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Nos communiqués de presse

Procès Areva-Observatoire du nucléaire : tentative désespérée de blanchiment pour une multinationale en déroute

Communiqué du 20 décembre 2013



Ce vendredi 20 décembre, aura lieu le procès de l’Observatoire du nucléaire, attaqué par Areva devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour diffamation suite à la publication d’informations sur des transactions entre la multinationale et le gouvernement nigérien.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien à l’organisation militante face au mastodonte Areva, qui veut étouffer une voix critique pour tenter de laver sa réputation bien entachée. Mais, décriée par la société civile nigérienne, dénoncée par Oxfam pour les avantages fiscaux dont elle bénéficie au Niger, lauréate du prix Pinocchio 2013 pour son aberrant musée vantant l’aventure des mines d’uranium en Limousin, définitivement condamnée pour une grave pollution à l’uranium sur le site du Tricastin en 2008, Areva ne s’en tirera pas ainsi !

Quelle que soit l’issue du jugement, il ne changera rien au fond de l’affaire : la Françafrique et les relations troubles entre Cogema, puis Areva, et le pouvoir politique du Niger sont une réalité historique et abondamment documentée [1]. Depuis des décennies, Areva fait miroiter la prospérité à un pays qui reste l’un des plus pauvres du monde en lui achetant son uranium à un prix dérisoire, tout en procédant à son extraction dans des conditions inacceptables pour les travailleurs et les habitants. Après le Niger, elle compte faire subir le même sort à la Mongolie et au Nunavut. Quand Areva repartira, elle ne laissera derrière elle que des poussières radioactives, des milliers de tonnes de ferrailles contaminées et des nappes phréatiques épuisées et irrémédiablement polluées. Et malgré ses stratagèmes pour tenter de laver sa réputation, la multinationale restera responsable de ces forfaits !

Contact : Jean-Pierre Minne - 06 71 07 24 47


Notes

[1Areva en Afrique : la face cachée du nucléaire français, Raphaël Granvaud, Agone, 2012. Voir notre dossier réalisé avec l’association Survie : https://www.sortirdunucleaire.org/La-face-cachee-du-nucleaire,381

Ce vendredi 20 décembre, aura lieu le procès de l’Observatoire du nucléaire, attaqué par Areva devant le Tribunal de Grande Instance de Paris pour diffamation suite à la publication d’informations sur des transactions entre la multinationale et le gouvernement nigérien.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien à l’organisation militante face au mastodonte Areva, qui veut étouffer une voix critique pour tenter de laver sa réputation bien entachée. Mais, décriée par la société civile nigérienne, dénoncée par Oxfam pour les avantages fiscaux dont elle bénéficie au Niger, lauréate du prix Pinocchio 2013 pour son aberrant musée vantant l’aventure des mines d’uranium en Limousin, définitivement condamnée pour une grave pollution à l’uranium sur le site du Tricastin en 2008, Areva ne s’en tirera pas ainsi !

Quelle que soit l’issue du jugement, il ne changera rien au fond de l’affaire : la Françafrique et les relations troubles entre Cogema, puis Areva, et le pouvoir politique du Niger sont une réalité historique et abondamment documentée [1]. Depuis des décennies, Areva fait miroiter la prospérité à un pays qui reste l’un des plus pauvres du monde en lui achetant son uranium à un prix dérisoire, tout en procédant à son extraction dans des conditions inacceptables pour les travailleurs et les habitants. Après le Niger, elle compte faire subir le même sort à la Mongolie et au Nunavut. Quand Areva repartira, elle ne laissera derrière elle que des poussières radioactives, des milliers de tonnes de ferrailles contaminées et des nappes phréatiques épuisées et irrémédiablement polluées. Et malgré ses stratagèmes pour tenter de laver sa réputation, la multinationale restera responsable de ces forfaits !

Contact : Jean-Pierre Minne - 06 71 07 24 47


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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