temps de construction de l’EPR, la Turquie doit s’attendre à voir arriver bien tard un hypothétique courant produit par les réacteurs Atmea.

Contact :

Martial Chateau - 02 43 94 72 88


Le saviez-vous ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" est un véritable contre-pouvoir citoyen. Totalement indépendants de l’État, nous dépendons exclusivement du soutien de nos donateur⋅ices. C’est grâce à votre soutien financier que nous pouvons nous permettre de tout mettre en œuvre pour offrir aux générations futures l’espoir d’un avenir sans risques nucléaires. Aidez-nous à obtenir cet objectif et à nous permettre de continuer la lutte au quotidien contre cette énergie mortifère et pour promouvoir la sobriété énergétique et les alternatives renouvelables.

Faire un don



 Presse

Pour toute sollicitation médiatique, merci de contacter Marion Rivet, chargée de communication et des relations extérieures.

marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


Grâce à vos dons, nous agissons !